C’était une Classique qui méritait son millier de participants venus des horizons lointains. Malgré la disparition des moulins (hormis celui de Leers) et l’arasement des monts (on ne va plus au sommet de l’Enclus ni du St Aubert), les Monts et Moulins ne recrutent plus que localement : tant pis pour les absents.

Ce n’était pas une course mais Teel… nous demande de signaler à ses chers potes du CCC Wasquehal qu’il a roulé comme une moto!

01) A Roubaix, on est prévenu. Il faut se tenir dans la roue.

02) La première démarche est d’acquitter son obole (2€) qui donne droit au bulletin d’inscription.

03) D’où le jeu d’écriture, qui n’est pas une sinécure pour la jeunesse.

04) Ensuite c’est le passage devant le bureau syndical pour l’homologation ;

05) Muni du précieux sésame, le cyclo honnête peut prendre le départ. On est au Centre Aéré du vélodrome de Roubaix.

06) La saison est à l’exposition des cucurbitacées récoltés dans le jardin. On est prêt pour Halloween.

07) Partis sous la grisaille, la première photo d’action aura attendu le col de la Croix Jubaru où se rejoignent les trois distances. Avec un jeune maillot à pois en action.

08) Les cyclos du matin empruntent la route qui servira de final au Franco-Belge 2004 dans l’après midi.

Les coureurs vont escalader six fois dans l’heure finale le col de la Croix Jubaru !

09) Les cyclos de Willems sont une nouvelle fois en pleine action. Sous un soleil superbe.

10) Le passage au col mérite bien une photo, mais celle-ci n’est pas facile car l’endroit est ombragé.

11) Gros plan pour le passage des cyclos de Lys lez Lannoy.

12) Attroupement au début de la descente du col. Il semble que le néo-Toufflersois, Philippe Guilluy, ait été victime d’une crevaison. Des cyclos de Roubaix et de Boulogne sur Mer l’assistent.

13) C’est plus grave qu’une crevaison. Chute pour Philippe, juste devant la croix qui commémore la valdingue mortelle (en 1897) d’Amand Jubaru. Voir son genou droit.

14) Les assistants roubaisiens ne sont autres que Philippe et Patricia Boulet.

15) Action pour Patricia et Philippe qui reprennent la route en devançant leur ancien président.

16) Au pied de la descente, pour annoncer le ravitaillement à gauche, les Roubaisiens inventent la « flèche mobile ». Une flèche qui a d’ailleurs fait défaut du côté d’Espierres.

17) Le Vélo Club mise sur la solidarité. Ils sont à deux pour tirer la dernière goutte du bidon de grenadine.

18) Et ils sont à deux autres, dans le camion d’assistance, pour écluser la Leffe mousseuse !

19) C’est en effet l’heure du ravitaillement.

20) L’endroit, au carrefour du chemin des Bannis, a quelque chose de bucolique,

21) Ce qui inspire André, l’ami Roubaisien, qui avoue aimer les gens : « Je cherche à rendre service à ceux qui m’ont permis de bien vivre dans ma boucherie. »

22) Philippe Guilluy est en souffrance. Il regarde son vélo et nous dira, à Roubaix, que les côtes lui font mal. Ses côtes encore plus que celles du parcours qui, sur le 50, n’étaient pas bien méchantes.

23) On ne peut s’éterniser sur le malheur. Les cyclos de Lys reprennent la route.

24) Avec un gros plan sur un club qu’on a encore peu vu sur le site.

25) Le Mouscronnois Francis Naessens arrive pour démontrer que les cyclos belges ne sont pas totalement absents d’une organisation française. Francis est là pour se « décrasser » : la veille il a roulé le BRM 200 d’Antoing.

26) Sur la route du retour le (court) pavé montant de Ramegnies-Chin ne manque pas d’évoquer Paris-Roubaix. Mais rien à voir.

27) La randonnée se termine, ici en couple, par un tour de piste. Lequel tour aura peu de succès : nos cyclos ont l’habitude du mythe et n’en font plus grand cas.

28) Retour au centre aéré : les commentaires vont bon train chez les costauds.

29) Les cyclos de l’U.S. Wattrelos se retrouvent aussi sur l’aire d’arrivée.

30) La coupe du 2e club plus nombreux revient au Cyclo Club de Wasquehal. Elle est remise par Francis Lajus, président du Vélo Club Roubaix section Cyclo.

31) Les plus nombreux venaient du club d’à côté, le Leers Omnisport, qui alignait 67 inscrits. C’est la fierté des hommes et des femmes du président Robert Declercq que d’avoir le vent en poupe avec des gens qui n’hésitent pas à verser leur obole… et à s’inscrire.

32) L’autre club de Lys les Lannoy regagne ses foyers. Non sans jeter un regard interrogateur sur la Ducati d’André Sauvage.

33) Cette moto a servi à Christian Guillaume Teel. Il avait la haine le Cricri ! Son sourire c’est une vraie caricature. Alors, pour le consoler, croyez qu’il est arrivé premier de Monts et Moulins.