80) Sans doute pas seulement pour le confort des bikers, l’espace dédié au parking des camions et pelleteuses d’extraction a été revêtu.

Donc moins de gadoue en cet endroit où de nombreux « touristes » vont s’arrêter.

81) Impossible en effet de participer à la Randonnée des Carrières sans profiter du décor insolite qu’elle offre dans une occasion unique par l’intermédiaire des Cyclotouristes d’Antoing.

82) De nouveau les appareils de téléphonie entrent en action pour transmettre au plus vite les images du jour.

83) Photo archi classique de tout le groupe posté dans le même godet.

En action, la machine aurait tôt fait de gober tout cru le groupe de bikers, fussent-ils Lillois comme c’est ici le cas.

84) A cet endroit les bikers ne sont pas au fond de la carrière qui ne se visite pas.

Les chiffres du Garmin 800 indiquent 75 m au sommet du terril et – 27 au parking des machines. La dénivellation de la descente en quasi continu fut donc de 102m.

Soit presque l’équivalent d’un Mont Saint-Aubert (123m).

85) Selon la distance retenue (20/30/40/50 km) la dénivellation totale sera 2 ou 3 fois supérieure.

PS. Merci à qui fournirait des chiffres précis!

86) Pour sortir du trou en suivant le fléchage longues distances, la rampe, de 200m avec un virage serré, dépasse les 10%.

87) Ce qui justifie la satisfaction et les salutations de ceux qui arrivent au sommet.

88) Et qui donne, en guise de récompense, cette vue superbe sur le site des machines où les bikers suivants sont réduits à l’état de fourmis.

89) Alors, (tel Narcisse ?), le biker cherche à se complaire en mirant son portrait boueux dans l’eau d’une flaque qui ne l’est pas moins !

90) Mais la plupart des pédaleurs ne s’embarrassent pas de sentiments équivoques et foncent dedans !

91) Avec parfois, comme celui-ci qui lève les pieds, le souci d'épargner ses petits petons.

92) Avec son parcours d’exception, l’organisation a prévu un poste de lavage au poste de ravitaillement.

93) Il s’agit en effet de préserver les machines d’une boue corrosive comme le ciment.

Le prix à payer pour traverser les carrières d’Antoing.

94) Attention supplémentaire des organisateurs, chacun peut badigeonner d’un peu d’huile la chaîne du vélo.

95) Tout ceci ne doit pas dispenser de profiter du poste de ravitaillement proprement dit.

96) A cette heure-ci la plupart des 1064 inscrits sont déjà passés et la variété des mets n’est plus si grande.

97) Le parcours du 30 km et des distances supérieures ne se termine pas avec les carrières d’exploitation.

Une nouvelle aventure est programmée.

98) Les Bikers se retrouvent dans un autre espace de la Carrière Lemay qui est en friches et qu’on appelle les Vignobles, tout près de Vaulx.

99) Il s’agit d’un espace plat où l’on roule parfois sans problème sur terre ferme et en terrain découvert.

100) Ainsi la fine équipe des filles, dites de Saint-Sauveur, peuvent-elles s’en donner à cœur joie.

Sur terrain sec !

101) L’aventure se corse un peu sur un passage franchement boueux qui colle aux basques.

102) Puis on retrouve une sorte de sous bois sur une friche colonisée par la végétation.

103) Sur un sentier étroit et franchement gadoueux qui rend aléatoire le pilotage.

104) Surtout si de petits obstacles plus ou moins naturels tourmentent le passage.

105) De quoi ravir ceux qui apprécient, et les jeunes en raffolent, les parcours techniques.

106) Sans compter que le décor peut être superbe :

bikers entre les bouleaux du jour férié avant de retrouver le boulot du lendemain.

107) La sortie du sous bois ménage une belle surprise avec ce talus abrupt sur terre très meuble.

108) Dérapage et freinage des quatre patins sur deux pieds pour éviter la cabriole.

109) Puis la descente exemplaire de celle qui, dans le groupe, … n’avait pas froid aux yeux !

110) Ainsi se quitte le hameau des Vignobles que l’on reconnaît comme proche des carrières avec ses maisons en pierres.

Et non en briques qui seraient indignes des "roctiers" (= travailleurs de pierres).

111) De retour aux limites d’Antoing, les parcours reprennent la direction de l’Escaut en s'immiscant entre les quais de chargement de matériaux.

112) A la faveur d’une énorme flaque on se croirait déjà dans l’Escaut.

113) Pas de révolte chez ceux qui passent près des gravillons attendant leur chargement sur le Bounty.

114) Sur un parcours très bien fléché les indications de séparation de parcours parurent un peu sommaires.

115) Ce qui n’empêcha cependant point d’arriver à bon port.

Ainsi qu’en attestent ceux qui ont pris place, trophée en mains, sur les gradins du stade d’Antoing.

116) D’autres, préférant l’abri du vent aux rayons du soleil trop timide, prennent leurs aises dans le petit chapiteau jouxtant le hall d’accueil.

117) Dans le dit hall qui fait aussi office de buvette, l’affluence est à son comble comme en atteste cette photo tirée du blog de Gérard Colin :

http://gcolin.jalbum.net/Cyclos/2013/Novembre/11.11Brevet_des_Carrieres/index.html

118) Affluence parfaitement réchauffée par la soupe servie en accompagnement de tartines garnies à tous les combattants bikers du jour.