124) Le travail des signaleurs au carrefour du Moulin du Cat Sauvage est très difficile même si Christian et Yves s’en tiennent à avertir les cyclos.

Le parcours des cyclos coupe en effet la route Renaix-Ellezelles très fréquentée et avec un manque de visibilité.

125) Alors quand c’est aux vélos de passer, ils se pressent pour filer vers les hauteurs du Beau Site.

126) Première ascension des Hauts en passant par la pittoresque montée dite de l’Arabie.

127) Au sommet, on laisse Renaix et les Ardennes Flamandes derrière soi puisque la Grinta ! s'ingénie à explorer la Wallonie Picarde.

Ainsi sort-elle des sentiers battus pour les cyclos qui, d'habitude, se retrouvent sur les routes du Ronde.

128) Autre particularité du balisage, lorsque le sommet d’une côte est atteint un panneau indique le nom et l’éloignement de la suivante.

Au sommet de l’Arabie la montée vers les Hauts n’est pas loin.

129) Temps d’arrêt au sommet pour les DigestScience alors qu’il reste encore trois belles côtes avant de rejoindre le ravito de Frasnes.

130) La montée du Beau Site, côté pavé, est vraiment difficile et désagréable.

Très peu auront aimé.

131) Mais c’était un défi que les adeptes du 175 km étaient prêts à relever.

132) Alors on s’arcboute sur la machine et on mord dans le guidon.

En se réjouissant que la route soit bien plus large qu’au Paterberg et au Koppenberg dont les pourcentages sont comparables.

133) Au sommet, les cyclos sont rapidement envoyés sur le versant opposé qui permet un retour sur la hauteur via la côte du Grinquier.

134) A cet endroit ceux du 175 km ont rejoint la route du 115 km.

135) C’est plus roulant mais encore une belle difficulté qui rejoint la « route des crêtes » joignant les Hauts.

136) La descente sur Saint-Sauveur obligera à remonter via la côte de la Croisette.

137) Cette montée est rendue difficile par sa longueur.

On en oublierait même qu’on laisse derrière un superbe paysage.

138) Arrive, enfin diront certains, le retour à Frasnes et son poste de ravitaillement qui n’aura pas désempli de 9 à 16h.

139) Sans être débordé, le mécanicien n’aura pas chômé.

Beaucoup de dérailleurs à régler car le relief a obligé de fréquents changements de vitesse à l’improviste.

140) Les tables sont toujours bien achalandées en biscuits, galettes et barres énergétiques.

Seules les bananes, quoique finalement coupées en 3, auront fini par manquer.

141) Alors qu’il ne reste qu’une étape annoncée facile, les groupes de cyclos sont parfois moins pressés.

Ainsi ce Belgium team composé de jeunes gaillards dont, à gauche, le champion de Belgique de la Police.

Présumons Champion en cyclisme, pas en nombre de Procès Verbaux !

142) Le groupe des « Elbeko » est privé de son leader Christophe Impens, par ailleurs Directeur chez Golazo pour les événements cylotouristes, qui a préféré se mesurer aux cyclosportifs du Team Grinta !

143) La force tranquille du groupe des cyclos d’Halluin.

144) Et un autre groupe voisin dont quelques uns sont les « Capino » (vélociste à Wevelgem) du groupe sportif d’Halluin.

145) Ne pas oublier de refaire le plein des bidons en puisant dans des containers jamais vides.

146) Chargé de rapatrier, en voiture, les cyclos confrontés aux petits pépins de santé et aux ennuis mécaniques irréparables, Jean Claude fait le bilan.

Il explique à Jean Luc Deconninck n’avoir laissé personne sur le bord de la route.

147) Même discours de Jackie qui pilotait une deuxième voiture de dépannage.

Grâce à quoi 24 cyclos ont été rapatriés ainsi que leur vélo à Frasnes.

Compte non tenu des deux malheureux qui ont été pris en charge par l'ambulance.

148) De là, Stéphane regroupe les abandons, ici pour cause de … panne de jambes ( !), avant de ramener les défaillants à Tournai.

149) Il y a aussi ceux qui attendent que la petite fatigue passe et qui se remontent le moral en consultant a carte itinéraire.

150) Cette fois on quitte Frasnes et ses Monts pour une étape plus facile.

151) Sauf qu’elle sera contrariée par le vent contraire qui s’est affermi en début d’après midi.

152) Après Velaines, nouvelle traversée scabreuse coupant la route Renaix-Tournai.

Du côté Tournai Jean Claude protège les cyclos en arrêtant les voitures.

153) Ceux-ci passent alors sans coup férir et sans avoir à ralentir.

154) De l’autre côté c’est Guy qui protège les cyclos en arrêtant les voitures venant de Renaix.

155) Les pédaleurs, via Molenbaix, auront tôt fait de se pointer au pied du Mont Saint-Aubert (145m).

156) Sur les flancs du Mont qui domine la ville de Tournai, les cyclos se livrent à une dernière partie de manivelles.

157) Là se trouve une autre équipe de Sportograf qui mettra vite les photos officielles de la Grinta ! sur son site.

Pour les voir ne pas oublier son numéro de plaque de cadre.

158) Tout le monde se fait donc beau en passant devant les objectifs.

Et s’efforce de sourire.

159) Arrive alors la dernière montée du jour marquée du panneau Col de la Croix Jubaru (99m).

Inventé premier col connu en Belgique par les Audax Tournai en 1985.

160) Ce qui donne souvent prétexte à un ultime baroud d’énergie.

Pour l’honneur, bien entendu.

161) Pas de doute, c’est bien Nathalie qui franchit à son tour le col de la Croix Jubaru et qui boucle la Grinta !