01) Au départ d’Audenarde (Oudenaarde) le Koppenberg arrive, en première côte, dès le 17e km pour ceux du 85 km.

02) En revanche pour ceux du 134 km, il arrive au 74e km tandis que les 4000 courageux du 245 km (au départ de Bruges) auront déjà parcouru 184 km avant d’arriver à son pied.

03) Le parcours des cyclos est donc différent de celui des coureurs qui enchainent des boucles dans le final.

En contrepartie la route des cyclos sera beaucoup plus fluide, notamment dans le Koppenberg, du fait de l’étalement.

04) Avec beaucoup d’énergie, en vrai « Mordu du Vélo de Wiers », David Mallet précède son garçon Nicolas aux abords de notre premier épouvantail.

05) Signe des temps, même si ce n’est pas un avantage sur un circuit routier, nombreux sont les vttistes à se lancer dans le défi que tout bon pédaleur, surtout s’il est flandrien, se doit de relever.

06) Signe des temps aussi que cette opportunité d’un « selfie » avec le panneau du Koppenberg.

Ne reste plus qu’à l’envoyer à tous les amis via les réseaux sociaux.

07) Suivant notre exemple, l’équipe du reportage officiel immortalise à son tour … l’auto-photographe.

Afin que nul n’ignore que ce jour il était bien au Ronde et, pour l’heure, au pied du Koppenberg.

08) La côte n’est pas longue avec seulement 500m.

Mais 9,4% avec un passage à 22% sur un étroit chemin pavé, c’est tout bonnement un épouvantail.

09) Même si cela commence "en douceur" pour sortir de Melden en prenant de la hauteur.

10) Ce n’est pas encore la grimace pour cette pédaleuse de charme portant la plaque 15621.

Le numéro de plaque permettra de la retrouver dans la galerie des photos officielles.

11) Audenarde aime le Tour des Flandres qui désormais arrive au cœur des Ardennes Flamandes.

12) Les cyclos de tous pays aussi aiment le « Ronde » même si la grande majorité est flandrienne.

13) Au milieu de la montée, la pente est telle que le moindre écart provoque un ralentissement avec, comme ici, risque de bouchon.

14) Alors, faute de pouvoir faire du sur place c’est la cabriole.

Les quatre fers en l’air !

15) Mais ici on n’est pas au foot avec le réflexe de chercher à gagner du temps.

Le réflexe du cyclo est de récupérer la machine qui redescendait toute seule !

16) Après quoi vient le moment de reprendre ses esprits sachant que « Plus tu pédales moins vite, moins tu avances davantage. »

N’est-ce pas ?

17) En fait la nouvelle disposition des parcours fait que les bouchons sont rares.

18) Alors il suffit d’être costauds, ou de disposer d’un développement adéquat, pour passer sans encombres.

19) Même si ce n’est jamais sans mal et donc avec application.

20) Sauf si l’on est doté de l’insouciance de la jeunesse vigoureuse.

21) Le sommet du Koppenberg se mérite. A condition de serrer les dents.

22) Alors arrive la perspective d’une ascension couronnée de succès.

23) Pas le temps cependant de contempler le paysage qu’on laisse de côté.

24) La signalisation pour les coureurs fait aussi le bonheur des cyclos :

Top Koppenberg, alors qu’il reste encore 9 « bergs » à escalader avant de revoir Audenarde.

25) Moment de récupération et de regroupement au sommet pour le team Ergo/Johan Museeuw.

Le Steenbeekdries est annoncé à 3,5 km.

26) Détente sur le plateau sommitale avec le portrait des candidats aux prochaines élections européennes, nationales et régionales du 25 mai prochain.

Bonne chance à « Joke » (Schauviege) dont la frimousse est une vraie promesse du CD&V.

27) Le peloton du Ronde des Cyclos s’internationalise.

A preuve ce couple de Japonais embarqué dans l’aventure du jour.

28) Moment de répit avec une descente bien venue qui impose cependant de rester vigilant sur des routes tortueuses et généralement étroites.

29) Au-delà du Steenbeekdries, Taaienberg, Kaperij, Canariberg, Kruisberg (à Renaix) et Hottonberg ... ,

passage devant le monument dédié à Karel Van Wijnendaele (1861-1961), le créateur du Ronde Van Vlaanderen.

30) Après la descente, large et rapide, sur Kluisbergen arrive le pied du Vieux Kwaremont.

Une longue côte qui serait facile si elle n’était d’un interminable pavé !

31) La disposition des lieux fait que l’attente des spectateurs de la course sera festive.

Ici à la « Caféetje » annoncé par un tableau de Nestens.

32) Pour les pédaleurs c’est un sentier de pleine nature dont on pourrait croire qu’il ne mène nulle part.

33) Alors le cyclo de Seclin s’arc-boute sur le guidon pour sortir du trou.

34) Avec vue du haut pour les spectateurs qui seront alors aux premières loges.

35) Nombreuses sont les dames sur le Ronde.

Pour pédaler ou pour officier comme bénévoles.

36) Passage devant la place de Kwaremont qui sera noire de monde pour le passage des coureurs.

Et les festivités d’attente.

37) Le replat au dessus du village est occupé par des chapiteaux géants dressés par des firmes qui reçoivent à l’occasion du Ronde.

Ici le luxueux chapiteau dressé pour 3000 invités par … Omega Pharma.

38) Moins cossu mais plus ludique le Powerzone de Lidl …

39) Arrive alors le sommet du Oude Kwaremont qui est toujours un moment clef de la course.

Avant dernière difficulté pour les cyclos du jour.

40) Prétexte pour souffler alors qu’un mobil-home, supporter Lotto-Belisol, a déniché un lieu de rêve.

41) Au tournant prochain tourment puisque le Paterberg est annoncé à 3,7 km.

42) Etape de liaison sur la bande cyclable de gauche de la route Renaix-Kluisbergen.

43) Petit coin de paradis (privé !) pour des supporters qui ont installé leur mobil-home et sont là … comme d’autres à la plage.

44) Une nouvelle et acrobatique descente conduit au pied du Paterberg dont les chiffres sont parlants :

400 m à 13% avec un maximum de 20%.

Le tout, de surcroit, étant pavé et quasi rectiligne.

45) Fallait changer de braquet avant le virage à angle droit car la montée est brutale.

46) Puis on est très vite (lentement en fait !) … dans le dur à mi-pente.

47) Les photographes officiels mitraillent à cœur joie.

48) Au point que le cyclo qui s’est efforcé de faire bonne figure craque juste après.

Il ne pouvait pas savoir que son renom serait ici immortalisé !

49) C’est dur et cafouilleux pour tout le monde.

Y compris pour ceux qui restent debout sur les pédales.

50) Arrive enfin le sommet du Paterberg dont la brièveté a quelque chose d’interminable.

51) Nouvelle séance de « selfie », sans se donner la peine de solliciter le voisinage.

52) Photographe « perso » pour David Mallet qui arrive au sommet de la dernière difficulté du jour :

« Le tout sans jamais mettre pied à terre ! L’entrainement à Manage a eu du bon !! ».

53) A cet endroit il reste encore 17,4 km avant l’arrivée à Audenarde.

Mais sans la moindre difficulté.

54) Alors c’est l’auto-congratulation avant l’heure entre père et fils, à savoir David et Nicolas.