73) On pourrait se tenir en permanence au parking des mastodontes.

Les bikers à l’arrêt s’y voient tous … ramassés à la pelle !

74) Et cela avec l’avantage et le plaisir de se retrouver dans la même pelletée.

75) Mais il faut bien quitter les lieux et poursuivre le chemin.

76) Chemin qui passe par un supplément de carrières d’exploitation pour ceux du 45 et 55 km.

77) En laissant derrière soi le parking aux mastodontes qui retourneront au front de taille dès le lendemain … de l’armistice.

78) Lente remontée au niveau de la surface.

Au moins cette année les chemins furent-ils généralement secs et praticables à deux roues.

79) La sortie de la principale carrière s’annonce avec le poste de ravitaillement.

Il est installé au niveau de surface, à proximité de la chaussée menant de Tournai à Antoing.

80) L’affluence dépassant les espérances, le ravitaillement a le mérite de rester actif à l’heure des moins rapides.

Du mérite aussi pour le biker qui, interrompant sa pédalée, prête main forte à l’équipe du ravito.

81) Comme dans les tranchées avant de repartir au front ( ?), les derniers arrivants se partagent les biscuits de survie …

82) Cas particulier ici, le poste de ravitaillement est aussi un poste de lavage des machines.

Sage précaution car la boue calcaire, même peu présente, est très abrasive

83) Y compris pour les vêtements qu’il faudra laver au plus vite … chez soi.

Le poste de lavage des camions est évidemment hors service.

84) A ce moment, si l’on a vu le plus exceptionnel, on est loin d’avoir tout vu.

A droite pour la carrière Lemay puis la friche dite du Vignoble ramenant à Vaulx …

85) Tout va tellement bien que, midi approchant, ce groupe de bikers en costume bleu ravise une belle grosse pierre bleue en bord de carrière :

« Comme Pierre, sur cette pierre j’assoirai mon derrière ! » décrète l’un d’eux.

Ceci avant que son copain ne sorte la baguette, le sauciflard (« fait maison ! ») … et le pinard.

86) A Bugnicourt, village de 1000 habitants dans le canton d’Arleux, le VTT prolonge la fête municipale dédié au Bœuf bleu, autrement dit « Bugnus et tio beu » !

D’où le renfort regroupant la joyeuse troupe.

87) Les gobelets étant également sortis du sac, chacun aura droit, comme en 14 avant l’assaut, à sa ration de vin rouge bien frais.

Et le photographe aussi !

88) Après quoi, il suffit de se souhaiter … une bonne santé !

89) Puis souhait de bonne continuation aux bikers qui filent leur chemin vers la carrière Lemay.

90) On suppose que les « bleus » du VTT Bugnicourt auront forcé … comme des bœufs (c’est à dire lentement mais sûrement !) pour rentrer dans les délais.

91) Ces bikers, portant les couleurs de l’équipe nationale belge de cyclisme, reviennent de Vaulx pour la partie finale de la Randonnée des Carrières.

92) Le chemin tracé remonte alors l’Escaut venant d’Antoing.

93) Tout modeste, le panneau des longues distances invite à rester près du fleuve.

Mais la tentation est forte de se rabattre sur le « 25 km » pour rentrer plus vite au stade.

94) La voie de l’Escaut offre cet ultime divertissement.

Pourquoi les bikers d’Erquinghem sur Lys passent-ils par la fenêtre, au risque de tomber dans un buisson ?

95) Pour éviter le pire, pardi !

Même si ce fut d’extrême justesse.

96) En l’absence d’ascenseur, n’était-il pas plus simple … de descendre l’escalier ?

97) A l’arrivée, le passage au lavage des machines, même sur un parcours moins boueux que redouté, ne sera pas un luxe.

Le matériel avec huit lances est disponible.

98) D’un côté, la firme Bike 7 a beau jeu de démontrer que son « Clean », à vaporiser à même la boue, rend plus facile et plus efficace le lavage à l’eau.

99) Et de l’autre, la firme Bardhal a beau jeu de démontrer que son huile est la plus huileuse des huiles.

100) Le tout est alors, affluence oblige, de s’armer de patience.

101) Mais, qui nettoie bien sa machine néglige parfois son costume, à l’heure des prolongations.

102) N’en déplaise à la Côte d’Azur soumise à la pluie ce jour, la Randonnée des Carrières d’Antoing se prolonge sur une terrasse de plein air improvisée.

103) Avec un service de Djôle basécloise qui fait sensation à l’heure du réconfort.

104) Les gradins faisant face au terrain de foot et au soleil du jour favorisent aussi les retrouvailles roubaisiennes.

105) De même pour les « Tradeco » qui, portant l’huile du Centenaire sur l’épaule, tiennent autre chose en main !

106) Tout cela pour çà ?

En tous cas le soleil brilla, comme elles, sur la Randonnée des Carrières.

107) Puisqu’on leur doit le succès, revoilà les cyclos d’Antoing qui ont quitté, à peine une minute, leur poste de bénévole.