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Voyage cyclo de Michel Cordier et compagnie en Colombie (2e PARTIE/2) 2015

Plaisirs et tourments du voyage

du 12 Janvier au 03 Février 2015

Dans la bonne ambiance d’un petit groupe de cyclos voyageurs expérimentés, Michel Cordier s’est positionné comme photographe. Et se retrouve donc, une fois ( !), comme sauveur à l’arrière.

49) Fort de son acquisition au marché, Georges améliorera désormais chaque matin le petit déjeuner.

Bonne dose de miel sur ce qui se mange avant de partir, même quand c’est un croissant fourré de viande ou de fromage !



50) Sous la conduite de Daniel, le groupe se lance, toujours en direction du nord de la Colombie, pour une nouvelle pédalée d’aventures et de découvertes.

51) Pour Monique c’est la contemplation quotidienne, avec photos, de ces maisons ordinaires mais joliment fleuries.

Une impression de vivre bien, malgré la pauvreté, sous le soleil colombien.



52) Mais, en pleine montagne, grand est le tourment des cyclos pédaleurs.

      ACCIDENT DE RAYMOND

53) Sur un chemin semé d’embûches, un cénotaphe garde la mémoire d’un cycliste colombien qui a perdu la vie dans les Andes.

Immortalisé comme Amand Jubaru sur le flanc du Mont Saint-Aubert belge.

Or le pire a bien failli arriver lors de la chute de Raymond sur cette route de montagne.



54) Michel Cordier, qui suivait à distance, a secouru Raymond.

Avec l’aide d’une famille en 4x4 qui a transporté le blessé et de camionneurs qui se sont chargés du vélo.

Soulagement quand on apprend que l’organisateur est en accord avec l’hôpital et que le rapatriement se fera dans les meilleurs délais.

Et fameuse occasion de mesurer la gentillesse et la serviabilité des Colombiens.

55) En fait le danger est constant et la prudence s’impose.

Y compris en ville car on se demande toujours qui est prioritaire au carrefour colombien.



56) Reste à implorer la Providence ou le Sacré Cœur de Jésus qui a, dit-on, un lien particulier avec la Colombie.

Les Colombiens, très imprégnés de culture chrétienne, le lui rendent bien.

Et s’embarquent alors en toute confiance !

57) Des bus qui viennent à point pour nos cyclos, quand l’étape est sans fin ou la montée interminable.



58) La soirée du groupe, réconfortante, ne va pas se prolonger.

Bonne nuit, demain sera une autre pédalée.

59) Sauf si c’est agréable jour de repos au programme !

Après celui de Villa de Leyva (jour 5) et avant celui d’Arboletes (jour 16) repos à Santa Fe de Antoquia (jour 11).

Mais ce sera pour mieux repartir.


      ENCORE LES ANDES


60) Au cœur des Andes du nord, la ville de Medellin ne sera aperçue que de loin car à l’écart de la route des voyageurs.

Les brigands pourront « narcotrafiquer » tranquille, même si, dit-on, la culture de la coca a beaucoup diminué en Colombie.

61) En revanche, le parisien Daniel Orrieux pédalant dans la poussière en témoigne, les pistes non revêtues restent très nombreuses.



62) Les arrêts au shop-ravitaillement de village sont donc toujours bienvenus.

Ceci alors que, à cet endroit, Georges se demande où est passé Monique !

63) Or Monique, au même moment, est perdue pleine montagne après une nouvelle prise de photos.

Un motocycliste local, dépêché par Christian Differding, lui remettra un « pli » précisant le chemin pour rejoindre le groupe.



64) Difficile, parfois, de refuser l’invitation des automobilistes complaisants de faire un bout de chemin dans leur carrosse.

      MICHEL LE COLOMBIEN

65) L’intention de Michel Cordier c’est de ne faire que du vélo en Colombie.

Comme dans ses 5 Paris-Brest, 18 Diagonales de France et nombreux autres BRM ou EuroDiagonales ...

Une manière de montrer qu’on peut pédaler malgré le handicap de la jambe droite … mais avec l’avantage d’un cœur remis à neuf 18 mois plus tôt.



66) Alors au village, ne prend-t-il pas des allures de père de famille se sentant, là, comme chez lui ?

67) Or le bon accueil de la famille colombienne vaut pour tout le groupe.

La gentillesse et la serviabilité des Colombiens font partie des bons souvenirs de rencontre.



68) Si presque tout manque dans les maisons villageoises mal desservies par la route, le progrès est à la porte.

La téléphonie cellulaire et le service internet … sont assurés.

