SITE PERSO
www.tignon.be
SITE PERSO
www.tignon.be
Accueil Brèves VELO Reportages Voyages Archives VTT Liens

VOYAGE DU VELO CLUB ROUBAIX CYCLO AU CŒUR DES PYRENEES EN 2014

Séjour à Argelès-Gazost pour 6 étapes de montagne

du 23 au 30 août 2014

Sous la houlette d’André Lefebvre, 9 cyclos du Vélo Club de Roubaix ont arpenté les Pyrénées centrales, avec des grands et petits cols. Du 23 au 30 août 2014, en ambiance cyclos et vacances.

01) La route est longue (1085 km) de Roubaix à Argelès-Gazost.

Donc avant de déboucher dans le fabuleux décor pyrénéen, on s’occupe comme on peut.

Surtout derrière le chauffeur de la camionnette de location … décapotable ( ?).



02) L’installation étant faite pour une semaine au Centre de Vacances « Clairevie » d’Argelès-Gazost, premier repas du soir entre Roubaisiens.

L’équipe est complétée par la famille d’André Lefebvre, dont Cyrille le petit-fils, qui était arrivée plus tôt.

      JOUR 1 LAC D’ESTAING

03) Les plus matinaux jouent les décontractés :

« 80 km et 2300 m d’élévation ? On a déjà connu pire ! »



04) Pour les autres il y a certaine tergiversation :

« On connaît de réputation le col du Soulor. Mais comment sont les cols des Bordères et de Spandelles ? »

05) Et voilà qu’avant même de partir Cathy fait le coup de la panne !

La crevaison se serait produite, la veille, dans la camionnette !

Ceci dit … ce sera le seul incident technique de la semaine !



06) Neuf Roubaisiens ont été mobilisés par le programme d’André Lefebvre.

De gauche à droite : Eric Fourez, Francis Lajus, Cathy Cuvelier, Philippe Cuvelier, Françoise Verstrappen, Christian Gillis, Bertrand Rohart, André Lefebvre et Bernard Lanssens.

07) La montagne s’attaque d’emblée.

Avec l’avantage, donc, d’un parcours « en étoile » et d’une bonne météo ensoleillée, valable toute cette dernière semaine d’août 2014.



08) Le site du Lac d’Estaing est de grande attraction touristique.

Ce lac naturel, dominé par de majestueux sommets pyrénéens, s’étale, dans le Val d’Azun, à 1165m d’altitude.

09) Une belle première ascension si l’on retient que le logement à Argelès-Gazost se tient à +/- 500 m.

Alors premier regroupement général et quelques photos pour se mettre dans l’ambiance d'amis cyclos en vacances.


      BORDERES SPANDELLES SOULOR


10) Une petite route de montagne permet de se propulser ensuite vers le col des Bordères.

11) Nouveau regroupement général puisque chacun monte à son allure.

Cette fois à 1156m d’altitude et tout va bien dans des Pyrénées que l'on découvre.



12) De là on file en direction du col de Soulor perché à 1474m.

Dans les Pyrénées, et notamment dans les Hautes Pyrénées (65) la signalisation répond bien aux préoccupations des cyclotouristes.

13) Les Roubaisiens, au col du Soulor, envahissent le parking occupé aussi par les vaches en liberté !.

Ne leur reste plus que le col des Spandelles à franchir.



14) La majesté des lieux … est tout bonnement majestueuse.

Que voulez-vous de mieux ?

15) Nouvelle route de montagne en perspective !

Elle laisse pantois tout bon cyclotouriste :

« Une autre manière de faire du vélo de loisir ! »



16) Puis le sommet du col de Spandelles (1378m), après une montée moins connue mais plus rude que celle du Soulor .

On se fait un plaisir d’attendre les moins rapides pour rentrer ensemble à Argelès-Gazost.

17) La première étape se termine avec une fête villageoise … presque de circonstance :

Une « course de mulets » ?

Non, cela n’autorise pas une comparaison !



18) Les 9 Roubaisiens sont bien rentrés … après avoir bien chevauché sur leurs fiers destriers !

L’heure de refaire la « course » du jour.

      JOUR 2 BARONNIES

19) Programme corsé ce 2e jour avec deux petits cols des Baronnies, près de Bagnères de Bigorre, avant d’attaquer le Tourmalet via Sainte-Marie de Campan.



20) On quitte Argelès-Gazost en douceur via cette « voie verte » qui a pris la place d’une ancienne ligne de chemin de fer.

