02) Les Dragons Audax Mons se sont serrés les coudes, au lieu d’écarter les tables ( ?), pour mieux recevoir les inscriptions de 2308 cyclos.

03) Parmi les bénévoles, des vieux de la vieille comme Guy Godfrind et Patrick Ruelle, toujours fidèles au poste.

04) La disposition des tables provoque une longue file avant les départs de 8h.

Mais les cyclos sont patients en ce jour férié de la Fête du Travail.

05) L’enregistrement par scanning des cartes d’affiliation n’étant pas montois, chacun remplit sa carte d’inscription.

06) C’est vite fait car il suffit d’indiquer ses nom et prénom, club et fédération ainsi que la distance choisie entre 60, 85, 110, 130, 165 et 210 km.

07) Les montants réclamés sont modestes et vont de 2 à 5 € selon la distance indiquée au départ.

08) Tarifs respectant les règles fédérales : allant de 2€ pour 60 km à 5 € pour 210, justifiés par le nombre de ravitaillements et la longueur de la distance fléchée.

Ce fait n'aurait-il pas justifié le matériel publicitaire (portique, banderoles ...) de la Fédération?

09) Cas particuliers, réglés sur le côté, avec les non-affiliés invités à souscrire une assurance d’un jour.

10) Dans le vaste espace et les locaux, y compris sanitaires, du complexe scolaire des Ursulines, les groupes de club se forment.

Ainsi celui des jaunes et bleus de Wavrin toujours aussi pétillants.

11) Mais aussi un groupe de cyclos d’Elouges dont plusieurs ont participé aux stages cyclistes de l’Hôtel Dory à Riccione.

12) En ordre dispersé, les Audax Tournai sont aussi de l’aventure même si certains ont préféré la Picarde organisée près de chez eux, à Bléharies.

13) Autour du président Jean Claude Surmont qui accumule les kilomètres pour préparer le Quercitour traversant la France jusqu’à Cannes, les cyclos de l’Amicale Saint-Saulve.

14) Beau contingent des cyclos du SHAPE ( Suprême Headquarters of Allied Powers in Europe ou Grand Quartier Général des Puissances Alliées en Europe) basé à Mons et dont le club est affilié à la Fédération Francophone Belge de Cyclotourisme.

15) Présence corporative des SMCA, Société de Mécanique et Carrosserie Automobile, de Wattrelos (F).

Représentés par de nombreux clubs du Nord et Pas de Calais, les cyclos français totalisent 266 participants (12%).

16) Groupe de La Louvière sachant que les nombreux clubs du Hainaut, donc tout autour de Mons, fournissaient 1221 cyclos.

Soit plus de 50% de l’effectif, alors que les deux Flandres totalisent 401 cyclos soit près de 20% des inscrits.

17) Vous vous demandiez où était passé le président de l’Amicale de La Louvière ?

Derrière son groupe … il répondait aux questions de la TV Locale. (Télé MB, Mons-Borinage).

18) Suite à des travaux dans la rue conduisant à l’Institut des Ursulines, les cyclos partent à travers le parking, en partie aménagé en terrain de camping, pour passer par l’arrière du domaine.

Pas de chance pour ce cyclo de La Louvière victime de la première crevaison du jour.

19) Cette sortie du domaine, non habituelle, ne manque pas de pittoresque.

20) Un premier petit effort avant les grands qui vont suivre et c’est bien parti pour Mons-Chimay-Mons.

21) Le temps d’une pose photo pour les cyclos de Manage entourant leur président Michel Gailly qui officie aussi comme administrateur de la FFBC.

22) Sortir de la ville de Mons à vélo n’est jamais simple.

Encore moins si les Dragons Audax ont décidé de faire passer tout le monde par le centre.

Stop au feu rouge, avec une bande de Loups (de La Louvière) en tête.

23) Un arrêt très bref, le temps que le feu change de couleur.

24) Lorsqu’il passe au vert le peloton s’active et prend la direction de la Grand Place de Mons.

25) Mais le vert aussi est bref.

Nouveau groupe à l’arrêt, avec une majorité d’EuroCyclos de Baudour à l’avant plan.

Le club des EuroCyclos de Baudour est le plus nombreux du jour avec 69 inscrits.

26) Le vert entraine d’instinct un vigoureux redémarrage.

27) Alors tout le monde suit comme un seul homme, à commencer par ceux du Champ Perdu, club cyclo de La Bouverie.

28) On le voit, tous les feux sont au vert.

Les cyclos filent vers le centre de Mons, la cité du Doudou.

29) Passage du peloton devant l’Hôtel de Ville de Mons.

En ce jour de Fête du Travail, le bourgmestre (parti socialiste) de la ville, empêché puisqu’il est Premier Ministre du Gouvernement Fédéral, Elio Di Rupo est retenu par d’autres festivités que cyclotouristes.

30) Sur la façade de l’Hôtel de Ville, le singe de Mons continue à présenter sa tête.

31) Et il arrive que tout un groupe de cyclos tienne à poser autour de lui.

33) Pour rattraper puis accompagner les cyclos costauds qui, le plus souvent, viennent de loin (Flandres et France …) transportons-nous directement à l’entrée de Bersillies où se trouve le premier et dernier poste de ravitaillement.

34) Tout le monde passera donc par là.

Deux fois pour ceux qui ont opté pour le 110, 135, 165 ou 210 km.

35) Franchissement de la Thure, qui prend sa source dans les parages, sur un pont tout neuf dans le dernier patelin belge avant le passage en France.

36) L’endroit est propice à un arrêt pipi.

Or il se trouve qu’un riverain grincheux de la place de Bersillies l’Abbaye, méconnaisant la scène du pipi dans le canal à Bergues de « Bienvenue chez les Chtis », est venu faire lui aussi la photo.

Avec l’intention d’aller se plaindre au bourgmestre qui autorise le passage de Mons-Chimay-Mons en sa bourgade.

37) Les cyclos ne sont pas tous des nuisibles.

En tous cas, ceux de Armbouts-Cappel (près de Bergues, sont bien rangés.

Le club français le plus représenté avec 21 inscrits.

38) Et ceux-là, survivants du Club des Copains Cyclos de Wasquehal, ne feraient pas de mal à un riverain, fut-il le plus grincheux du village.

39) L’arrêt est donc motivé par le ravitaillement tenu par les Dragons Audax de Mons qui reçoivent, sans le moindre chichi (comme dans une randonnée … ordinaire !) dans la cour de l’école de Bersillies l’Abbaye.