Plus de 1000 visiteurs sur une journée, c’est la performance des Cycles Barelli du réseau Bouticyle, à Croix (Nord,entre Lille et Roubaix). Mais la vraie performance c’est d’avoir rendu l’événement incontournable tant pour les visiteurs que pour les « visités ». Les grandes marques sont présentes et offrent toutes un « prix spécial jour Show Expo ». Y compris Barelli, bien entendu.

De l’aveu même de Joël Bernard, directeur des ventes Campagnolo France : « « Il » est fort le Barelli ! D’autres essaient de l’imiter mais sans parvenir à l’égaler. Ici, contrairement aux stands installés lors des cyclosportives, le visiteur arrive détendu, vient pour voir … et achète ». Avis de connaisseur !

01) Le service d’accueil est en place. De gauche à droite : Aldo Cottigny, dit Aldo, bras droit qui attend les soldes, Jean Marc Delchambre, dit Barelli, patron-manager et Thierry Lepoint, dit le mécano, qui bosse.

02) On entame la visite en entrant tout de suite dans le vif du sujet. Shimano est distribué en France par la Maison Bertin de Saint Laurent Blangy, près d’Arras.

03) Le stand Shimano met en évidence son matériel Pédales et Chaussures. Avec notamment l’ensemble (Pédale A520 et Chaussure T092) étudié pour le cyclotourisme : large portée de la pédale et chaussure de marche.

04) En face, Campagnolo n’a plus besoin de se faire connaître mais tient à rester proche du pratiquant. Au stand Joël Bernard, venu de la région de Saint-Etienne, est le directeur des Ventes Campagnolo France. Voilà une belle reconversion, très réussie, pour cet ancien « pro » des années 70.

05) Autre ancien « pro », à la Redoute, le nordiste Didier Vanoverschelde représente, depuis 19 ans la célèbre marque italienne de vêtements, Santini. Toujours populaire, « Vano » fréquente volontiers les brevets cyclo :«Je fais 6500 km par an, mais sur des distances raisonnables et des parcours faciles ».

06) La présence fidèle des vélos hollandais, Van Tuyl, haut de gamme sur route, donne une touche exotique au salon. D’autant plus que le client, Laurent Sobo, est venu d’Amiens dire tout le bien qu’il pensait de son « VT 980 Titane et Carbone », cadre vendu 1116€.

07) Le stand Look est le plus vaste. Il s’annonce avec le Look 585, tout carbone, qui sera celui du Crédit Agricole pour la saison 2005.

08) Le cadre ne dépasse pas le kilo. Et l’ensemble de la machine joue dans les poids plumes, sachant que l’UCI impose un minimum de 6,8 kg … que les grandes marques ont de la peine à respecter.

09) Valéry Rokia (frère d’Antony, ou l’inverse comme le précise l’intéressé) est très sollicité. La marque a toujours le vent en poupe, tant pour les cadres que pour les pédales.

10) La marque Vitus de St Chamond n’a laissé, en son temps, que de bons souvenirs. Le Vitus d’aujourd’hui, la marque ayant été rachetée, en fait autant. Il est construit, 14000 exemplaires cette année, à Auch dans les installations Alvarez, le fondateur du réseau Bouticycle.

11) Il faut voir le « Vitesse » de Vitus qui, lui aussi, s’en tient aux 6,8 kg légaux. Son prix (équipé Dura Ace) est au niveau de la concurrence pour ce type de machine très haut de gamme : 5599€. Prix Show Expo : 5039€

12) Importé par Italvet en France, le Merckx trône au milieu du salon. Les Nordistes connaissent les vélos Merckx qui font fureur chez les cyclos belges. Les affiches montrent un Axel Merckx décrochant la médaille de Bronze sur route aux Jeux d’Athènes. Sur un vélo de son papa !

13) Le visiteur ne peut s’empêcher de toucher à la machine du Cannibale. Les Cycles Merckx vont fêter, en 2005, les 25 ans de la firme, avec un calendrier 2005 « géant » qu’on va s’arracher.

14) Un salon complet prévoit aussi les accessoires qui rendent la pratique cycliste plus heureuse ou plus efficace. Les cardio-fréquence-mètres Polar sont là pour cela.

