Les adeptes du VTT se recrutent parmi une « clientèle » plus jeune que sur la route. La pratique peut être aussi très sportive mais la majorité des Vttistes viennent pour le « fun », la détente et l’effort dans une nature fuyant la circulation. Apparu dans les années 1980 le Vélo Tout Terrain a certainement sauvé le cyclisme en attirant une nouvelle génération de cyclistes. Il n’est pas rare que le Vélo Tout Terrain se retrouve ensuite sur la route.

A l’image de beaucoup d’autres clubs « cyclos », les Audax de Tournai (dont certains sociétaires ne pratiquent que le Tout Terrain) ont programmé une randonnée VTT. Ce qui permet aux « bikers » de bénéficier d’un calendrier fédéral bien achalandé. La Jubaru Biker’s démarre la saison d’hiver en profitant du savoir faire de Marc Varvennes qui connaît tous les sentiers du Tournaisis.

01) Au départ de Warchin (sortie 33, Tournai-Nord) les VTT prennent d’emblée la direction de Mourcourt célèbre pour sa « Montagne ». Mais c’est par le Rougefort que les Vttistes prennent de la hauteur et roulent à travers champs.

02) Parmi les adeptes « sportifs » on reconnaît ici, en rouge, Pascal Willocq qui pratique aussi bien sur route que sur les chemins quand il ne joue pas les entraîneurs de son cycliste de garçon.

03) Pour Julien Depessemier, en maillot Jowan de son club Pédale Saint-Martin, l’ambition cycliste est telle que toutes les occasions de s’entraîner sont bonnes à prendre. Voilà un « aspirant » (il n’a que 12 ans) qui promet. Déjà qu’il roule plus vite que son passionné de père.

04) Sur les flancs du Mont Saint Aubert, les VTT roulent en file indienne en profitant du « sillage » de la roue des tracteurs.

05) Sous la vareuse des maillots Cycles Clément vous croiserez des centaines de cyclos. Mais ici c’est Pascal Clément, le vélociste de la Chaussée d’Audenarde à Tournai, que nous avons surpris en plein effort. Il revenait du Roc d’Azur où, avec Sylvie sur le tandem, il a participé à la célèbre course.

06) Quand l’orientation du soleil s’y prête, le photographe n’hésite pas à prendre de dos les vélos. Impression d’effort dans un environnement tranquille.

07) En revanche, à certains moments, l’encombrement est spectaculaire. Pas facile de se doubler surtout si, comme on le voit à droite, un piéton en balade (c’est son droit !) reste sur le sentier (toujours son droit !).

08) A la veille de la Tousaint, la Jubaru Biker’s réserve des passages particulièrement colorés. Comme ici à la sortie du sentier qui conduit à la Croix Jubaru.

09) Le passage devant la Croix Jubaru est évidemment obligé. Photo Moustache.

10) Arrive alors le très attendu ravitaillement pour tous les parcours, situé face à la Grignotière. Donc sur le versant Nord du Mont Saint-Aubert. Belle animation sur place avec biscuits à volonté par la grâce de José Van Hulle.

11) Le stand, en présence de Christian Noullet, est tenu par Paula et Jean Pierre Dupriez, Jean Pierre et Jacky Leblanc. Cette année, sous le beau temps, tout est simple tant pour les ravitailleurs que pour les participants.

12) Situé à la croisée des chemins, le ravitaillement voit défiler aussi bien les marcheurs que les cyclos du dimanche et les vttistes de l’organisation. Plus inattendue fut la visite d’un groupe de cavaliers qui visaient aussi le Mont Saint Aubert. José Van Hulle n’a pas résisté : il y avait du pain d’épice pour les chevaux qui ont beaucoup apprécié.

13) Pour ne pas être en reste de générosité, Jean Pierre Dupriez, lauréat de Paris-Brest Randonneur et de l’Européenne Audax, s’est appliqué à ravitailler les cavalières. Elles ont beaucoup apprécié.

14) Mais, pour atteindre le sommet du grand parcours, le ravitaillement ne fut pas suffisant pour tout le monde : « On n’est pas des bœufs », qu’ils disaient.

15) Sur la base de départ et d’arrivée, c’est à dire au four et moulin, Marc Varvennes trônait devant sa récolte de cucurbitacées. A Tournai tout le monde le sait, c’est lui qui détient… la clef des champs.