01) En cette journée grise mais épargnée par les pluies de la semaine, il faisait doux (8°) et encore bien noir sur le coup de 8h à l’entrée de la salle des Fêtes de Faumont qui allait être envahi par les adeptes du Chicon Bike Tour.

02) Monsieur Chicon en personne s’est allié au président et azu vice président du Vélo Club Faumont pour accueillir 1700 participants dont 900 bikers.

Cela faisait bien des voitures dans les parkings aménagés et les rues avoisinantes au centre de Faumont.

Donc beaucoup de monde dans un patelin de 2100 habitants.

03) Les cyclos de Faumont, ancien et nouveau maillot, savent accueillir et sont parfaitement organisés même si les invités vont bientôt être serrés dans leur salle comme les chicons en couche.

04) Sous la houlette du président Gilles Barbieux, les préposés faumontois aux inscriptions auront fort à faire pour enregistrer 877 Bikers, dont une majorité de non affiliés, et 271 Routiers qui ne croyaient pas pouvoir démarrer la saison si tôt.

05) Les bras droits du président et piliers du club, représentants les 64 bénévoles du jour, se tiennent derrière la table qui enregistrera 530 Marcheurs.

D’où un total exact de 1678 participants, proche du record de 2012.

Mais plus que les 220 courageux de 2013 sous la neige et dans les congères.

06) Les Antoiniens se sont partagés pour être aussi représentés à Faumont et ainsi annoncer leur VTT des Vieux Moulins (au sens propre et figuré !) du jeudi 29 Mai à travers le Pays Blanc.

07) Pour que nul ne l’ignore, le flyer d’information est méthodiquement distribué à toutes les tables par Donat.

08) Ceci tandis que, après 8h, les candidats à l’inscription commencent à affluer.

09) Le parcours qui laisse le choix entre les distances de 20, 35 et 45 km est clairement affiché.

Avec un ravitaillement annoncé du côté de Leforest dans la zone du terril d’Evin-Malmaison.

10) Pas de quoi surprendre les Roubaisiens Kathy et Philippe Cuvelier ou Gérard Colin qui notent aussi que leur retour, sur le 45 km, se fera par les hauteurs de Mons en Pévèle.

11) Pour les cyclos d’Escaudoeuvres la question est de connaître l’état des chemins.

Pas de surprise il y aura de beaux secteurs boueux mais aussi de simples chemins roulants avec deux secteurs de relief en passages techniques.

12) D’où le petit coup de jus d’avant départ, gracieusement offert, pour se remonter le moral.

13) Patience dans la salle pour les Vttistes de Bugnicourt, car tout le monde n’est pas encore arrivé et le jour n’est pas encore levé avant 8h30.

14) En arrivant tôt, ces marcheurs ont au moins épargné la distance des parkings lointains qui fut de l’ordre du kilomètre (à pieds !) supplémentaire pour les derniers arrivants.

15) Avec la harde des Renards des Sables, venus de Flines les Raches en voisins, la salle se remplit d’un coup.

16) Après les formalités groupées pour le bulletin d’inscription on les retrouvera bientôt à la queue leu leu, car tout le monde s’éclate sur les parcours.

17) Rencontre du président Gilles Barbieux avec le Lillois Erick Mizzi dont on apprécie, dans une pédalée de longues distances, les savoureux et réfléchis compte-rendu illustrés sur son blog des « Courons du Nord ».

A voir sur http://couronsdunord.blog.lemonde.fr/

18) Les Renards et Renardeaux, sortis de leur tanière, vont s’élancer sur les chemins de terre de la Pévèle en direction des terrils aussi voisins des leurs.

Et qui nous attendent pour leur randonnée du 16 Février.

19) Monsieur Chicon vient les prévenir qu’au lever du jour le début du parcours ne sera pas triste du tout.

20) Si le premier kilomètre à travers champ avait été plus confortable que prévu du fait d’un chemin de terre retapé par la commune, les choses se corsent sur le secteur des 2 et 3e kilomètre.

