00) La Colombie est un grand pays (deux fois la France) au nord de l’Amérique du sud. Bordée au nord par l’océan Pacifique, le Panama et la Mer des Caraïbes.

Elle a pour voisins le Vénézuela, le Brésil, le Pérou et l’Equateur.

Les cyclos rouleront sur un « rayon » du pays, de Bogota la capitale à la ville portuaire de Carthagène, à travers le relief de la Cordillère des Andes

01) Sous la guidance d’Alternative Cycle proposant d’autres voyages à travers le monde, 10 pédaleurs allaient expérimenter ce premier voyage en Colombie :

Christian Differding d’Ath, Georges Eeckhaut et Monique Duriez d’Ath, Eric et Françoise Morrane d’Orly, Michel Rougert de Roanne, Cinthya Tremblay de Québec, Gérard Provent de Paris, Raymond Marot des Ardennes (absent sur la photo) et Michel Cordier de Tournai …

02) L’organisateur-guide accompagnant n’est autre que Christian Differding.

Il met sur pieds des voyages cyclotouristes à travers le monde pour des groupes de 10 à 14 participants.

Organisateur proche des gens il est polyglotte et maîtrise donc l’Espagnol

Voir www.alternativecycle.com

03) Le regroupement général consistait en retrouvailles.

Car, hormis Michel Cordier qui fournit ses photos et celles de Monique Duriez, tout le monde se connaît pour avoir participé à d’autres voyages.

Départ de Bogota le mercredi 14 janvier 2015.

Vers le nord, en direction de Gacheta pour une étape de 97 km avec 1587m d’élévation.

On passe de 2640m (Bogota) … à 1587m (Gacheta).

04) Problème, car la voiture de location n’a pas la capacité voulue …

Alors il faut compacter les bagages !

05) On quitte Bogota et donc la capitale sans regrets.

Vue générale d’une ville très animée perchée à 2600 m sur le haut plateau andin.

Cette 3e capitale plus haute du monde, après La Paz (Bolivie) et Quito (Équateur), rassemble 8 M des 48 M d’habitants du pays.

06) Si la circulation des automobiles et des motos est règle générale, le déplacement à cheval persiste.

Quitte à surprendre les cyclos et touristes européens.

07) Surtout que, sur leur cheval de fer, les cyclos ont droit à un échantillon de ce qui les attend durant trois semaines:

de belles grimpées !

08) A peine sortis de la banlieue urbaine, mais après être montés à 3360m on arrive au terme de la première étape …

Via une longue descente jusqu’aux 1587m de Gacheta.

09) Après une bonne nuit à l’hôtel, le petit déjeuner dans une « pasticeria » donne de la vigueur.

L’étape 2, Gacheta-Tenza, élèvera de 1644m en 74 km alors qu’on descendra de 2131m.

Sur des routes de qualité inégale et par une température allant de 21° à 34°.

Un vrai rodage ...

10a) Tout en s’inspirant du journal de bord de Michel Cordier, on ne va plus suivre le programme du groupe au jour le jour.

Place aux grands moments de cette aventure à travers une Colombie aussi superbe qu’accueillante.

Mais elle se mérite, le vtt étant indispensable.

10b) Vastes étendues vertes sur les hauts plateaux des Andes.

C’est la régalade pour les yeux !

11) Tout autre chose quand survient l’une des nombreuses et brutales remontées à travers la Cordillère.

12) Les couleurs du pays, dans la montagne, sur les plateaux comme dans les plaines, sont vives et variées.

Avec des fleurs à foison dont certaines espèces se retrouvent chez nos fleuristes.

13) Puis les troupeaux de zébus : « Quand zébu, z’ai plus soif », disait l’un.

Et l’autre de répliquer : « Quand zébu, je double les steaks servis au resto ! »

14) Qui dit zébu, dit « pique-bœufs » :

par centaines ces oiseaux chasseurs de vermine nichent sur les arbres proches du troupeau.

15) Sur le parcours nombre de villages incitent à la halte des pédaleurs qui se hâtent lentement.

Temps du shopping!

16) Sans en faire ici la liste exhaustive, notons que Michel Cordier a dégusté de bons plats.

Avec toutes sortes de soupe, comme celle-ci.

17) Puis plat de haricots saucisses agrémenté de riz, pomme de terre et tomates.

Le tout invariablement amélioré d’un assortiment … de bananes (en jaune).

18) Ou alors poisson grillé accompagné des inévitables riz et bananes.

Donc rien à redire sur la nourriture, moteur du oédaleur.

Mais le service, lent et peu méticuleux, laissait souvent à désirer.

19) Les villes étapes permettent aux cyclos de jouer les touristes et d’apprécier le cachet colonial de l’architecture urbaine.

La Colombie, ancienne colonie espagnole, est indépendante depuis 1819.

Aujourd’hui c’est une République dotée d’une constitution unitaire subdivisée en 32 départements.

20) A la mi-janvier, les décorations de Noël sont toujours au service de la dévotion d’un peuple très croyant.

Ainsi cette crèche remarquable dans la ville de Tenza.

