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BOSSES BORAINES 2004 A HORNU

A Hornu, on bosse fort ?

le Dimanche 19 Septembre 2004

Les Borains sont au Borinage ce que les Tournaisiens sont au Tournaisis. Ils sont de là, avec l’accent rocailleux. Leur cyclotourisme bénéficie du relief qui met du charme à la pédalée sportive.

En fin de saison, les Bosses Boraines, même avec des distances rabotées, ne font pas recette. Le soleil est de la partie pour 180 inscrits dans cette organisation traditionnelle de l’Amicale Cyclo Hornu.

Ayant tardé à rejoindre la FBC, le club d’Hornu n’est plus le club dominant le Hainaut qu’il était dans les années 80. Aujourd’hui, il fait tous ses efforts sous la gouverne du président Patrick Hergot (à gauche) et du secrétaire-webmaster Claudy Brackaert… Mais rien n’est simple. Même le local fait défaut.



02) Les organisateurs cachent leur déception. Le local qu’ils ont réservé au stade n’est pas ouvert avant 7h30. Alors il faut faire les premières inscriptions, dont celles du 110 km, à la sauvette.

03) Les choses s’arrangent rapidement. Le local est superbe et situé à proximité du célèbre Site du Grand Hornu, du Musée d’Art Moderne, du Centre Informatique… Tout pour plaire, à condition d’avoir la clef.



04) Avant de s’inscrire, il faut préparer la monnaie. Le cyclo de Cuesmes racle ses fonds de poche.

05) Inscription rapide en optant pour le 50, le 80 ou le 110. Les amateurs de la longue distance, comptant 18 côtes ( !), n’auront que 90 km au compteur. Ravitaillement à Bellignies, sauf pour le 50 qui ne compte « que » 9 côtes.



06) Le recrutement concerne le Borinage, c’est à dire cette région d’anciens charbonnages située au sud de Mons et composée de plusieurs villes agglomérées, dont Hornu, Wasmes, Pâturages, Quaregnon…

07) Les « gros bras » se sont fixés rendez-vous à huit heures. Parmi eux, rien moins que le champion du monde. Pour se tirer la bourre, il faut d’abord se regrouper. Vrai à Hornu,comme partout ailleurs.


      Derniers préparatifs avant un départ en trombe.


08) Derniers préparatifs. Le groupe sera fort d’une trentaine d’hommes qui nous reviendront, avec une distance supérieure, sur le râble dans le final.

08) Le photographe ne pourra pas s’arrêter dans toutes les côtes. Il va même se limiter à celles de Wasmes : trois à l’aller et trois au retour.



09) Voilà donc la première côte du parcours, au km1. C’est un « mur » qui fait prendre quelques dizaines de mètres de hauteur sur quelques centaines de mètres. On appelle cela un « Tienne ».

10) Il faut lâcher du lest, en terme de braquet, mais cela n’émeut pas des cyclos aguerris.



11) Derrière le cyclo de Cuesmes qui, en se séparant de sa monnaie, avait gagné du poids (CQFD !), les Tournaisiens sont là : Daniel Houtekins et Guy Delvaeye partis sur le 80, tandis que le jeune Henri Dervaux a opté pour le 110.

12) Le groupe de Quiévrain est encore bien groupé … On les reverra sur le parcours.



13) Ce cyclo Montois va remarquer qu’on n’est plus sur la bonne route. Au sommet du 2e Tienne il fallait tourner très fort à gauche, faute de quoi on retrouve tout de suite des flèches, mais celles du retour du 110 km !

14) Troisième bosse, sur une ligne droite conduisant au restaurant de la Marie Boulette. La Marie aurait, dit-on, empoisonné son mari à la mort aux rats servis dans des boulettes ! Que d’amour !!



15) Rien à voir avec la vaillante cyclote que voilà et qui ne s’appelle même pas Marie.

      Panneau d’aller et retour.

16) Voilà donc le panneau sortie de Wasmes (km 7). On le retrouvera pour les 5 derniers km. Il s’agit des nouveaux panneaux de signalisation. Malheureusement avec partout le même profil de village !



17) De retour à Wasmes, donc, mais cette fois avec l’illustre Tienne du Dragon. A droite un cyclo qui va se voir sur Internet… chez son cousin. Alors salut les branchés !

18) Le Tienne du Dragon est aggravé par un vilain revêtement. Le mur en brique à droite donne une idée de la dénivellation. En attendant les cyclos, j’ai relevé 9 rangées de briques sur 5m, soit une élévation de 70 cm. Ceci donne du 14% sur les 5 m. J’espère que Jackie L’troyelle, ne va pas me contredire.



19) Ce qui est indiscutable c’est qu’on est, au sommet, dans la rue du Dragon.

20) Et pas le temps de refaire les calculs car les gros bras sont de retour.



21) Après les hommes de tête, l’avant garde du peloton. Que des costauds.

22) Un peu à la traîne, le champion du monde est à la peine. Comme tout le monde.



23) Au centre, reconnaissez un cyclo de Pâturages qui se demandait s’il figurerait sur le reportage.

      Sur l’aire d’arrivée.

24) Par précaution, la photo a même été refaite. Avec, en prime, ce joggeur qui n’en finissait pas de se martyriser puis de s’assouplir.



25) Retour à la case départ, et homologation. Avec question saugrenue : « Pour le 110 km, je mets quoi ? 90 ou 110 ? »

26) Les organisateurs apprécient la visite de Francis Huet, du Comité des Picardes. L’an prochain, en effet, tout en restant dans l’Entente de Mons, les cyclos d’Hornu vont organiser, une randonnée Picarde.



27) Voilà, à l’arrivée, un groupe de Quiévrain. Bien repérer, à droite, le vrai président du club.

28) Dans le vaste local, avec buvette, les cyclos se retrouvent par table. Ici des Montois.



29) Et là des cyclos d’Hornu qui retrouvent, debout, René Hautecoeur : « Pas de vélo aujourd’hui. Mardi dernier une méchante chute m’a envoyé à l’hôpital. J’ai mal partout mais, à part cela, tout va bien.



Les Bosses Boraines sont vraiment attrayantes. L’an dernier c’était notre premier reportage sur ce site perso « Tignon »qui débutait. Depuis, avec 20000 visiteurs, on a fait un beau bout de chemin, non ?


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