35) Après avoir franchi le spectaculaire Koppenberg, les cyclos vont enchaîner les ascensions, toutes différentes, qui sont au nombre de 15 sur le parcours « essentiel » de 133 km et 9 sur le 87 km.

36) Avant de traverser la route d’Audenarde à Renaix, les cyclos empruntent sur un kilomètre la piste cyclable qui la longe.

Reflet du gros travail des organisateurs et de l’implication des pouvoirs publics la sécurité est assurée des barrières répartissant l’espace des vélos et des autos.

37) Puis au moment de traverser en direction d’Etickhove, la police est mobilisée pour la sécurité et la fluidité du trafic.

Priorité aux vélos à ce moment.

38) Et priorité aux autos quand il le faut.

Acceptée de bonne grâce par les cyclos qui ne sont pas des coureurs.

39) En plus des 15 côtes, dont 6 sont pavées, le parcours flandrien compte 7 secteurs pavés comme celui-ci conduisant à Etikhove.

En arrière plan l’un des nombreux chapiteaux construits pour recevoir les visiteurs conviés au spectacle et à la fête du Ronde.

40) Moins grossiers et défoncés que ceux de Paris Roubaix les pavés du Tour des Flandres se combinent aux routes et côtes pentues pour favoriser la victoire d’un super qui lâche tout le monde à la régulière.

Le panneau prévient son monde : « Wegdek in slechte staat », comme on le sent vite !

41) Ce qui ne fait peur à aucun courageux du jour, et surtout pas à un Crazy de Tournai, bien content de rouler par temps sec même s’il fait frisquet (4 ou 5°).

42) Pavée seulement dans sa première partie la côte de Steenbeekdries n’est pas vraiment redoutable.

Conformément aux chiffres : 5,3% sur 700m avec un maximum à 6,7%.

43) Regroupement au 2e sommet des cyclos qui, dans la course, sera le « 11e Top ».

Et cela à deux km du pied du Taaienberg où l’organisation a disposé un poste sanitaire.

44) La descente pavée met à l’épreuve les porte-bidons qui perdent par centaine leur chargement.

A l’arrière plan le mobile-home est déjà paré, bardé des drapeaux nationalistes, pour la course du lendemain.

45) Pourtant c’est ce jour qu’il verra passer le plus de vélo : près de 16000 sur la journée.

46) Au pied du Taaienberg se trouve le café La Rondelle qui annonce une montée abordée avec ardeur.

47) L’organisation suggère un temps d’arrêt sanitaire, histoire de se soulager avant l’effort.

48) Mais puisqu’il faut y aller, on y a.

Des drapeaux annoncent, comme ici le Taaienberg, chacune des montées répertoriées.

49) Pour les cyclos les chiffres sont les bienvenus :

6,6% sur 530m mais un max à 15,8%.

Donc une montée courte mais raide.

50) De plus cette côte, pavée et en ligne droite, est caractérisée par la présence d’une rigole sur ses deux côtés.

51) Comme aime à le faire Tom Boonen (mais le lendemain il aura abandonné sur chute depuis longtemps), tout l’art est de prendre les devants et de profiter de la rigole.

Alors les autres sont bien contents de suivre.

52) Pour tenter de rivaliser avec lui il est toujours possible de prendre l’autre rigole.

53) Suite à l’encombrement, la majorité des pédaleurs est condamnée au haut du pavé qui, malgré sa rénovation, n’a pas la plate douceur du billard.

54) En perte de vitesse, ce cyclo de l’Amicale de Binche n’est pas loin de faire le Gille !

Faute de pouvoir déclipser ses chaussures il risque de perdre l’équilibre.

55) Toujours dans la même incertitude, il tente de s’appuyer alors qu’il manque d’appui.

56) Cependant une main secourable arrive à point nommé pour lui éviter de foncer dans la grille ou d’écraser un quidam.

57) Au sommet de cette courte montée les cyclos passent sur un tapis qui enregistre le passage des cyclos.

58) Lesquels n’ont pas besoin d’arrêter pour faire homologuer leur passage.

59) Regroupement de bon aloi pour les groupes qui se reforment avant de partir à l’assaut d’un nouveau sommet du Ronde.

60) Celui-ci, le Eikenberg, est d’ailleurs annoncé, à 5km.

Comme dans les grandes organisations où on se donne la peine d’informer les participants.

61) Le défilé des cyclos du Ronde se poursuit donc.

En direction de Zottegem puis Renaix, via Brakel, avant de regagner Audenarde.

62) Mais on est, à ce moment, encore loin du but.

Il ne faut donc pas trop vite lâcher les chevaux.

63) L’aventure va donc se poursuivre dans une ambiance de fête.

On envisage le meilleur dans la roue des souriantes cyclotes de Herne.

64) Mais arrive le moment de quitter les bonnes roues pour aller voir ailleurs.

Ce même jour les Audax Tournai proposent leur 44e Bois de Houppe sur des routes qui croisent celles du Ronde.