234) Départ de Nantes cette fois.

Avec un arrêt au feu rouge même si comme l’indique le nouveau panneau du code de la route, dont Nantes ville cyclable n’a pas manqué de se doter, permet aux cyclistes de tourner à droite.

235) Le départ Nantais sur le coup de 8h nous place dans des pelotons compacts de cyclos visiblement amateurs de longues distances.

Les autres (P0 ou P1) partiront un peu plus tard.

236) Ainsi les amis des Herbiers (85) bien décidés à remonter, vers le nord, jusqu’à Chateaubriant (BCN/BPF) pour profiter de l’accueil de Moisdon la Rivière.

237) Si Nantes mérite son titre de ville cyclable et de ville verte, sa banlieue n’est pas en reste.

D’où la bande cyclable permettant la cohabitation avec les motorisés qui, revers d’une SF en grande ville, se demandaient pourquoi tant de vélos sur leur route habituelle.

238) Toujours fut-il qu’en ce vendredi laborieux le centre de Carquefou fut atteint sans anicroches.

239) Puis ensuite Sucé sur Erdre avec un passage sur la rivière, affluent rive droite de la Loire, qui allait servir de fil conducteur pour la pédalée cyclotouristique du jour.

Cours d’eau qualifié par François 1er, qui ignorait alors que le vélocipède existerait, de « plus belle rivière de France. »

240) Affirmation jamais démentie, même pas par les cyclos de Flers qui ne jurent pourtant que pour leur Vire se jettant dans le Noireau avant de finir dans le fleuve côtier qu’est l’Orne.

241) Un premier passage à Nort sur Erdre laisse pressentir un accueil soigné dans une cité où le patrimoine est lié à la navigation sur l’Erdre et le canal de Nantes à Brest.

Photo souvenir de Cyclos Nerbis Chalosse venus des Landes.

242) Sur l’aire d’accueil l’installation de toilettes sèches joliment décorées sont comme une invitation.

Puisse notre dépôt matinal contribuer à la préservation de la planète ou, à tout le moins, favoriser le développement de la mâche ou du muguet nantais !

243) Puis, selon une disposition désormais judicieusement planifiée pour tous les points d’accueil, passage devant une partie disposée pour la restauration.

244) Musique chantée en matinale devant un public encore clairsemé.

245) A table, un groupe de cyclos de Lestrem (Pas de Calais) qui, comme chaque année, sont accompagnés d’un couple d’amis cyclos venus d’Allemagne.

246) Portant les couleurs fédérales belges, Christophe (le fils) et Roland (le père) Besard des Cyclotouristes d’Antoing (Hainaut)

247) La semaine RayonNantes aura laissé le sentiment de parcours souvent ordinaires mais toujours très agréables à cycler sur de bonnes routes tranquilles.

Ici, avec de quoi se féliciter sur le « fauchage tardif » qui améliore le décor.

248) Respect du stop quand il s’agit de traverser une route à grande circulation comme la D121 entre Nozay et Nort sur Erdre.

249) Puis la pédalée au-delà de toute clôture dans un paysage bocager.

250) Quand le cyclotourisme, en son cortège de cyclos, embellit la nature …

251) La convivialité nous rattrape avec ce cyclo, désormais Nantais, qui se souvient de ses randonnées héroïques et cyclosportives en Belgique dans les années 90 :

médaille d’argent à la Jubaru-Van Impe des Audax Tournai.

252) Parmi les maillots les plus représentés dans le peloton des 10000 participants à Nantes celui de l’Asptt, identiques pour ses différents clubs.

L’Asptt apparaît donc comme une fédération dans la Fédération.

253) Puis ; tout bêtement, la crevaison qu’il faut bien réparer.

Pas de quoi porter atteinte au moral des cyclos des Avaloirs, du club de Pré en Pail (Mayenne).

Peu de crevaison en général sauf en cette journée de vendredi marquée par une heure de pluie.

254a) Ici l’organisateur ne s’est pas contenté de recommander un site à voir.

Son fléchage (de plus en plus efficace au cours de la semaine) conduit tout le monde, via un chemin non revêtu, au site du Maquis de Saffré qui fut constitué et anéanti en juin 1944.