21) Le marché est toujours une attraction touristique et l’occasion de prendre le pouls d’une ville.


Il y en a pour tous les goûts et de toutes les couleurs !

22) Belle rangée de sacs de pommes de terre !

Ces tubercules ont nourri les Amérindiens avant d’être promus, par Parmentier, pour l’alimentation des Français (1780) !

23) Puis cette scène de chiens en liberté.

Aussi nombreux qu’inoffensifs on les voit partout et s’adaptant à la chaleur du jour.

24) Presque aussi nombreux, les militaires rendent tranquillement un service de sécurité.

Ainsi les Colombiens montrent-ils que leur pays n’est plus (ou moins) en état de violence.

25) De climat tropical, le nord de la Colombie est en saison sèche durant notre hiver.

Les chaudes journées font le bonheur des marchands de glace et de jus de fruits.

26) Servis, de toutes les couleurs, dans de grands verres, les jus font concurrence à la « cerveza ».

27) Quitte à oublier leur bonne Gouyasse, les Athois Georges Eeckhaut et Monique Duriez sirotent leur jus d’orange …

sur le pas de la porte.

Ils se sentent bien là, loin des soucis présidentiels … du club des Aiglons d’Ath ?

28) Surprise pour les touristes attablés pour un repas:

c’est eux que l’on photographie par la fenêtre !

Alors qu’après le bol de soupe, ils vont attaquer le plat de poissons !

29) En plus du pétrole et du tourisme, la Colombie, encore peu industrialisée, tire ses principaux revenus de l’agriculture.

Il suffit de reprendre la route pour en avoir la preuve.

30) La canne à sucre, transportée ici à dos de cheval et à dos d'ânes plus au nord, n’est pas la culture principale.

Elle fournit le rhum (ron) qui vient à point, entre autres, pour corser les jus de fruits.

31) De très bonne réputation internationale est le café de Colombie.

En était promoteur l’équipe cycliste qui se distingua au Tour de France du temps de Luis Herrera (1985-1990).

Ici un vaste espace de plantations.

32) Gros plan sur les grains, en drupes (ou "cerises") encore vertes, sur les caféiers taillés à deux ou trois mètres de haut.

33) Puis les grains proprement dits, encore blancs avant d’être torréfiés, mis à sécher sur le bord de la route …

34) Plus loin, dans le cacaoyer, les gousses de cacao abritent leurs graines.

35) Lesquelles peuvent être, elles aussi, mises à sécher sur le bord de la route.

Signe d’une production artisanale.

36) Les bananes se retrouvent dans les étals de toutes les boutiques et dans toutes les assiettes de restaurant ?

Les bananiers sont omniprésents dans et hors bananeraies.

37) Toujours bien vertes dans le régime en attendant leur mûrissement...

et le client!

37b) Avec parfois une manière astucieuse et acrobatique de les transporter au marché local.

38) Portant maillot de son club Aiglons d’Ath, Georges Eeckhaut lutte sur son vtt aux pneus fins.

Comme souvent dans ce voyage, la route est montante et la piste non revêtue.

39) On n’ose pas imaginer ce qui pourrait arriver en cas de défaillance de notre aiglon !

Les vautours de là-bas sont aussi voraces que les aigles du Pairai Daïza !

40) Au village suivant, après une descente dangereuse avec des passages en terre battue, Monique s’arrête, inquiète.

Son mari finit par arriver, sain et sauf, après avoir subi une double crevaison!.

41) Ce n’est pas un scarabée rhinocéros

(« une femelle », précisera Michel Cordier qui connaît toutes les petites bêtes du monde)

qui allait l’empêcher de passer !

42) En revanche mieux vaut «stopper » quand le panneau rouge « PARE » est dressé, tel un stop, à l’annonce d’un chantier.

On repart quand le panneau, côté vert, indique « SIGA ».

43) L’arrivée en ville n’en sera que mieux groupée pour les cyclos voyageurs fatigués.

L’étape fut merveilleuse mais éprouvante.

44) En ville, il y a lieu de se débrouiller pour trouver au plus vite l’adresse de l’hôtel retenu.

Et dont le nom figure évidemment sur le road book.

45) Or, le pire manque d’arriver.

Michel Cordier explique :

« Après le poste de garde, je m’égare et me retrouve dans un quartier douteux.

Alors je retourne au poste où les policiers font appel à des collègues … qui vont m’embarquer ! »

46) Michel, qui savait que ses copains Audax Tournai ne paieraient pas de rançon, a su parlementer :

« La « Policia », sympathique, m'a transporté, avec mon vélo, … directement à l’hôtel ! »

48) L’organisateur et guide Christian Differding tient un bon prétexte pour offrir l’apéro à la troupe réunie.

« Limonada », soit jus de fruit glacé pour tous.

Renforcé d’un rhum de canne à sucre locale pour certains.

48) Georges a compris que la pédalée colombienne nécessitait beaucoup d’énergie.

Il file au marché et, moyennant quelques petits pesos (10000 pesos colombiens équivalent à … 4€ !), il acquiert … un flacon de miel local !

Mais pourquoi donc faire ?