21) Les premières rampes ménagent maints agréables moments brisant la monotonie d’une longue montée.

Ainsi le croisement de troupeaux de bovidés consentant à partager la route…



22) Puis l’occasion de souffler au col de Saoucède à 835m.

« Petit col d’échauffement » avait rassuré l’organisateur, André Lefebvre.

23) Et alors l’occasion de casser la croûte avant d’avoir faim.

Règle d’or de cyclote expérimentée, même si elle découvre, elle aussi, les lointaines Pyrénées.



24) Découverte du petit village de Labassère de 248 habitants.

Labassère doit son nom au matériau qui a fait sa renommée : « labasse » ou ardoise.

De plus, de 1800 à 1991, on y exploita une eau sulfureuse dont les vertus thérapeutiques furent mises en évidence par le curé Pédefer.

25) La mi-journée étant atteinte, une terrasse de Bagnères de Bigorre est bienvenue.

Avant le plat de résistance qui complètera cette étape de 102 km totalisant 2743m d’élévation.


      LE TOURMALET 2115m


26) A la sortie de Sainte-Marie de Campan, un virage à droite met au pied du mur.

C’est le col du Tourmalet, via la station de la Mongie, qui s’annonce, à 17 km de là.

27) La signalisation départementale a le chic pour mettre du piment à l’aventure cycliste.

Nul ne peut l’ignorer :

la route du Tourmalet est inscrite au patrimoine historique du Tour de France.



28) La chaleur du jour ne va pas simplifier les choses.

Pour rappel le Tourmalet depuis Sainte-Marie de Campan (850m) c’est :

1268m d’élévation en 17 km, soit une moyenne de 7,4%.

29) Alors la fraîcheur de l’eau du torrent est plus que tentante.

Mais, prudence, se contenter d’un rafraîchissement, pas prendre un bain !



30) Panne d’envie touristique ?

« Les Cascade d’Arises (3 minutes à pied !) …, une autre fois ! »

31) Alors que tout le groupe a souffert, le photographe de service se contente d’une grimace !

Celle du bonheur de Francis … au sommet du col du Tourmalet : 2115m.



32) Puis photo devant la statue cycliste dominant la route :

« Le Tourmalet, on l'a fait ! »

33) Quelque chose de grand au palmarès des cyclos !

De là, via Luz Saint-Sauveur, il n’y a plus qu’à descendre jusqu’au « Clairevie » d’Argelès-Gazost, en vallée des Gaves.


      JOUR 3 GAVARNIE


34) Préparatifs de départ pour l’étape (90km, 3394m d’élévation) la plus spectaculaire du séjour.

Avec, au-delà de Gavarnie, le col des Tentes prolongé jusqu’au Port de Boucharo frontalier.

Sans parler d’un aller et retour au Cirque de Troumouse.

35) Accéder au Cirque de Gavarnie n’est pas un problème pour nos cyclos qui se régalent déjà du décor.



36) Ensuite, dans un paysage coupant le souffle, la montée au col de Tentes (2207m) est difficile.

On s’y élève de 800m sur les 10 km au-delà de Gavarnie.

37) « En montagne on aurait besoin d’un plus petit (développement !) … qu’on n’a pas ! »



38) Puis 1,5 km plus loin, c’est la frontière espagnole, au Port de Boucharo (2273m).

Pour y privilégier le Parc Naturel, la route est « dé-macadamisée » et réduite à une piste.

De ce lieu, vue sur le Taillon et la Brèche de Roland …

39) Au retour, à la hauteur du village de Gèdre un crochet avait été prévu pour visiter le Cirque de Troumouse.

On y accède par une route à péage … gratuite pour les cyclistes.



40) Cathy et Philippe furent les seuls à s’offrir cette montée jusqu’à 2200m débouchant sur un très large cirque glaciaire.

Plus large et plus élevé que le très fréquenté Cirque de Gavarnie.

41) Au soir de cette journée aussi somptueuse qu’éprouvante, tout est calme à Argelès-Gazost.

Chut, les cyclo(te)s … dorment !


      JOUR 4 AUBISQUE 1709m


42) La nuit ayant été réparatrice, c’est joyeux et plein d’entrain que partent à l’assaut du col d’Aubisque nos valeureux Roubaisiens.

Par Laruns et Gourette, ce sera l’étape la plus longue de la semaine : 123 km et 2488m d’élévation.

