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RICHESSES DE HAUTE LOIRE AUTOUR DU PUY EN VELAY

Gorges, Sommets, Art, Traditions … et Gens heureux

Septembre 2005

Ma qualité de correspondant du Cycle pour le Nord et la Belgique m’a valu de participer à un « Eductour » de l’UDOTSI Nord visant à faire la connaissance du Département de la Haute Loire dont Le Puy en Velay est le chef-lieu.

Difficile de situer la Haute-Loire sur la carte ? Sauf si l’on pense « Midi de l’Auvergne », « Départ du Chemin de Saint Jacques", "Pays de Mézenc", "Haut-Allier" et … Haute-Loire. Donc un pays de variétés, peu peuplé et magnifiquement préservé qui garantit l’agrément du séjour. Cherchez auprès de Saint-Etienne, entre Clermont-Ferrand et Lyon, en direction de Nîmes ou Montpellier. Vous n’en reviendrez pas !

Ce séjour-éclair, fin septembre, eut l’avantage d’être organisé, sous la direction de François Bauduin, par le Comité Départemental du Tourisme, le Service Loisirs Accueil, l’Union Départementale des offices de Tourisme et Syndicat d’Initiative qui conjuguaient leurs efforts pour présenter les Richesses de la Haute Loire. « Faire le Jacques »?



01) J’étais le cycliste de service au sein d’une délégation des Offices de Tourisme de la région Lilloise, sous la conduite de Bernard Ruelle, Directeur de l’UDOTSI-NORD. Je dois donc me présenter, dans le TGV, à : Marie-Anne Laversin de Weppes, Laetitia Launay de Wasquehal, Rita Catena de Wattrelos, France Thierry de Comines, Bernard Ruelle et Marie-Annick Neirinck d’Armentières : « Bonjour les filles ! »

02) Le Directeur s’isole, momentanément, de la troupe… Il doit étudier son dossier et préparer ses discours. Des discours ayant pour thème: "Pour rouler en Rolls Royce, et non plus en 2 CV,... faites-comme moi!"



03) L’accueil en Haute Loire est assuré par le président François Baudouin, à droite, qui ne cachera pas longtemps ses origines Roubaisiennes. Il est convaincu que tous les Nordistes vont suivre la même direction que lui et s’installer en Haute-Loire. On le reverra à Tourissima de Lille, en février 2005.

04) On me met très vite au parfum : Christian Bertholet, président-adjoint au CDT, est un formidable photographe, un Randonneur marcheur patenté, un guide de grande culture… D’ailleurs, hormis Tournai ( !), il a tout vu de la Belgique. Bref, la première richesse de la Haute Loire !



05) Celui que les petites jeunes du groupe, c’est-à-dire toutes, préfèrent c’est Jocelyn Coste. Disponible, Jocelyn va nous entraîner sur les pentes du Haut-Allier avant de nous ramener à la ville de Puy en Velay.

06) Le Haut Allier, à l’ouest du département, est le pendant de la Haute Loire, à l’Est. Les Gorges en sont superbes.


      Première grande découverte.


07) Ce n’est pas du bal des plongeurs mais bien de rafting qu’il s’agit. Au départ de Monistrol sur Allier on va descendre, entre les rochers et donc de vague en vague, jusqu’à Prades avec « Tonic Aventure » dont on peut louer les services.

08) Bien entendu il s’agit d’un « rafting des familles ». Une petite découverte qui prépare aux grandes alpines. En ce qui me concerne : « j’ai déjà ramé ». A la plus grande joie de France et de Rita, d’ailleurs.



09) Comme pour varier les plaisirs, respecter les normes de sécurité, ou mettre à l’épreuve Jocelyn et Marie-Anne, un « hot-dog » permet de faire bateau à part. J’apprendrai, plus tard, que Marie-Anne est d’une grande famille de cyclistes de la région de Saint-Omer.

10) Après le raft on continue à suivre l’Allier, non sans s’arrêter face à la chapelle romane Sainte Marie de Chazes. D’où un cliché reprenant celui qui figure sur la Carte Touristique de la Haute Loire.



11) Autant que la beauté de l’art roman « altiligérien », tout en arcs voutés, les connaisseurs apprécieront aussi les rondeurs fessières « nordistes ». Je leur demande mille fois pardon !

12) Jocelyn, cette richesse « ponote » (habitant du Puy en Velay) qu’« elles » n’oublieront jamais, reprend la tête de la troupe. Il faut aller manger à l’Auberge des Trois Vallée, à Aubazat.


      Le bonheur est dans le pré.


13) L’endroit est d’autant plus superbe que débarque un groupe de Vttistes en balade. Pas de problème pour une pose qui permet d’apprendre que les deux couples viennent de Belgique, de la région d’Anvers. Valeureux héros inattendus de notre journée découverte.

