32) Au matin du deuxième jour le regroupement général des cyclos s’opère de la même manière qu’au premier.

Mais cette fois pas de mise en ordre pour la photo de groupe.

Donc départ dès 7h30 après le déjeuner-buffet servi dès 7h à la Belle Poule.

33) Paula est venue renforcer la troupe Audaxieuse qui comptera donc 16 unités pour cette étape de 105 bornes.

Or la météo est annoncée moins radieuse que celle de la veille et les routes sont encore marquées de l’averse nocturne.

34) La troupe pédalante part de bon matin, joyeuse et plein d’entrain, en direction de Fouras où les accompagnantes embarqueront vers l’Ile d’Aix.

Les deux groupes du voyage fonctionnent de manière autonome et distincte pour mieux se retrouver le soir.

35) La matinée des cyclos sera laborieuse pour cause d’arrêts intempestifs successifs.

D’abord une fuite due à un pincement sur une grille d’évacuation des eaux.

36) Dans ces cas-là tout le monde s’arrête pour porter secours.

Sauf celles qui ont d’autres sujets d’intérêt ?

37) Bardaf, nouvelle fuite, liée sans doute à l’humidité du sol.

Faute du mode d’emploi, le remplacement de la chambre prendra un temps fou.

Le temps d’une averse en fait.

38) D’où le temps de s’informer sur la particularité de l’église et du village de Saint-Laurent la Pré.

39) Entrée dans Fouras au cœur d’une petite presqu’île symbolisée par la fleur de rose trémière.

Fleur qui décore les clôtures de jardin et les trottoirs, ici comme sur toute la côte.

40) En ce jour de grande marée, les ostréiculteurs envahissent la plage pour aller installer leurs rondeaux sur des tables marines.

C’est le moment de préparer les naissains qui ensuite fourniront les élevages des crustacés.

41) A l’entrée du village on propose aux touristes une dégustation d’huitres qui passent donc directement du producteur au consommateur.

42) La moyenne va encore baisser ce matin, mais Moustache donne l’exemple d’une dégustation en bonne et due forme.

43) Il n’y a plus qu’à se mettre à table sous les parasols qui, ce jour, ne sont pas indispensables.

44) Puis c’est le tableau idyllique d’une dégustation de l’un des fruits de mer les plus appréciés.

Avec le pain gris, le beurre et le citron qui vont avec.

Sans oublier le petit vin blanc sec …

45) Pas d’île d’Aix, seulement accessible par bateau, pour les cyclos.

Donc direction est, vers les terres.

46) Avant cela, passage devant le château de Fouras, autre attraction touristique de la petite station ostréicole et balnéaire, à deux pas du célèbre Fort Boyard.

47a) Coup d’œil rapide sur le marché local qui donne un supplément d’animation à la bourgade.

47b) Après Voutron et Ballon, la troupe réclame son traditionnel arrêt-bar matinal.

Accordé sur un trottoir d’Ardillères alors que la progression du jour est en dessous des prévisions.

48) Mais le service ne traîne pas : c’est par la fenêtre que le patron livre la boisson requise.

Son annuaire téléphonique permettra de prendre rendez-vous au prochain restaurant à moins d’une heure de route.

Tout va bien.

49) Sur la route de Muron décor champêtre aussi estival que Charentais : moisson en cours et tournesols en fleurs.

Avec de beaux cyclos pour agrémenter le tout.

50) Le tout est de savoir ce qu’il faut le plus admirer :

les tournesols jaunes, les cyclos bleus ou les ballots … de paille !

53) Epatant réflexe des tournesols qui, gavés de soleil, tournent la fleur du côté des Audax voyageurs !

54) Grande fierté de Xavier qui avait conseillé le café de la Place pour son Menu du Jour.

Unique restaurant à Muron, en réalité !.

55) Avec surprise, l es routes de Charente Maritime ne sont pas toutes parfaitement planes.

Alors certains ziguent et d’autres zaguent pour remonter la pente du côté de Saint-Coutant le Grand.

56) Et la poisse matinale reprend ses droits sans qu’on sache pourquoi.

Ici la 3e des 5 fuites du jour … et du séjour.

57a) Regroupement général aux abords de l’église de Bords, village bordé par la Charente.

Eglise sise à 16,13m d’altitude comme en atteste la marque du Nivellement Général fixée par l’IGN dans son mur.

57b) Les GPS fonctionnent à merveille mais pour une vue générale du parcours le recours à la carte n’est jamais superflu.

58a) Marcelino s’est posté pour prendre, en rafale, le passage du peloton sur la Charente.

58b) Tout le monde s’arrête pour voir ce fleuve, long de 381 km, qui donne aussi son nom au département voisin (16).

59) Puis pose académique du groupe sur la Charente qui se jette, après Rochefort, dans l’Océan par l’estuaire entre Fouras et Port des Barques.

60) Il faut se pencher pour apercevoir le courant d’eaux boueuses témoins des averses orageuses.

Les filets de pêches des carrelets sont restés suspendus au dessus du rivage.

61) On en parlait depuis des lunes et on s’interrogeait sur le fonctionnement d’un « pont transbordeur ».

Il s’agit d’un moyen mécanique de passer d’un bord à l’autre … sans pont et sans gêne pour la navigation fluviale.

62) Remis en activité pour l’usage des cyclistes et piétons, celui de Rochefort fait aussi office d’attraction touristique.

Ce serait l’un des derniers encore en service en Europe car on lui préfère aujourd’hui de vrais ponts routiers, y compris à Rochefort.

63) Le rythme de ses traversées est fonction de l’affluence, moyennant un droit d’1,5€.

64) La traversée est tranquille mais sans effort.

On verra qu’il en ira autrement sur le nouveau pont routier de Rochefort.

65) Mais demain sera un autre jour.

C’est l’heure du dodo des cyclos à l’Hôtel de la Belle Poule.

Sauf pour ceux qui doivent préparer l’étape du lendemain … bien entendu.