43) Célèbre par ses Grottes, le village de Bétharram arrête les pèlerins avec son sanctuaire marial, plus ancien que celui, voisin, de Lourdes.

Ce sanctuaire baroque du XVIIe fait face à un calvaire du XIXe restauré.



44) Nos bons pédaleurs auraient pu, descendant facilement et pieusement en longeant le Gave, s’agenouiller à Lourdes ?

45) Faute de quoi, ils sont condamnés à ahaner jusqu’au sommet de l’Aubisque.

ND de Lourdes pardonnez-leur, car :

« Plus le cyclo grimpe, plus il s’élève ! »



46) Tout le monde se trouve déjà au sommet de l’Aubisque à 1709m.

A partir du village des Eaux-Bonnes ce furent 12 km sans répit pour une élévation de 989m à 7,1%.

Puis roue libre jusqu’à Argelès-Gazost par le versant est, moins pentu.

      JOUR 5 CAUTERETS

47) Etape plus courte (65 km, 1783m) en direction de Cauterets qui sera ville étape du Tour 2015.



48) Abordable, la montée se prolonge, au-delà de la cité thermale (rhumatisme) par le Val de Jeret.

Jusqu’au lieu dit "Pont d’Espagne".

49) L’occasion de constater les dégâts des eaux du Gave déchainé en 2013.

Plusieurs routes effondrées ont dû être reconstruites.



50) Un Gave désormais assagi mais toujours un torrent impétueux.

Et donc menaçant !

51) Plus haut, jusqu’au Vignemale (3298m), point culminant des Pyrénées françaises, à la frontière espagnole, n’est possible qu’à pieds !

Plus simple de redescendre à Cauterets et d’y faire étape … en attendant le Tour !



52) Puis balade tranquille sur la voie verte voisine du Centre de Vacances Clairevie.

Pour se refaire une santé avant une soirée de gala en ville d’Argelès.

      SOIREE DE GALA

53) La troupe roubaisienne se retrouve en ville où une table a été retenue à l'enseigne de …"Au fond du Gosier" !



54) Restaurant chaleureux où l’on va déguster une « Garbure sublime », d’après André Lefebvre qui s’y retrouve en famille.

55) Famille élargie au groupe roubaisien après les 5 étapes de pédalée entre amis.



56) Soirée de fête aussi, puisqu’on fête, justement, l’anniversaire de Françoise !

57) Oubliant un peu vite Françoise, les pédaleurs débusquent Roger Devlaeminck et Lucien Van Impe … qui pensaient manger incognito !

On rappelle à l’ex- Gitan, qui ne peut refuser un « selfie », ses 4 victoires à Roubaix.

Et l’ex Ouistiti des Cimes d'expliquer qu’il parraine le Climbing for Life du lendemain.


Une organisation de Golazo avec 2200 cyclos venus de Flandre.


      JOUR 6 MONTEE HAUTACAM


58) Alors que le temps de la semaine a été superbe, la brume gâte le dernier jour.

Alors l’équipe roubaisienne se limitera à une montée de Hautacam (1635m) débutant à la sortie d’Argelès.

59) Mais ils ne seront pas seuls en route car s’y retrouvent aussi les Flandriens engagés à « Grimper pour la Vie ».

Ce qui vaut à Françoise l’honneur de se retrouver, un temps, en tête d’un fameux peloton !



60) Puis, à Philippe, d’être sacré « Meilleur Grimpeur » du Vélo Club, à la station d'Hautacam (1635m)... et ailleurs!.

D’autant plus que le tableau affiche 0h 46mn 34s pour l’ascension de 14,5km élevant de 1170m à 8% !

      LES 9 PYRENEENS

61) Ainsi se termine le compte-rendu du séjour à Argelès-Gazost.

Avec les photos rassemblées par André Lefebvre, l’organisateur.




Une belle aventure de voyage comme il en existe dans de nombreux autres clubs cyclos.

Car rien de plus beau qu'un voyage à vélo!


.

Pour voir ou revoir les Roubaisiens dans les Alpes en 2013 ...
CLIQUEZ ICI


- Pour voir ou revoir les Roubaisiens dans les Pyrénées en 2011 ... CLIQUEZ ICI


- Pour voir ou revoir les Roubaisiens dans les Pyrénées en 2010 ... CLIQUEZ ICI


.


Haut de page

©2007 Contact : tignonaWebmestre BrèvesVELOReportagesVoyagesArchivesVTTLiensAccueil