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VOYAGE VTT VERS LES LACS ET VOLCANS DE PATAGONIE AVEC L'AUDAX ANDRE BINON 2013

900 km de Puerto Montt à Temuco (Chili) via Bariloche (Argentine)

du 10 au 23 Novembre 2013

Grand voyageur dans le monde, l’Audax Tournai André Binon a parcouru quelques 900 km en vtt entre les Lacs et les Volcans de Patagonie du nord. Avec un groupe de 15 bikers dans une organisation Red Spokes.

01) Après un atterrissage à Santiago du Chili, le périple de 13 jours cyclistes commence le 10 Novembre 2013 au bord du Lac Llanquihue par une étape partant de Puerto Montt.

Ceci en direction de l‘Argentine tout en pédalant entre les volcans et parfois en traversant les lacs de la partie nord de la Patagonie.



02) Pour ce périple André Binon a fait de nouveau confiance à la société britannique Red Spokes qui avait organisé son aventure au Tibet.

Le groupe de 15 pédaleurs, dont 5 couples, est mixte et international (Russes, Australiens, Américains, Britanniques … et Belges) mais d’expression anglaise.

03) La Patagonie, à cheval sur la frontière Chili-Argentine et couvrant le cône sud de l’Amérique du Sud, est immense.

Le périple Vtt se limitera à la partie nord matérialisée sur le haut de la carte par le cercle joignant Puerto Montt et Bariloche.

Ceci au cœur des Lacs et Volcans, à quelques 800 km au sud de Santiago et de la région parcourue par le Dakar.



04) Dans la troupe figure un compagnon belge en la personne du Nivellois Claude Quennot, ici en maillot blanc, qui avait déjà partagé avec André Binon une pédalée cyclotouristique sur les rives du Danube.

05) Durant ce voyage itinérant de 11 étapes, plus deux journées de repos à Bariloche et Pucon, le groupe sera assisté d’un accompagnateur argentin pédalant et d’un bus conséquent avec deux chauffeurs pour les bagages et l’intendance.



06) La pédalée est libre sur des routes évidemment non fléchées.

Sauf que le réseau routier n’est jamais dense dans cette région de pleine nature et de faible densité de population.

De plus, pour des raisons d’intendance, le groupe se reforme plusieurs fois par jour au cours d’une étape d’environ 85 km.

      Premières pédalées

07) Pour un cyclo voyageur aguerri comme André Binon, ce périple en Patagonie ne sera jamais très éprouvant.

Du fait de pistes justifiant le vtt mais jamais en très mauvais état et du fait d’une dénivellation jamais excessive alors qu’on traverse … la Cordillère des Andes.



08) Les premières journées ne furent pas les plus rassurantes car marquées d’abondantes et même frigorifiantes pluies.

Mais pas de quoi modifier le programme cycliste.

09) En chemin, le plus souvent sur de bonnes pistes non revêtues, chacun progresse comme il l’entend.

C'est-à-dire à son propre rythme de touriste cycliste.



10) L’esprit est à la cordialité et à la découverte.

Pas la moindre ambition compétitive !

11) A plusieurs reprises la pédalée sera interrompue pour un embarquement permettant de traverser un des nombreux lacs de la région.

Ou encore pour longer une rive alors que la route terrestre fait défaut.



12) Ce qui donne l’occasion d’apprécier le charme de villages pittoresques qui, comme Puerto Varas, sont devenus des petites stations balnéaires en bordure de lac.

      Journée type

13) La pédalée a beau être tranquille il faut savoir pédaler pour tenir la distance quotidienne et les immanquables dénivellations qui mettent à l’épreuve les moins entrainés.



14) Comment ne pas s’extasier, puis photographier, quand on se retrouve au cœur des volcans des Andes ?

Encore couverts de neige au sortir de l’hiver austral, certains de ces volcans s’activent sans prévenir.

15) L’arrêt est unanime pour le ravitaillement autour de la table dressée par l’escorte d’assistance.

L’accompagnateur cycliste argentin, ici en veste jaune, n’est pas le moins empressé à tester la qualité du ravito.



16) Le vélo retrouve alors des forces pour sillonner un vaste décor qui n’est pas sans rappeler celui des Alpes.

17) Arrive, au plus tard vers 17h, alors la fin d’étape pour un hébergement réservé le plus souvent dans un village disposant de « cabanas ».

Soit des bungalows de confort rudimentaire mais correct.


      Neige au soleil


18) De quoi se trouver dispos pour l’étape du lendemain même si le temps des premiers jours chiliens imitait celui de nos printemps pourris.

19) La 3e journée commence, sous un ciel plombé, par une piste récalcitrante en bordure de rivière.

L’étape doit conduire à la frontière Chili-Argentine en atteignant l’altitude maximale de 1022m.



20) En polyglotte qu’il est, André Binon n’a pas besoin de puiser longtemps dans ses connaissances de l’Espagnol pour traduire « Puerto Frias » en … « Porte du Froid ».

Il ne fait en effet pas chaud dans cette ancienne vallée glaciaire et l’horizon est parfaitement bouché à 600m d’altitude.

21) Et voilà que le col de Perez Rosales (1022m), à la frontière, est couvert de neige !

Il n’y a plus de printemps, même en Patagonie !!



22) Mais, heureuse surprise et vrai soulagement, le soleil se lève à l’est !

Il sera désormais chaque jour au rendez-vous du séjour en Argentine et lors du retour au Chili.

Avec autant de volcans que de lacs de Patagonie devant et autour de soi.

