01) Paru pour l’été, le numéro 1 de 200, sous-titré « le Vélo de Route Autrement » avait déjà de quoi enchanter...

Pas moins de 116 pages de textes et photos (quasiment pas de pub) pour aborder des thèmes cyclistes variés mais hors compétitions.

Priorité aux pratiquants de belles virées et donc aux croyants dans les bienfaits du vélo.

02) Justifiant le titre insolite, l’éditeur Alain Puiseux et le rédacteur en chef Thiery Cerinato précisent :

« Un « 200 », par jour, c’est la distance pas si déraisonnable que cela pour voir du pays en allant, avec n’importe quelle sorte de vélo, d’un point à un autre ».

Avec, comme exemple, les « champions ordinaires » que sont les Cyclos d’Orchies capables de 200 BRM et même de Diagonales de France.

03) Le numéro 2 de 200 est en librairie depuis le 2 Octobre.

Avec,en format A4, une première piqûre (non, rien à voir avec la compète !) de rappel :

« Tous les bonheurs de rouler ».

04) Le sommaire passe des pratiques variées aux larges horizons sans négliger l’aspect ludique des paris cyclistes … a priori insensés.

D’où la remarque d’un lecteur du n°1 :

« 200 c’est un magazine à part, au ton décalé, qui amène un vent de fraîcheur à la presse spécialisée.
Des reportages chiadés qui passent allègrement de la longue distance au vélodrome, avec, pour ne pas me déplaire, de très belles photos. »

05) Les signataires de 200 ne s’inscrivent pas dans une pratique militante ou ordonnée par les Fédérations.

Mais ils prêchent par l’exemple, y compris du leur, et décrivent leurs états d’âmes.

Ainsi décident-ils de relier Sancerre à Saint-Emilion, soit 400 bornes en 24h.
Qui l’eut (grand) cru ?

Ce fut carton (de) rouge car, au bout des 7 pages, les pédaleurs avaient 440 bornes dans les jambes et 1h30 dans la vue.

06) Les deux pages suivantes, car nous allons reprendre ici toutes les rubriques dans l’ordre, s’appuient sur le leitmotiv de « 200 ».

L’éditeur (et rédacteur et même photographe) Alain Puiseux, de Marcq en Baroeul, le répète :

« Cette distance royale est plus facile à couvrir qu’il n’y paraît » !

Avis !

07) Vient alors la rubrique « Produits » où l’on donne un avis positif sur l’équipement qui a été utilisé dans les récentes aventures.

C’est donc du vécu plutôt que des fiches techniques.

Et toujours dans un style enjoué : « Notre cul c’est du douillet », à propos du garde boue pliable ASS Saver !

08) Autre double page technique. Cette fois avec du matos qui fait envie.

Ainsi les bagages Apidura qui firent le bonheur de Juliana Buhring, 4e au scratch et 1e femme de la Trans Am Bike 2014…

09) En plus de Julia, que le rédacteur mettrait bien dans les bagages ( ?), 200 accorde une belle place aux femmes pédalantes.

Dans la rubrique « Rencontrer », sous la plume de Gil Whitman présentation est faite, en 5 pages, de Barbara Buatois.

Une incroyable championne et recordwoman … en vélo couché.

10) Tous les espoirs sont permis avec la nantaise Sandrine Laporal (36 ans) qui, au terme de sa première année cycliste, échafaude une traversée nord-américaine.

Plus facile à dire qu’à faire ? Donc à suivre ...

11) 200 s’adonne ensuite à deux pages de « Belge attitude » avec une inattendue présentation d’un team bruxellois tout aussi inattendu :

les filles du (nouveau) magazine internet « Elles font du Vélo ».

Histoire de créer des liens ?

12) La Semaine Fédérale de la FFCT, avec 12000 participants, est évoquée dans le magazine 200, en deux pages, sous l’angle du « vélo à la papa », voire même du « vélo à l’ancienne ».

Comme si on ne pouvait pas avoir de l’âge et/ou de la famille … et être un cycliste d’aujourd’hui?
D'ailleurs le rédacteur en convient déjà:" Il ne faut pas se moquer du vélo de papa: il faut d'abord essayer de le suivre."