21) La plupart des Bikers s’y plantent comme des endives de pleine terre !

22) Le coude à coude pour essayer de tenir une bonne trajectoire se révèle périlleux.

23) Au point que l’un d’eux doit s’incliner.

Mais l’honneur du biker, toujours debout (et non de boue !), est sauf !

24) La perspective suivante sur ce chemin de terre, d’herbe … et d’eau, en faux plat montant, n’est pas des plus réjouissantes.

Vivement que la commune le retape aussi avec les résidus des prochains travaux routiers voisins.

25) Cela ne dure pas, du moins l’espère-t-on, lorsqu’on aborde le plat sommital.

26) C’était trop beau ? Maintenant c’est avec les dévers des grasses ornières qu’il faut jouer.

Et donc contrôler les dérapages.

27) En saison humide tout creux sur le plat donne un marécage qu’on tente de contourner.

28) L’idée est alors de contourner le marécage en s’aventurant dans l’allée latérale qui n’est pourtant guère moins spongieuse.

29) Puis finalement c’est l’obligation de retourner vers la bédoule des bédouleux.

30) Mais avec la fierté, quand on est spécialiste Vtt d’Orchies, de rester bien campé sur ses deux roues.

31) De même, avec une concentration maximale, pour le 100 Amis de Bléharies.

32) Après quoi les choses redeviendront normales.

On en a donc terminé ici avec la gadoue Chicon Bike.

33) D’un coup au pied du terril d’Evin-Malmaison, principale attraction technique du jour.

Après la fin d’exploitation en 1992, ce terril, dit 113, a été requalifié en 1997 puis aménagé pour l’accueil du public notamment avec une piste de schiste rouge baptisée Boucle des Trois Cavaliers.

34) Le tracé tortueux du Chicon Bike exploite au maximum l’ancien espace minier où la nature prend de nouveaux droits.

Pour le pédaleur l’accalmie sera de courte durée.

35) Le voilà, comme tout le monde, confronté à une furieuse pente conduisant à un premier palier.

36) Plus haut, il suffirait de se retourner pour bénéficier d’une sympathique vue sur Evin-Malmaison ancienne commune minière de 4500 habitants.

37) Mais pour l’instant la concentration est maximale et le développement minimal.

38) Pour atteindre le deuxième pallier les bikers n’auront pas le loisir de contempler le chevalement N° 8, heureusement restauré en 2011, qu’ils laissent sur leur droite.

39) Il faut s’arc-bouter et utiliser le petit développement pour atteindre le nirvana.

40) Ou alors se féliciter de bénéficier du 29 Pouces qui permet d’abréger les souffrances en zone technique.

41) Tout le monde n’a pas droit au même bonheur, même si plonger dans les herbes peut être hallucinant.

42) Bien suivre le fléchage du jour car c’est la deuxième fois qu’on atteint la plate forme sommitale du terril 113.

De quoi en faire perdre leur latin aux plus sages des Diables.

43) Une remontée qui avait surtout donné droit à une nouvelle plongée vers le bassin houiller du Pas de Calais douaisien.

44) Les bikers d’Annay sous Lens le savent bien, les bouleaux ont volontiers colonisé les versants des anciens terrils.

Alors tout juste ont-ils le temps d’évoquer leur 8e Rando VTT Annaysienne du 28 Février … sur les terrils lensois cette fois.

45) Une panne d’appareil photo nous ramène directement à Faumont. D’où cette photo de Gérard Colin pour conclure.

L’occasion d’encourager Gilles Barbieux qui, nous dit-on, est pressenti, en tête de liste s’il vous plaît, pour les prochaines élections municipales de Faumont.

46) Et un cliché d’archive pour rappeler que les 1678 participants du jour sont bien repartis avec le sachet d’endives promis à tous les méritants du Chicon Bike Tour.

Donc tout le monde est content sauf le céréalier qui n’a pas apprécié qu’on empiète, en sortant du chemin, sur ses terres emblavées.