15) Colnago, une valeur sûre, est représentée à Croix par Angélique Huchet,. Venu en renfort, le patron de la société GSA Colnago France, pose également devant le top cadre Colnago : « Président », 3432€ (prix Show … Expo).

16) Le stand Colnago connaît une belle affluence.

17) Ridley, ici sous la responsabilité de Daniel Ripoll, c’est du belge. La firme équipera, en 2005, la nouvelle équipe Omega Pharma-Lotto avec le vélo « Damoclès » (5292€). Mais le modèle de référence plus courante sera le « Excalibur », monocoque carbone, à 4138€.

18) Au même stand sont proposés aussi les casques Selev, dont le modèle « Professionnal Helmets », en différentes versions forme et coloris.

19) La marque Pinarello, qui équipe la Fassa Bortolo, était un peu oubliée en France. Elle revient en force avec son représentant Antonio Correia…

20) … mais surtout avec son modèle Dogma, comme « Magnésium qui a du chien ». Ce cadre en magnésium, métal très difficile à travailler, allie nervosité et absorption dans un rapport optimal. L’étiquette sur le vélo n’est pas mal non plus à 7000€. La vedette du salon.

21) Comme il en faut pour tout le monde, juste en face du Pinarello est exposé ce très seyant vélo dame proposé, prix spécial, à 275€.

22) Puis à côté, tout un choix portant la marque Barelli.

23) Au hasard des rayons, la photo surprend un jeune très intéressé par le cadre carbone Kuota, une marque souvent mise en évidence dans la revue le Cycle.

24) Un premier tour du salon ayant permis de se régaler les yeux, on va maintenant passer à l’action. Commençons par prendre le sachet des courses.

25) Et une selle Fi’zik pour commencer. Dont un choix de modèles : « Le plus confortable, s’il vous plaît », demandait un néo retraité qui ne veut pas regretter son fauteuil.

26) Les chaussures Sidi, dans toutes les tailles et couleurs, font fureur.

27) Alain Deprost ne trouve rien moins cher en France qu’en Belgique, sauf cette paire de pédales Look : « Je n’en ai pas besoin. Mais pour un prix pareil, je ne résiste pas. »

28) C’est aussi jour de soldes. On se réjouit de revoir cette cyclote dans son nouveau maillot rouge et bleu.

29) Les amis cyclos Philippe (Roubaix) et Robert (Douai) se retrouvent au salon pour un achat décisif : des pneus de secours.

30) Le couple présidentiel du club de Leers se retrouve au beau milieu des fringues : de grandes cuissardes bien chaudes pour l’un, un petit top affriolant pour l’autre…

31) Plus sérieusement, ce jeune cyclo s’intéresse aux roues Mavic qui se taille une part de lion dans le milieu cyclo.

32) Les casques font partie des achats essentiels. Beaucoup de cyclos néophytes auront un casque pour leur Noêl. Sortez couverts, mais sortez.

33) Au service de la clientèle, Thierry s’apprête à prendre les mensurations : de la tête aux pieds.

34) Pendant ce temps là, Aldo soigne les relations publiques et nous présente Vincent Thorey, vainqueur du Paris Roubaix Amateur de 1986, sous les couleurs du CC Wasquehal. L’ancien coureur annonce son retour dans les brevets cyclos. Et donc s’équipe.

35) La morale de cette histoire est qu’il faut passer à la caisse. Car il n’y a pas de miracles.

36) Même que « certain » serait partisan d’un second passage à la caisse, mais n’exagérons rien.

37) Pour que tout le monde soit d’accord, les sachets acquittés sont scellés. Les bons comptes font les bons amis.

38) On s’attarde sur le stand spécial générosité « Pour un sourire d’Enfant ». Les cycles Barelli s’engagent à soutenir une œuvre venant en aide aux enfants défavorisés du Cambodge. On peut participer (avant le 10/12/04) en leur déposant un vélo d’occasion, en bon état, à expédier là-bas.

39) Après le cri du cœur, voici le geste du porte-feuille. Le collègue du Lycée Saint Rémi, qui gagne plus que moi …de courses (!) se porte, semble-t-il, acquéreur du Dogma de Pinarello… 7335€ !

40) Mais n’est-il pas aussi beau, ce beau vélo aux couleurs Barelli ?