14) Bien volontiers, les compatriotes se remettent en action. Bien avant nous, ils ont découvert le charme de randonner dans la verdure et le relief d’un pays d’aventure. Proficiat.



15) Aux portes du Puy en Velay, il ne faut pas manquer le château, naturellement fortifié, de la famille des Polignac. Dans son souci d’un supplément de qualité, le directeur Bernard met l’élégante Laetitia au premier plan.

16) Puis vient l descente sur le Puy dont le site est lié au volcanisme. Par érosion, le cône du volcane a laissé place à une cuvette occupée par la ville. Les rochers qui émergent sont des « dykes » durcis dans la cheminée du volcan. A gauche le rocher d’Aiguilhe porte la chapelle Saint Michel.



17) La moindre de nos politesses est de visiter l’Office de Tourisme du Puy situé au cœur de la cité qui, ne comptant que 20000 habitants, accueille 100 000 visiteurs par an.. Et l’on parle de « dimension humaine ».

      Mieux qu’un tour, une visite guidée.

18) Une guide, aux démarrages alertes, nous explique avec beaucoup de clarté et d’enthousiasme l’histoire de la ville. Nous ne retiendrons ici que quelques points forts.



19) Le Puy en Velay est au départ d’un Chemin vers Saint Jacques de Compostelle, la via Podiensis reconvertie en GR 65.

20) La rue Raphaël garde le souvenir du travail des dentellières au fuseau. Encore une des spécialités de la ville, aux côtés des lentilles et de la Verveine du Velay.



21) La cathédrale n’est accessible qu’au terme d’une longue et rude montée, pavée de roches basaltiques, dont les dernières marches passent par le « nombril » de l’édifice inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. On y vénère l’énigmatique Vierge Noire aux mains blanches.

22) La cathédrale accueille, pour la bénédiction, l’office et les confessions, les pèlerins en partance. Celle-ci partira, nous semble-til, en sainte.



23) Adossé à la chapelle Saint Michel, notre groupe termine la visite par l’ultime admiration…

24) En face, sur le Rocher Corneille se dresse la statue Notre Dame de France, haute de 22m. Sous cet angle, elle semble posée sur les toits de la ville. 2005 sera année de Jubilé, ou de « Grand pardon ».


      Fin de la première journée et début de la fin du voyage.


25) Hommage donc à Notre Dame de France au sommet du rocher Corneille qui symbolise tant le paysage de la cité ponote et décuple les ardeurs votives.

26) Le programme prévoit un Tour, et une ascension, du Mézenc qui, à l’est du département, culmine à 1753m. Avec vue sur le Mont Blanc par ciel dégagé. Las, on est dans le brouillard ! On va se réfugier vers le snack, gîte et expo de la Maison Forestière voisine de la Croix Pecata.



27) Bien au chaud, on se fait une idée de la faune qu’on ne va perturber plus longtemps.

28) Le programme prévoyait un repli vers la ferme des 4 Frères Perrel, à Moudeyres, dans un village qui témoigne de la dure vie mode rurale d’antan.



29) Un guide nous accueille dans l’arcasse, entrée commune des hommes et animaux, d’une ferme désertée en 1974. Ayant évité la destruction, la ferme est aujourd’hui un poignant « éco-musée ». N’y manque que la respiration souffreteuse des frères, le désordre ménager et les odeurs de l’étable …

      Souvenir du haut pays de Mézenc.

30) Le guide a la patience de mettre en évidence les techniques de couverture qui font alterner les lauzes et le chaume.



31) Pose de l’équipe, renforcée par Dominique Vallet et Valérie Talandier qui nous escortent avec un sourire très altiligérien (Haute Loire).

32) Au pays de Mézenc, à Estables, un village Vacances Val accueille les individuels et les familles aux quatre saisons. Spécialisée dans les activités de ski de fond, Estables est la seule station d’hiver du département. Son directeur Bruno Gimbert nous accueille.



33) Le directeur est lui-même cyclo. D’où l’opération « spéciale Ardéchoise » qu’il lance pour un séjour du 12 au 18 juin 2005. Son village, proche du Gerbier de Jonc, est bien placé pour la nuit de l’Ardéchoise en deux jours.

34) Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte. Avant de prendre le chemin du retour nous faisons une dernière halte à l’Auberge des Fermiers du Mézenc, toujours à Estables. On y dégustera le « fin gras » de bœuf qui se nourrissent d’herbes apéritives…



35) Pensée émue pour les Anversois qui poursuivent leur bonheur dans le pré. On rêve d’en faire autant.



N’hésitez pas à envisager des séjours, marche, vélo, rivières, visites en tous genres en Haute Loire. Les vélos ne sont pas nombreux là-bas. Et pourtant ils y seraient heureux !


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