01) Tout était fin prêt aux alentours et à l’intérieur du complexe sportif Jacky Leroy à Flobecq, hormis cette table qui, visiblement, n’était pas à la bonne place.

Alors François prend l’initiative de mettre de l’ordre, suivi en cela par Moustache, le président des Audax Tournai.

02) Des Audax mobilisés en nombre pour l’organisation du jour qui, au départ de Flobecq, est donc éloignée de la base habituelle.

03) Si Flobecq a l’avantage d’être au cœur du Pays des Collines c’est aussi le fief de Thierry Monnier.

Ici aux côtés de José Lelangue, il est principal instigateur de cette organisation qui jumelle Randonnée et Marathon Vtt.

04) Thierry a comme alter ego François Destrebecq, responsable des Audax Tournai Bikers ici aux côtés de Joseph Tomme.

Particulièrement chargé de la communication, François a fait en sorte que la TransCollines soit inscrite au Challenge O2Bikers.

05) Inscription en remplissant une fiche pour bénéficier du chronométrage sur les longues distances de 80 et 100 km.

06) Puis passage à la caisse, toujours en distinguant la Randonnée (courtes distances) et le Marathon.

07) Avec des encouragements appuyés pour ceux qui, sur le 100 km, s’élèveront de 2140m.

08) Les différents parcours du jour, de 30 à 100 km, sont affichés.

Le lendemain dimanche il n’y aura ni chronométrage ni les redoutables 80 et 100 km.

09) Vérification au poste de chronométrage.

Chacun part quand il le souhaite puis ensuite se fera contrôler à deux reprises sans savoir où à l’avance.

10) Un mécanicien est disponible pour les derniers régalages :

« Les vitesses passent, mais pas bien ! »

Un petit coup de tournevis et tout va mieux passer.

11) Candidate au chronométrage, elle se pointe donc devant l’ordinateur pour un top de départ.

12) Mais avant cela, José Lelangue s’est chargé de marquer sa plaque de cadre rouge.

13) Et c’est parti, tout à fait librement.

Avec une moyenne qui tournera souvent autour de 20km/h.

14) Le temps sera sec mais les chemins portent la trace de la forte averse orageuse de la veille soir.

Ceci alors qu’on avait connu une quinzaine de jours sans pluie.

15) Il ne sera donc pas toujours possible, et d’ailleurs certains ne le souhaitent pas, d’éviter les flaques d’eau barrant certains chemins de terre.

16) Puis, à la sortie de Flobecq, c’est la pleine nature sur un chemin qui peine à trouver sa voie entre haie et champ de maïs

17) Les chemins, souvent en « single track », contraignent à se tenir roue dans roue.

18) Avec la négociation de virages parfois scabreuse en descente.

Surtout dans les zones humides et donc glissantes.

19) Rien de plus pittoresque et sportif qu’un chemin montant et étroit, en quasi sous bois.

20) .Première belle montée, à travers les branchages, sur un chemin parallèle à la rue Potterée.

Donc en direction, par des voies détournées, des hauteurs du Bois de la Houppe.

21) Arrive alors, ou enfin, le premier pallier marqué par une sortie de clairière en bordure de prairie … d’altitude.

Ici Philippe Collart, portant maillot "Bikers for Life", en pleine action ...

22) Puis, pour l’assaut final, c’est la forêt sommitale.

Avec de drôles d’oiseaux qui contournent la Réserve naturelle.

23) Décor vert à l’heure d’une respiration à pleins poumons et d’un débouché sur la campagne.

24) Ils ne sont pas encore très hauts les maïs qui ont laissé un double passage pour les roues des bikers.

25) A voir la décontraction du biker, le parcours de la TransCollines n’est pas si compliqué que cela.

26) Et, dans leur ton vert sur vert, les BCH s’autorisent un tempo quasi aérien.

27) Avant de poursuivre, en bons Bikers Club Hollain, une progression montante entre blés et maïs.

