72) La Holstraat, contournant Anzegem, ne sera pas une difficulté insurmontable malgré un (trop) généreux 10% de pente maximale annoncé sur 1000m.

En tous cas c’est la dernière côte répertoriée par les Narazethains, à 27 km de l’arrivée.

73) La partie sommitale n’est rien d’autre qu’un léger faux plat à peine montant.

74) Ceux qui, en petit groupe club, s’y sont malgré tout « tiré la bourre » marquent un petit arrêt pour le regroupement général.

75) La route est alors facile même si le retour est contrarié par un léger vent contraire.

On pense alors que le vent s’est levé car, à l’aller, on ne l’avait pas senti favorable.

76) A Ooike, un 3e ravitaillement attend ceux du 100 et 145 km, à 16 km de l’arrivée.

Ceci alors qu’un autre ravitaillement géant attend ceux des plus courtes distances à l’école de Huise sur une route parallèle.

Un seul poste de ravitaillement pour les 8340 participants du jour aurait été trop encombré.

77) C’est sur la place du village que la table des fruits et biscuits a été dressée.

Toujours avec de nombreux bénévoles de service portant le tee-shirt officiel.

78) Au rayon boisson on a ici prévu l’Etixx chocolaté. Un régal de plus.

79) Et toujours cette invitation à trier les déchets en profitant de nombreuses et grandes poubelles mises à disposition.

On prend le pli et le tour est joué dans une organisation de qualité!

80) Toujours aussi la possibilité de remplir soi-même les bidons en produit énergisant.

81a) Luxe supplémentaire avec mise à disposition, comme à Renaix, d’une remorque équipée pour la distribution d’eau fraîche, Water link.

81b) Sur la place d’Ooike (Ooikeplein) on retrouve des cyclos du WTC Nevele parés pour la dernière étape du Davitamon.

82) Il est alors 13h quand on quitte le centre d’Ooike pour entamer la tranquille dernière étape.

83) D’autant plus facile que les pentes sont devenues vraiment douces à travers des campagnes ouvertes.

84) Tout juste devra-t-on, un bref instant, craindre le pire puisque des pavés (kasseien !) sont annoncés.

85) Mais la crainte sera de courte durée car les pavés dans la montée de Lede ne sont plus ce qu’ils étaient du temps d’un certain Roger !

De Vlaeminck ?

Traduction littérale: "Du temps de Roger, les pavés se mettaient de côté quand Roger arrivait".

86) Et il faut avouer que, si les pavés de Lede se sont bien adoucis, … le décor de l’Enfer pourrait en damner plus d’un !

Les Wielervrienden Nazareth ont le sens du placement des sponsors.

87) Il faudrait sans doute s’arrêter à l’église de Lede pour se faire pardonner et alors mériter le Paradis promis par un certain Jésus … de Nazareth !

88) L’équivalent du MET wallon et de la DDE française a prévu de véritables tapis rouge pour les cyclistes dans le final de la Davitamon Classic.

89) L’entrée à Nazareth est donc triomphale.

Pour 8340 participants, toutes distances et toutes allures confondues, qui ont emprunté ce même parcours final.

90) Même les arbustes en fleurs sont disposés à célébrer la fête de la Davitamon Classic qui, pour laisser au club organisateur le temps de souffler, n’est organisée que les années paires.

Vivement 2015.

91) Toutes pas malheureuses d’en finir mais surtout très heureuses d’avoir bouclé la Davitamon Classic 2013.

92) Cela sent vraiment la fin puisque l’on croise des cyclos qui, chargés de sachets cadeaux, regagnent l’un des parkings voitures mis en place par l’organisation.

Et savez-vous que l'organisateur, pour encourager le co-voiturage, donnait des tickets boisson pour tout véhicule contenant au moins trois cyclistes?

93) L’arrivée se fait directement, en arrière de la salle de sport, sur un parking aménagé pour les vélos.

Mise en consigne automatique des machines via un lien plastic avec double du numéro à présenter à la sortie.

94) Spectaculaire parking où se retrouvent côte à côte des milliers de machines bien gardées.

95) Survient un incroyable double défilé de cyclos pour la réception des cadeaux d’arrivée :

« Pour une valeur remboursant le montant d’inscription » avait dit l’organisateur.

Avant d’ajouter en aparté : « Car, nous, on n’est pas Golazo ! ».

96) Non préparés à l’avance, les sachets Lotus puis BNP Paribas vont progressivement se remplir par la magie d’une armée de bénévoles (une quarantaine !) qui y vont de leur petite attention :

pour un cake, une boisson, la revue Cyclelive, des prospectus …

97) Mais pas question d’abuser de la bonté de l’organisateur puisqu’à la sortie les préposés coupent le bracelet sésame de toutes ces largesses.

98) Et pas question non plus de s’en sortir à si bon compte.

A peine est-on hors du hall qu’on se voit proposer une glace Lotus à consommer sur place.

99) En revanche on va se garder pour un autre jour la saucisse sèche « Flandrien », 100% pur porc, fabriquée à Audenarde.

Avec un slogan publicitaire qui en dit long : « Pour n’en faire qu’une bouchée » !

100) Libre à chacun ensuite de passer au bar et de s’installer en terrasse puisque le temps le permet.

101) Parmi les boissons proposées, la bière principale du jour est la Delirium Tremens.

Un délice délirant même s’il y a un risque de voir bientôt défiler … des éléphants roses.

102) Ce n’est pas l’espace qui fait défaut mais l’affluence qui prend tout l’espace.

103) Passage à la caisse des tickets boissons (drankbonnen) quasi renversant :

tout y est, même la Delirium Tremens, à 1,80€.

104) La fête n’en est que plus belle et les tournées plus nombreuses pour ceux qui ont trouvé place en terrasse.

105) Au milieu de ce grand bonheur comme principal acteur de cette grande réussite, le président du WV Nazareth.

Bert Vertriest est escorté par son garçon qui n’a plus qu’à se préparer pour la relève.

106) L’heure étant venue de passer au reportage, il a suffi de repasser au parking vélo et de quitter Nazareth après une Davitamon multivitaminée.