48) Les pédaleurs auraient pu prendre le bus régulier ( ?) qui, partant de San Carlos, se rend à Juigalpa, le terme de leur prochaine étape nicaraguayenne.

Soit en direction de Granada, à deux pas de la capitale Managua évité et du lac Nicaragua principal objet de leur pédalée..

49) Fête à l’école puisque l’année se termine avec la remise des diplômes à tous les élèves méritants.

Après quoi … les cahiers au feu, au moins le temps des grandes vacances … durant la saison sèche.

50) L’église de Juigalpa, joliment entretenue, permet de rappeler qu’au Nicaragua la religion catholique touche, comme au Costa Rica, majoritairement une population fervente.

51) D’ailleurs c’est fête à la paroisse puisqu’on prépare Noël … au balcon, sachant que Pâques survient en pleine saison des pluies.

52) Pour suivre le droit chemin, suffit-il de méditer à l’arrière du camion : « Je suis la Vérité !, le Chemin ! et la Vie ! » ?

Question survie, les pédaleurs se méfieront tout de même du camion !

53) Peu peuplées, les campagnes ont un parfum aussi exotique que traditionnel.

Ainsi cette pauvre maison au bord de la route.

54) Avec la jeunesse qui profite du temps libre sur un espace qui l’est tout autant.

55a) Sur le bord des routes c’est aussi la collecte des régimes de bananes destinés à l’exportation.

55b) Ambiance dans la troupe qui a du s’arrêter devant une rivière profonde aux eaux bien chaudes.

Francis lance le défi de traverser à la nage !

56) Qu’à cela ne tienne :

l’organisateur Christian Differding n’a pas hésité à se jeter à l’eau lui aussi.

57) Tous deux auront le temps de se rhabiller avant que la troupe ne les rejoigne après la traversée du bac.

58) Il n’y a pas partout un bac pour franchir le cours d’eau !

Alors la camionnette d’escorte s’aventure prudemment pour détecter un passage à gué.

59a) Les pédaleurs en feront ensuite tout autant, sans problèmes :

c’est l’aventure !

59b) Une aventure parfois bien arrosée avec une terrible averse, comme normal même dans la saison dite sèche, typiquement équatoriale.

Cela ne dure pas, mais …

59c) Voilà donc une vue sur le Lac Nicaragua qui figure, avec 8000 km2, parmi les plus grands lacs d’eau douce de la planète.

On s’active au bord du lac tant pour la pêche que pour la lessive.

59d) Pêche parfois à l’arc qui mobilise la jeunesse sportive pas mécontente de ses petites prises colorées.

60) Il y aurait beaucoup à dire sur la ville de Granada, proche du Lac Nicaragua.

On y circule bien et l’on règle ses dépenses en Cordoba, la monnaie du pays.

Ce qui a obligé à changer une partie des « Colon » du Costa Rica.

61) Avec une journée libre pour les pédaleurs les vélos du groupe font bonne chère en profitant d’un repos bien mérité.

62) Le plus beau reste à venir avec la visite de l’île volcanique d’Ometepe.

Cette île trône au beau milieu du vaste Lac Nicaragua avec ses deux cônes dont les sommets flirtent avec la brume.

63a) La visite de l’île est au programme des voyageurs invités à s’embarquer pour une navigation de plus d’une heure.

63b) S’il n’est pas question d’atteindre le sommet, le programme de certains est de faire le tour du principal volcan.

Ce qui fut fait par Francis malgré une piste devenue infâme sur la caillasse et dans la brume.

63d) En bons touristes, on s’arrête aussi devant les devantures des marchands de souvenirs, à San Jorge.

64) Parmi les souvenirs envisagés, mais très encombrants, les hamacs colorés qui sont la spécialité de la ville bordière de Masaya.

65) Ces hamacs font parfaitement l’affaire des chauffeurs routiers qui s’accordent un temps de repos, bien au frais ( ?) sous leur mastodonte.