28) Décor fantastique que celui des champs de patates en fleurs.

29) Ici c’est le mauve qui est de mise, des deux côtés du chemin montant.

30) Ce qui valait pour les uns vaut aussi bien pour les autres, également condamnés à rouler roue dans roue.

31) Avec la langue du Biker, portant maillot « Replay », qui en dit long sur son amour des champs de patates.

32) Aux confins de Flobecq/Vloesberg s’annonce un chemin de traverse revendiquant le titre singulier d’ornière traduit par spoor.

C’est la voie à suivre selon le fléchage du jour.

33) Emporté par son élan, le premier biker prend à gauche.

Pour ne pas dire … à gauche toute.

34) Or lui et ses suivants sont contraints de faire demi-tour dans la prairie ouverte… jouxtant le dit chemin.

35) Cette fois, pas d’erreur, c’est le bon chemin … qui ne sera pas si bon que cela.

36) Pourtant cela commence plutôt bien.

Avec des bikers descendant au milieu des clôtures et des bovins.

Sans que l’on sache qui est devant ou derrière les fils de fer barbelés.

37) Mais, au boutde la descente, le creux a recueilli des eaux du violent orage de la veille.

Alors passage boueux.

38) Puis, illico presto, une remontée en ligne droite pour sortir de l'ornière.

39) Toujours le mystère de la clôture et du pâturage, mais en montée cette fois.

40) Les mêmes, de dos et en pleine ornière, en direction du sommet.

41) Comme en inspection pour la prochaine moisson, ce biker du Team Vtt de la Pévèle ne regrette pas le déplacement.

42) Puis la sortie du chemin dit de l’ornière pour un changement de décor.

43) Mais avant cela : bifurcation/splitsing.

Alors bon courage … à ceux des longues distances qui tournent à droite.

44) Et bonne chance à celui dont le cuissard fait référence à Goliath, l’un des principaux Géants d’Ath.

45) Arrive alors le site du ravitaillement du Bois de la Houppe, commun à toutes les distances, donc du 30 au 100 km et à toutes les allures, chronométrées ou non.

46) Le chrono n’empêche pas tout le monde de s’accorder un moment de répit.

47) Le stand ravitaillement est tenu par l’équipe de Mathilde qui s’est chargé du choix des victuailles.

48) Des victuailles variées allant du sucré au salé laissant pantois les convives.

De son côté Renelde a horreur des gobelets vides.

49) Là aussi, le mécanicien a de l’ouvrage pour régler les dérailleurs alors que les machines sont désormais boueuses.

Et alors que les bouteilles de Duvel sont bien en place!

50) L’aventure, bien balisée, va se poursuivre...

Sur les longues distances pour la plupart des participants …

51) Impossible de tout voir des beautés de la TransCollines.

On s’en tiendra ici au passage dans la Forêt Domaniale de Ten Bosse sur les hauteurs de La Houppe.

52) Avec une improbable entrée, étroite et quasi invisible, heureusement bien signalée.

53) Le chemin qui conduit au Bois est à peine plus large malgré un débroussaillage récent.

54) Puis la sortie du Bois marque la fin de notre aventure tandis que les autres continuent … en costauds.

55) A mi-distance pour le 80 km survient le contrôle ravitaillement … de Flobecq.

Marcus Varvennes y a pour mission de poinçonner, en guise de contrôle, les plaques de cadre rouge des bikers jouant le chrono.

56) L’occasion, aussi, d’un ravitaillement qui passe par un remplissage des bidons.

57) Et choix des biscuits pour les Fun Riders qui viennent d’Agnez les Duisans (62), à l’ouest d’Arras.

58) Passage sous le portique de départ qui est aussi celui d’arrivée sur le site du complexe sportif de Flobecq.

59) Réunion au sommet, en attendant le retour des Bikers costauds.

Avec Philippe Mettens (Quintine en mains, faute de roses), le Bourgmestre de Flobecq, qui est venu encourager le staff Audax Tournai.