J’ai eu l’honneur d’être invité par le Leuze Bike Club à la Roue de l’Amitié cher à Thierry Marichal. Ceci comme 26 autres « cylos », 27 sportifs et autant de coureurs élites, avec ou sans contrat. Parmi les « pros » tous les Wallons (sauf VDB) et quelques flandriens comme Bert Roesems, Wim Vansevenant, Koen Barbey…

Chez les cyclos, que des anonymes. Parmi les sportifs, des anciens coureurs comme Yves Godimus, Stéphane Hennebert ou Dany Dusausoit et des « tous coureurs » comme Michel Dubart, Jacques Calcus… Pour la première course j’étais associé à Maxime Montfort qui, en désormais vedette, allait remporter la course « gentlemen ».

01) On est dans un décor de course. Avec un podium où officie l’incontournable « speaker wallon », Freddy Havelange en compagnie de Georges Delfosse, président de l’organisation, face aux « cyclos » arrivés les premiers.

02) Les cyclos passent sur le podium, pour la signature de la feuille de route. En échange ils reçoivent leur numéro de dossard. Tout cela sous le contrôle du président du Leuze Bike Club.

03) Ces cyclos sont impatients d’apposer leur signature sur la case que désignent les préposés au contrôle des participations.

04) Le dossard 53 revient à Michel Paulet, cyclo de Vieux Leuze, qui connut ses heures de gloire, voici quelques années, en remportant le titre d’ « Empereur » de son club.

05) Le dossard, il faut l’accrocher dans le dos, même si les contrôles ne sont pas très stricts. Alors il y en a qui se trouvent une copine.

06) Dans la première course, en relais à chaque tour du circuit, il y aura deux féminines : Marie France Léonard et Annick Brunnel.

07) En catégorie « cyclosportifs », Michel Dubart porte, comme son épingleur, le maillot du VC Ath-Stormez, le club qui s’affirme comme l’un des plus efficaces du Hainaut.

08) Les coureurs arrivent ensuite. Dans l’ordre : Grégory Habeaux, néo-pro, meilleur « amateur » wallon de l’année, Mathieu Criquielion (fils de Claudy), Philippe Gilbert (FdJ) et Michaël Blanchy.

09) Jour de fête ou jour de course ? Tout le monde est là, à commencer par No Télé, la presse locale (Nord-Eclair, le Courrier de l’Escaut), les cyclos du jour et même le grand public. La foule n’est pourtant pas énorme, eu égard au « spectacle » que nous allons offrir !

10) Thierry Marichal retire son dossard. Bien entendu il est « N° 1 ».

11) Arrive aussi le néo-pro, Maxime Montfort, qui a confirmé (vainqueur du Tour du Luxembourg) son statut de grand espoir de notre cyclisme. Il sera mon équipier (ou l’inverse) dans la première course.

12) Alors on fait connaissance, avec beaucoup de courtoisie de la part de maxime. Sur la photo on se demande même qui a l’air d’être le plus fier.

13) Sur l’aire de départ les cyclos sont en attente, pour ne pas dire en admiration. Sur la droite Bernard Defontaines, cyclo lauréat des Picardes et journaliste à l’édition Valenciennes de la Voix du Nord.

14) Le speaker interview Bert Roesems le « grand » spécialiste belge du contre la montre.

15) Philippe Gilbert épingle son dossard. L’Empereur Michel Paulet en profite pour lui clamer son admiration. C’est la preuve que nos champions cyclistes sont à la portée de leurs supporters.

16) Eric Verbrugghe appose son autographe sur les clichés qu’a préparés un supporter très organisé.

17) Marc Fion, journaliste, s’identifie tellement à son associé, Frédéric Amorison, qu’il en porte le maillot et enfourche la machine. On verra plus loin que le vélo et l’habit … ne font pas le champion.

18) Jean Michel Maton, cyclo le dimanche matin, officie comme commissaire de course. C’est grâce à des bénévoles compétents comme lui que le cyclisme se déroule dans les règles de l’art.

19) Ludovic Capelle est aussi célèbre par son dilettantisme que par ses sprints ravageurs. Georges Delfosse n’en démord pas : « La victoire reviendra aux plus costauds »

20) Les coureurs profitent de la Roue de l’Amitié pour de bonnes conversions inter-équipes. A gauche Christophe Brandt (Lotto) face à … (merci de fournir son nom) du Crédit Agricole.

21) On a pris du retard pour le départ de 14h. Thierry Marichal donne quelques consignes à ses potes : « Allez-y à fond, mais faites gaffe dans le relais. Vos équipiers ne sont pas des pros. »

22) Pour savoir ce qui s’est passé durant la course, il faut profiter des photos de Moustache. Le départ est donné aux 25 coureurs présents qui vont faire un tour puis céder le relais. C’est parti.

23) A vélo, il faut savoir aller vite mais aussi savoir prendre le virage. Ici virage de pros.

24) Et là, quel spectacle, virage de cyclos !

25) Mais le plus beau est à venir. Disons que le virage, ici, est « cool ».

26) Cette fois vous avez le virage d’une « vedette »… qui ne deviendra jamais « pro ». Il penche le corps à contre-sens. Problème de vélo, ou quoi ?

27) Au bout d’une douzaine de tours, la course est déjà (ou enfin !) terminée. Victoire de Karl Janmart associé à Eric Hannuy qui en avait rêvé. Moi je suis enchanté de féliciter mon équipier : on est bien classé (je ne sais pas quel rang) et encore frais.

28) On a craint le pire pour Marc F., qui arrive aussi déçu qu’exténué : « Pourtant, quand j’étais jeune, je roulais encore bien. »

29) En revanche pas de problème pour Jean Delbecq et Guy Spreux. Ils ont roulé comme des dieux.

30) Pendant ce temps là, les coureurs (Mathieu Criquielion et Grégory Habeaux) attendent le départ de la deuxième course qui se fait en contre la montre par deux (coureur et sportif) sur un tour (1,5km).

31) Et c’est parti. Avec, ici, en action Vincent Cambier (jeune coureur) et Christian D’Heygere (inusable sportif). Meilleur temps pour Stéphane Hennebert associé à Bert Roesems.

32) La 3e course se déroule en ligne pour sportifs et associés coureurs sur une heure. A fond les manettes. Victoire de … Maxime Montfort (Tiens, tiens) associé à Dany Dusausoit le désormais vélociste de Beloeil.

33) Parmi les spectateurs de la course, Léo Cornu, le président du club cycliste La Pédale St Martin de Tournai. Léo annonce qu’il passe le relais à Patrick Waelkens après 20 ans de loyaux services. Sans lui, il n’y aurait plus rien pour les jeunes cyclistes à Tournai. Et les « dames » vont le regretter.