66) Des mastodontes qui se retrouvent bientôt doublant ou croisant les pédaleurs lancés sur un tronçon de la fameuse, et encombrée, Route PanAméricaine.

67) Nouveau passage en douane et nouvelles procédures tatillonnes prélevant quelques taxes douanières touristiques :

10 dollars pour sortir d’un pays et 10 dollars pour entrer dans l’autre.

Imaginez qu’on en fasse autant sur notre frontière franco-belge !

68) La suite du programme ramènera à San José mais après un détour vers Puntarenas sur la côte Pacifique.

Au prix du franchissement de cette crête montagneuse avec vue sur le lac.

69) Non sans un repos bien mérité à Rincon de Vieja.

Toujours dans un logement de bon confort.

70) C’est là que le nordiste Francis Provo est épaté de croiser un globe-trotter … portant le maillot Ekoï du Vtt Team de Pévèle.

Donc un Chti voisin !

Jérémie Geumetz, de Templeuve (F), est en effet un fameux baroudeur qui, parti d’Ushuaïa, remonte les Amériques jusqu’en Alaska.

71) Sa monture a déjà bien souffert mais résiste à coup de soudures.

Jérémie tient un journal de bord très réussi sur www.2rouesvagabondes.fr

72) A cheval sur leur monture, les cyclos voyageurs reprennent leur périple avec ardeur, quitte à envier les heureux cavaliers locaux.

73) Cette partie du parcours est d’autant plus difficile que le tarmac n'a pas encore revêtu une piste éprouvante.

74) La pente est d’autant plus rude qu’on a dépassé la deuxième semaine de pédalées quasi quotidiennes.

75) L’avantage des rudes montées qui atteignent les sommets éventés c’est de donner droit, ici sur 45 km, à de longues descentes.

76) Le regroupement se fera en bas autour de la camionnette d’escorte, toujours pleine des bagages.

77) Tout va bien, à condition cependant de passer sans encombre sur le pont de la rivière aux crocodiles gloutons !

78) Après quoi, c’est la côte du Pacifique dans la station costaricienne prisée de Puntarenas.

79) Peut-être prisée, mais pas très fréquentée à l’heure de l’accostage des voyageurs cyclos.

80) Tout juste convenait-elle aux surfeurs qui apprécient ses fameux rouleaux marins.

81) Obligation de s’incliner, cependant, quand le soleil s’y couche ainsi en majesté.

82) Les voyageurs aussi iront se coucher.

Mais pas sans une bonne restauration dans un établissement tellement ouvert qu’il sert à manger 24h sur 24 !

83) Et puis encore un bon dodo dans un établissement carrément chic, alors que le voyage se termine.

84) D’où les beaux rêves de Francis :

d’un côté l’une de ces grenouilles colorées qui croassent au Costa Rica et de l’autre le cyclo qui prend le parti de rire de sa 6e crevaison.

Pas loin du cauchemar !

85) La dernière étape, à travers une verte montagne, permettra de rejoindre le plateau de San José à plus de 1000m.

Et donc le point de départ au terme d’un sacré périple.

86) Francis Provo, pompier professionnel, ne manque jamais l’occasion de saluer les collègues des pays qu’il visite à vélo.

Ainsi ceux du Costa Rica et d Nicaragua :

« Toujours sympa ces gars-là. Et ils disposent d’un bon matériel de secours ! ».

87) Puis lui reviennent en souvenir des images colorées.

Comme celle-ci avec un perroquet Ara sur un arbre perché dans une pose familière.

88) Mais le plus beau il l’avait gardé pour la fin, alors que le voyage cycliste était terminé.

Il s’est rendu, en touriste, au sommet du volcan Poas, perdu dans la brume du premier jour.

Sous le soleil cette fois, au bord du cratère d’un volcan en activité.

89) Encore un beau voyage au palmarès de Francis complètement satisfait d’Alternative Cycle.