254b) Il ne reste pas grand-chose à voir du P.C. des maquisards qui fut détruit le 28 juin 1944 par les Allemands avec le concours de la Milice française, mais il y a beaucoup à s’émouvoir.

255) Une petite chapelle dédiée à ND du Maquis, construite en pierres du pays, permet de se recueillir.

256) Puis d’écouter religieusement les témoignages d’un historien local qui n’avait jamais connu une telle affluence.

257) Les cyclos poursuivent alors sur un chemin forestier entre des panneaux didactiques évoquant les conditions de combats des maquisards :

par exemple les parachutages, les aides des fermiers voisins …

258) Puis c’est le monument proprement dit dédié au Maquis de Saffré devant lequel sont arrêtés, pour se repérer sur la carte, les cyclos britanniques du Solihull Cycling Club.

« Founded in 1929, the SCC is one of the most successful cycling clubs in the history of UK cycling.

259) Malheureusement, comme une fatalité quand 10000 cyclos roulent ensemble durant une semaine, un accrochage a envoyé à terre deux cyclos.

Au moins apprend-on que ce n’est pas trop grave et que les secours ont fait vite et bien, quitte à bloquer la route.

260) Après coup, le peloton qui s’est formé peut repartir, non sans éprouver quelques frissons.

Même sans commettre d’infraction, nul n’est à l’abri.

261) Le lac de Vioreau, approché de près sur un nouveau bon chemin de terre (y en a qui ont râlé !) donne droit à l’une des plus pittoresques vues de la semaine.

262) Plus grande réserve d’eau douce de Loire Atlantique, le Lac Vioreau, sis sur la commune de Joué sur Erdre, offre un plan d’eau de 200 ha alimentant le canal de Nantes à Brest.

263) Le château est beau.

Et les cyclos de Bruz (Ile et Vilaine) aussi qui posent devant.

Certains avec le vêtement de pluie alors que celle-ci a cessé de tomber au bout d’une heure.

Dans l’affaire on a perdu le nom du château : merci à qui le donnera par un message à tignona@skynet.be .

264) La petite douche a réduit les ardeurs quand on revient, sur le coup de midi, à Nort sur Erdre.

Ce qui est bien dommage car la cité Nortaise, forte de 8000 habitant, a mis son centre ville à disposition des cyclos de la Semaine RayonNantes.

265) Des tables sont dressées sur la rue principale entre les magasins ouverts.

Avec ici des repas cyclistes à 11,50 ou 10€ (avec ou sans fromage !) et sandwich à 2,5€.

266) Le tout agrémenté de grillades et de musique d’accordéon sur le trottoir.

Pas sûr que l’opération ait été rentable pour les commerçants mais l’accueil Nortais fut l’un des plus soignés de la semaine.

267) L’ambiance musicale du point d’accueil, qui arrivait après la traversée de ville, complétant la bonne impression générale.

268) On y croise donc joyeusement les inséparables représentants des clubs hennuyers d’Estinnes au Mont et de Braine le Comte menés par le trésorier de la FFBC, Charles Degreus.

269) L’étape va donc, heureuseent, se terminer là où elle a commencé.

Non sans profiter d’une signalisation un peu amusante car les « Randonneurs » annoncés ne traversent pas la route mais l’empruntent hardiment.

270) Puis se retrouvent au cœur d’une forêt, près de Le Cellier, où les bûcherons ont bien rangé leurs victimes.

D’où la forte senteur de sapin en ce lieu pourtant plaisant.

271) Ceux qui tentaient de s’accrocher aux roues de nos solides roubaisiens l’auront aussi senti passer.

272) C’est dans ce tranquille groupe de pédaleurs que se trouve le maillot jaune !

273) L’étape se termine pour qui loge à Carquefou et se prolonge jusqu’à Nantes pour les autres.

274) La photo finale sera celle du sudiste Henri Bosc ici accompagné de la parisienne Marie Lou Cauchon.

Tous deux grands Amis du Randonneur, la revue fondée à Auxi le Château (62) par Abel Lequiem.

Henri Bosc, connu comme « Apôtre du 650 », est en à sa 54e Semaine Fédérale depuis 1957.

Un record de fidélité et d'assiduité.