23) Tout va donc très bien pour les bikers qui apprécient toujours de retrouver aux endroits prévus leur bus d’assistance.

Avec l’occasion de se mettre en court et de ranger les vêtements de pluie.


      Visites à Bariloche


24) La randonnée suit son cours via des vallées occupées par des lacs alimentées par de nombreuses rivières affluant des versants montagneux.

Ainsi la route des 7 Lacs conduisant à Bariloche.

25) Pas fâché le lama qui se laisse caresser la tête !

Et pas fâché l’André, arrivé en tête à San Carlos de Bariloche!!



26) La journée de repos permet de visiter une ville qui, fondée en 1902, a grandi au point d’être une des plus grandes cités de Patagonie en Argentine.

D’où le drapeau argentin.

27) Parmi les particularités de Bariloche de nombreux magasins de « chocolats » dont la cité serait la capitale.

Dégustation et … comparaison avec le pays natal !



28) On est ici, en province de Rio Negro occupée par de récentes migrations européennes, avec une architecture en bois ou en pierre de style alpin.

      Pays Mapuche

29) Les étapes suivantes, via Villa la Angostura, San Martin de Los Andes et Traful, seront toutes aussi pittoresques et agréables à pédaler.



30) Toujours avec des paysages à couper le souffle quand on voit le tonitruant Tronador toiser du haut de ses 3491m le lac de Nahuel Huapi.

Et le Parc National du même nom.

31) Le défilé des bikers Red Spokes,de nouveau sur une route facile, n’est pas moins pittoresque.



32) Satisfaction totale pour André Binon qui avait bien fait de miser sur la Patagonie, en sa partie Lacs et Volcans des Andes.

33) D’autant plus qu’il se retrouve alors, dans la province de Neuquéen, en territoire Mapuche : « Territorio Mapuce ».



34) Les Mapuches sont descendants d’autochtones amérindiens décimés et remplacés par une population métissée se consacrant souvent à l’élevage.

Ici avec l’allure d’un « gaucho » qui en Argentine reste une figure emblématique de la Patagonie.

Au Chili ce serait un « huasco ».

      Espace printanier

35) Tout cela met en appétit les voyageurs qui ne manqueraient pour rien au monde la table de ravitaillement fidèlement dressée au bord du chemin.

Ici dans un décor de genêts en fleurs.



36) Car quitter l’Europe pour la Patagonie en Novembre c’est oublier l’automne pour profiter du printemps austral.

Les 4 saisons sont inversées aux latitudes voisines des 40/50° Nord ou Sud.

37) Ce qui favorise donc l’élevage de chevaux, plus ou moins sauvages, qui se contentent ici de curieux pâturages.



38a) Les eaux pures venues des montagnes andines alimentent des cours d’eau appréciés des salmonidés.

D’où la pêche ou l’élevage de saumons et de truites.

38b) Il est temps alors de reprendre de la hauteur, via des versants boisés et parfois corsés, pour rejoindre la frontière chilienne.



39) La route du Chili est facile à trouver.

Mais les bikers sont invités à profiter d’abord d’un dernier hébergement argentin, à San Martin de Los Andes.

      Retour au Chili

40) Les dernières étapes, jusqu’à la ville aéroportuaire de Temuco, seront donc, comme les premières, chiliennes via la région d’Araucanie :

« Bienvenido ».



41) Le passage de la frontière longue de 5000 kilomètres entre l’Argentine et le Chili est une histoire complexe entre les deux pays.

Par exemple et pour raisons sanitaires, ils interdisent le passage de « nourriture infestée », telles que fruits, légumes, fromages et viandes.

Pas de problème pour les barres énergétiques des bikers.

42) Les voyageurs vont alors traverser, dans la région d’Araucanie classée Parc national où ils prolifèrent, une forêt d’araucarias.

Ces conifères peuvent tenir plus de 1000 ans en atteignant 30 ou 40 m de haut.

L’araucaria est considéré comme l’arbre national du Chili.



43) Majesté des lieux en cette forêt dominée par le volcan Llaima (3125m) dont la dernière activité remonte à 2003.

Et occasion de considérer que, dans la diversité des paysages de l’immense Patagonie, la région nord des Volcans et des Lacs andins vaut bien celle des glaciers du sud-ouest chilien ou celle de la pampa steppique des plateaux éventés du sud-est argentin.

44) Du risque de séismes à partir des volcans, la population s’accommode en restant vigilante.

D’où la présence, au cœur même de la cité de Pacón où les bikers prendront leur second jour de repos, d’un sémaphore dont la sirène donnerait l’alerte.



45) Avec les salutations des petits Patagons et des petites Patagones bien encadrés par les maitresses d’école.

46) Journée de repos utilisée aussi pour apprécier la restauration de Pacón.

La cité est réputée être la capitale chilienne du tourisme aventure.



47) L’aventure se termine en un bouquet printanier à large dominante de genêts et de lupins en fleurs.

Le lupin, dans sa variété de couleurs, est fleur typique de toute la Patagonie.

48) Pour André Binon c’est donc un nouveau beau périple, dans une partie du monde qu’il ne connaissait pas encore, qui se termine en beauté.



49) Une aventure bien orchestrée qui se termine joyeusement, à Temuco, pour tous les membres du groupe international :

« Au revoir » !



N’est-il pas heureux de voir à quel point le vélo peut faire voyager ?


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Pour voir ou revoir l'extraordinaire périple d'André Binon au Tibet en 2009 ...
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