      REPOS D’ARBOLETES

69) L’expédition montagneuse se termine avec la côte de la Mer des Caraïbes et la 3e journée de repos à Arboletes.

Belle surprise que ce bain de boue au Volcan de Lodo voisin, un cratère de volcan éteint.



70) La scène est cocasse :

Georges, nageur patenté qui n’a pas plongé tête la première, s’y baigne à cœur joie et à corps bien marqué.

71) La notice affichée n’annonce que de bonnes propriétés chimiques.

Impossible de couler dans ce magma comportant 47,7% de « solide » soulevé au centre en bouillon et à intervalles réguliers.



72) Et qui c’est la plus belle, après avoir piqué du nez dedans ?

73) La journée de repos se prolonge avec l’agrément d’un petit tour en tchuc tchuc touristique jusqu'à la plage.



74) Alors c’est la baignade en mer des Caraïbes,face à la Guadeloupe, sur la côte nord-est de Colombie et prolongeant l’Océan Atlantique.

Les derniers jours se feront en se partageant entre des routes côtières et des pistes intérieures.

Donc au prix de quelques … côtes, jusqu’à Carthagène.

75) La façade de la nouvelle église d’Arboletes est aussi colorée qu’originale.

La Vierge agenouillée, en manteau bleu, rappelle que les Colombiens sont très catholiques.

Et très pratiquants comme en témoignent la participation aux offices et l’omni présence de références religieuses.



76) Y compris dans les hôtels qui, comme le Gran Hotel, reçoivent nos voyageurs.

Pas toujours aussi confortables que celui d’Arboletes, ces hôtels retenus sont corrects quoique rudimentaires, du fait du pays.

L’eau chaude y étant rare, surtout à moins de 1500m d’altitude, on mise sur la chaleur ambiante.

      DERNIERES IMPRESSIONS

77) L’arbre portant les couleurs du drapeau colombien offre un peu de répit question chaleur des dernières étapes :

« 30° au lever, 34° après midi », note Michel qui a fini avec des manchettes pour couvrir ses bras endoloris par le rayonnement solaire.



78) Requinquée par le bain vulcanisé d’Arboletes, Monique mise sur son expérience.

Elle et Georges pratiquent le voyage cycliste exotique depuis plus de 20 ans.

Ils en ont vu de toutes sortes, des pistes, des pays, des logements, des populations locales … et des compagnons de route!

79) En fin de parcours on se retrouve par affinités comme ici entre cyclos de Wallonie Picarde :

outre Monique et Georges Eeckhaut, l’Athois Christian Differding l’organisateur-accompagnateur...

le Tournaisien Michel Cordier, nouveau de la bande des voyageurs, collecteur de ces photos.



80) Cette bonne ambiance générale ne dispense des petits soucis d’intendance.

Ainsi le véhicule d’escorte a-t-il besoin, lui aussi, besoin d’un petit coup de pompe !

Indispensable pour rester groupés.

      CARTHAGENE DES INDES

81) La chaleur est alors écrasante

(de 39 à 41° selon le compteur de Michel)

mais les routes sont meilleures et plus plates pour terminer le voyage après Cruz del Viso.



82) Arrive la destination avec la ville portuaire et aéroportuaire de Carthagène des Indes ou Cartagena de Indias.

C’est beau, c’est bleu, c’est la fin du voyage de 1600 km à vélo avec le groupe conduit par Christian Differding.

83) Visite de la ville :

« Carthagène des Indes est une ville fantastique qui conserve des secrets historiques dans ses fortifications et ses balcons, dans son architecture et ses étroites rues pavées. »

dit le guide, sans crainte d’être contredit.



84) Soirée « limonada », avec renfort de « ron de Medellin », pour changer des cerveza …

Mais, pour Michel, désormais rien ne vaudra mieux que « deux marancugas, délicieux jus de fruit » !

      UNE AUTRE FOIS ?

85) Après les derniers coups de pédale donnés au coeur de la vieille cité touristique et l’installation à l’hôtel Cartagena …

C’est l’heure de démonter les vélos, à l’ombre de la vieille église d’en face.



86) Sueurs froides pour embarquer machines, bagages et voyageurs dans les taxis !

Direction l’aéroport de Carthagène pour un retour à Bruxelles via Bogota et Madrid.

87) Un voyage se finit d’autant mieux … qu’on en a un autre en tête !

Histoire de rouler … en tête ?




Heureux qui, comme eux, ont fait ce beau voyage cyclo.


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Pour voir ou revoir un précédent voyage Vtt de Michel Cordier, en Thaïlande (2010) ...
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