Reste à savoir si 200 parlera des brevets dominicaux organisés par les clubs.

13) 200 consacre 5 pages à « l’extravagante » Transcontinental Race Londres-Istanbul en suivant le Lillois et seul français, Samuel Becuwe, qui s’y est classé 11e.

Curieusement, pas un mot sur notre voisin (de Courtrai) Kristof Allegaert qui a, comme en 2013, remporté cette « épreuve ».

Cette année, sur 3827 km, en moins de 8 jours, contre 11 pour le valeureux Lillois.

14) La Transcontinental Race imposant à ses 86 participants un pointage … au sommet du Stelvio, 200 avait délégué son éditeur Alain Puisieux.

L’occasion d’encourager (mais pas d’assister car c’était interdit) Samuel Becuwe.

Et l’occasion d’y souffrir le martyre sur 200 bornes et en 14 pages poignantes!

15) L’aventure est-elle moins aristocratique quand il s’agit, comme le rapporte Thierry Cerinato en 6 pages illustrées, de parcourir 200 km en Strida ?

Soit surl’étonnant vélo pliable qui a déjà porté le lorrain Régis Fender à travers le Sahara en 2009 et jusqu’en Laponie en 2010.

16) Dans la rubrique « Nos montures » sont présentées, dans un style qui flirte entre la souplesse littéraire et la rudesse technique, trois vélos de choix.

En commençant, testé sur 450 km, par le Cyfac NERV2 qualifié de « dur au cœur tendre » !

17) Puis, of course, le très british Genesis Equilibrium T1 promu au rand de « Majordome ».

18) Arrive enfin, toujours en deux pages, « la bonne nouvelle » du, peu coûteux, Canyon Endurance 8.0.

19) Ces bonnes machines d’aventure sont nées quelque part.

Les plus « Vagabonde » sortent de l’atelier artisanal drômois de Patrice Drouin.

Du sur mesure, comme les 10 pages illustrées d’Alain Puisieux.

20) Nouvelle respiration avec, en 8 pages, l’invitation à rouler.

Cette fois avec l’intention de découvrir les châteaux Cathares (non, … pas du Qatar !).

C’était, signe des histoires vécues dans 200, sans compter les caprices météos et les aléas de la balade, même sur les routes de l’Aude.

21) Pour du vécu ce fut du vécu, 24h durant, car « 200 » avait décidé de s’aligner au Mans.

Non pas en relais avec toute l’équipe de rédaction. Seulement, donc en solo, l’éditeur Alain Puiseux. Avec l’assistance du chroniqueur Guy Maron paré pour les « pitstop ».

Un récit, heure par heure, haletant et 551 km parcourus, rapporté en 15 pages.

22) Incontournables Pays-Bas quand il s’agit de présenter le vélo de ville comme moyen de transport.

S’agit-il, là-bas, seulement d’une politique volontariste ?

23) Inévitable association d’idées ?

Après les 5 pages sur le vélo au quotidien néerlandais, 200 se fend, sous la plume d’Olivier Godin que l’on connaît aussi pour ses aventures en tandem à travers l’Afrique, de 6 pages présentant les antivols.

Pour désespérer les voleurs !

24) La rubrique « s’alimenter » commence prudemment...

Mais sûrement en suggérant, en 4 pages, de rouler bio dans la foulée de Christophe Berg.

25) Encore quelques pages pour la route ?

D’un côté l’annonce de l’Exposition Le Cycle qui se tient à Saint-Etienne, berceau de nombre de marques cyclistes, jusqu’au 5 janvier 2015.

Et de l’autre quelques réflexions sur un sujet capital qui empêche parfois de pédaler : « Faut-il se raser les jambes ? ».

26) On est sérieux ou on ne l’est pas ! La vraie question capitale c’est … comment s’abonner à 200 ?

En remplissant le bulletin d’abonnement, pardi!

Et en joignant 18€ (France) ou 22€ (Europe) pour 4 numéros par chèque ou via Paypal.

Ensuite … c’est roue libre, en attendant le N° 3, en kiosques le 30 Décembre 2014.