00) Le Costa Rica est un petit pays (51000 km2 et 4,6M d’habitants), traversé par une Cordillère Volcanique culminant à 3820m, bordé à l’ouest par l’Océan Pacifique et à l’est par la Mer des Caraïbes.

Au départ de San José, la capitale, le parcours cycliste file, en 21 étapes, vers le nord pour contourner d’est en ouest le Lac de Nicaragua, au Nicaragua, avant de revenir via la côte Pacifique.

01) Christian Differding est l’organisateur, avec sa société Alternative Cycle, d’autres voyages pour groupes cyclotouristes.

Avec des destinations qui ont beaucoup de succès comme celles de la Nouvelle Zélande et Cuba dont il porte ici le maillot.

C’est la première fois qu’il conduit un groupe au Costa Rica et Nicaragua.

02) Francis Provo, arrivé deux jours avant le groupe au rendez-vous d’Alajuela (près de San José), en profite pour faire connaissance avec la faune du Costa Rica.

Les photos sélectionnées ici sont de lui et de son collègue cyclo très efficace pour les gros plans.

Ici celui d’un toucan dans le parc Waterfalls Gardens.

03) L’oiseau bleu fait partie des 892 espèces de volatiles résidentes ou de passage répertoriées en Amérique Centrale.

L’une des plus familières aussi.

04) Puis ce papillon, également bleu, qui, comme d’autres de toutes les couleurs, ne sont pas toujours aussi faciles à apprivoiser.

05) Le premier contact avec les Costariciens se fait en ville sachant que sur les 4,6M d’habitants du pays la moitié se retrouvent dans et aux alentours de la capitale San José.

Une ville très animée au contraire des montagnes désertes et des villages à l’habitat rural disséminé.

06) Un peu de folklore en ville comme pour rappeler que les indigènes Amérindiens ne représentent plus que 1% de la population.

Laquelle population, hispanophone, est très métissée depuis la colonisation par les Espagnols et l’immigration forcée de Noirs Africains.

07) Le Costa Rica, devenu indépendant en 1820, a la particularité d’être l’un des rares pays du monde sans armée.

Ayant déclaré « la paix à la nature », le Costa Rica est devenu pionnier de l'écotourisme.

08) En revanche, et en ferveur défenseur de sa nature, il s’est doté d’une importante police urbaine, omniprésente en ville, et d’une attentive police touristique, au service des visiteurs.

09) Riche en plantations de café, le Costa Rica bénéficie aussi, sous climat tropical humide, d’une flore aussi variée que la faune est colorée.

10) Alors on vit assez bien au Costa Rica même si le contraste reste important entre la ville modernisée et la campagne traditionnelle.

Café local préparé à l’ancienne dans les rues de San José.

11) Vue sur le plateau de San José pour Francis qui a rendez-vous avec le groupe réuni par Christian Differding à Alajuela, en périphérie de la capitale et près de l’aéroport international.

12) Ce groupe réunit des cyclos venant des quatre coins de France.

Cependant la plupart d’entre eux se connaissent pour avoir déjà participé à d’autres expéditions Alternative Cycle et/ou, comme Francis, pour avoir roulé ensemble la Route 66 aux Etats-Unis.

13) Le 30 Novembre, la première des 18 étapes fait entrer dans le vif du sujet.

Les routes seront très inégales et le relief souvent corsé.

Sans compter que la saison sèche peut être ponctuée d’averses et que la chaleur lourde marquera certains organismes.

14) Si l’on s’associe par petits groupes de niveaux et d’affinités, on fait confiance au « Road Book » et à 3 GPS pour gagner le terme de l’étape quotidienne.

15) Dans la troupe, équipée de vélos légers personnels ou de vtt de location, pédalent quatre dames.

Dont Colette qui ne sera pas la moins battante.

16) Une camionnette portant les bagages et conduite par un guide local fait office d’escorte.

17) S’il n’est pas riche en patrimoine archéologique comme d’autres pays d’Amérique Centrale (Mexique, Guatémala, …), le Costa Rica met à portée de pédale de nombreux sites naturels préservés dans ses Parcs.

Ainsi le volcan actif Poas malheureusement évité pour cause de mauvais temps.

18) Le cheminement se rattrapera donc avec d’autres volcans et d’autres merveilles aussi spectaculaires.

19) Ainsi les papayes qui s’accrochent à leur tiges maitresses réunies dans une plantation.

20) Bien mûr, le fruit jauni peut être délicatement épluché … avec un couteau de poche costaricien !

21) Cela donne si faim que tout le monde se retrouve au restaurant pour le repas du midi :

poisson, riz, banane et divers fruits ou légumes.

Sans problème pour la nourriture locale.

22) Et ne pas se laisser impressionner par les iguanes qui viennent réclamer les restes.

23) Si la route reprend ses droits, il faut parfois la partager avec les camions qui n’ont pas l’habitude de croiser ou de doubler des vélos.

24) Au pied des volcans, les terres riches du Costa Rica sont souvent préparées pour la culture des ananas.

25) Puis survient, droit comme un cône s’élevant à 1633m, le volcan Arénal, l’un des trois volcans les plus visités du pays.

26) Il est éteint mais sa stature en impose, même si un bon nordiste le prendrait pour un grand (10 fois plus grand !) terril de ch’Nord !

27) Afin que nul ne l'ignore voilà bien la preuve que le maillot du RC Comines 59 de Francis est passé au pied du volcan Arénal.

28) C’est au pied de ce volcan qu’a grandi, autour de son église, la cité de Fortuna.

29) Si le sommet du cône est inaccessible les contreforts du volcan donnent du costaud à pédaler.

30) Mal signalés au bas de la descente abordant le pont, les ralentisseurs en dos d’âne vont provoquer une vilaine chute.

31) Bien amoché, le cyclo voyageur n’aura pas manqué de courage.

32) Vraiment pas de tout repos cet interminable toboggan en pleine nature.

33) Et faire gaffe quand surviennent les poids lourds aux furieuses allures de trucks américains.

34) Complètement sympathique, en revanche, cette aubette proposant des fruits locaux en ravitaillement.

35) C’est la pleine saison des ananas.

Alors Francis ne s’en prive pas.

36) Mais on ne sait qui est le plus ragaillardi : la ravitailleuse ou le ravitaillé ?

37) Dans le champ d’à coté il y a de quoi inciter à la consommation.

A l’étalage de votre marchand de fruits, ses ananas viennent parfois de la province d’Upala.

38) A la culture se combine aussi l’élevage où s’active un jeune … cow boy !

39) Si, hormis le San Juan frontalier avec le Nicaragua, le Costa ne compte pas de fleuves, les rivières sont nombreuses.

Et les modes de franchissement sont divers : une passerelle ici …

40) Pas question de passer incognito : il y a partout quelqu’un pour surveiller le passage.

41) La pédalée est d’autant plus vigoureuse que le programme du jour est alléchante.

42) L’étape Upala-San Carlos se termine au Nicaragua après le franchissement du Rio Frio et après une halte dans un village Amérindien reconstitué à Los Chiles.

43) Face aux gringos ( !) des indiens descendant d’indigènes tentent de témoigner de leur culture ancienne.

44) La ville de San Carlos, au Nicaragua donc après un passage en douane tatillon, n’est guère différente des villages costariciens.

Sauf que les rues y sont revêtues par des pavés autobloquants.

45) Les moyens de transport en commun y sont aussi communs.

46) Plus classe est ce moyen de transport à cheval très courant dans les campagnes.

47) Quoiqu’il en soit le repos est bien mérité pour des voyageurs ayant mouillé le maillot.

Escale à l’hôtel San Francisco.