46) Chez Edouardo Ayats l’accueil est d’autant plus sympathique que ce vélociste de Sant Feliu, ex-champion de VTT, est le mécanicien attitré des stages DSO.

D’où, par exemple, le prêt d’une machine de remplacement pour Gérard qui avait cassé sa roue de 650.

47) Se refaisant une santé, Didou tombe même amoureux fou d’un Trek de classe cyclotouriste qui l’attendait en magasin.

On verra plus loin qu’il en fera bon usage car il n’a pas perdu le coup de pédale le Didou qui assure l’assistance automobile des stagiaires cyclistes.

48) Au terme de cette matinée compliquée par la pluie, tout le monde se retrouve au restaurant de l’hôtel.

Merci particulier à ceux qui ont accueillis à leur table des convives a priori inconnus.

49) Requinqués, bon nombre de cyclistes décident de tenter une sortie cycliste d’après midi.

50) Passage au local technique pour les préparatifs d’usage.

51) Puis regroupement à l’entrée de l’hôtel où les encadrants, dont Patrice Esnault (51 ans), proposent de scinder les volontaires en 3 groupes homogènes.

52) Il est également convenu de réduire la distance sachant qu’Olivier Dulaurent (37 ans) connaît parfaitement la région puisqu’il encadre plusieurs stages DSO par an, quasiment depuis le début de l’aventure.

53) Un quatuor de costauds particulièrement motivés se forme sous la houlette de Lilian Jegou (35 ans).

54) Et c’est parti sous un ciel plombé alors que même le mimosa fait grise mine.

55) La pédalée n’est pas moins vigoureuse que sous le soleil.

56) Et le relief ne propose pas moins de bonnes et longues côtes de 4 à 6 km pour élever de 200 à 300 m à chaque montée.

57) A voir la facilité … des autres, on décrétera que les parcours proposés au départ de Sant Feliu de Guixols sont bien roulants.

58) Et, particulièrement pour ceux-ci, cela roule effectivement selon un tempo qui prépare aux courses.

59) A force d’escalade on risque de crever le plafond.

En tous cas Jean Pierre fonce dans le brouillard, droit devant lui.

60) Un brouillard dans lequel Michel peine à apercevoir la roue d’Henri dans la montée de Sant Grau.

61) Tout le monde arrive cependant au sommet où Didou, sans renoncer à son assistance, n’est pas décidé à sortir du véhicule.

62) Il lui faudra pourtant s’y résoudre au moment de secourir Didier qui, victime d’une crevaison, va changer de roue.

63) A charge pour lui de rouler du mieux qu’il peut dans le final de la Corniche, au milieu du mimosa, avant de plonger vers l’Eden Roc.

64) Mobilisé pour prendre en charge le groupe Touriste, Alain Labeyrie (un randonneur qui a Paris-Pékin à son actif) propose une échappatoire motorisée.

Reconnaissance d’un village médiéval qu’il fera bientôt bon redécouvrir à vélo et sous le soleil.

65) Et puis, car pourquoi pas, visite d’une cave moderne particulièrement bien achalandée en vins espagnols et grands crus venus du monde entier.

66) A certain moment on déguste les étiquettes.

Celles sur la bouteille comme ces fameux crus de Bourgogne Vosne-Romanée de moins de 10 ans.

Voir aussi les étiquettes du rayon qui indiquent 394, 539 et 182 €, hors TVA de 21% !

A boire … avec modération ou avec des copains riches.

67) Sans doute plus raisonnables, certains stagiaires ont occupé leur après midi à une marche en bord de mer conduite par Muriel.

68) La marche proposée par Muriel avec l’assistance du ch’ti Denis, est une grande spécialité des stages et séjours DSO.

Ce qui fait dire que les Stages DSO sont peut-être imités … mais jamais égalés.

69) L’offre remporte un vif succès auprès des accompagnantes heureuses de marcher en bonne et joyeuse compagnie.

Ces marches ont des thèmes variés: la mer, les collines, les villages, les plantes …

70) Au débriefing du soir on annonce alors que demain sera un autre jour avec de nouvelles aventures.

71) Retour à l’optimisme avec la vue matinale ensoleillée d’un lever face à la mer.

72) Courage et bonne humeur sont donc au rendez-vous du local technique à l’aube d’une nouvelle pédalée.

73) Ne pas oublier de remplir les bidons puisque GO2 est là pour cela.

74) Puis rassemblement devenu traditionnel à l’entrée de l’Eden Roc où Alain va prendre la tête du groupe « touriste ».

75) Ce groupe prend le temps de voir … et de photographier tout en bouclant des circuits de 80 à 100 km avec entre 600 et 800m d’élévation.

Regroupement photo sur le parvis de l’hôtel dominant la plage de Sant Feliu.

76) La pédalée est tranquille et d’allure cyclotouriste.

Ce qui explique que certains sont venus renforcer l’équipe et que d’autres opteront le lendemain pour un groupe plus sportif.

C’est chacun qui voit !

77) Les plus rapides, partis un peu plus tard, ne tardent pas rattraper les plus touristes,

Surtout à la faveur ( ?) des longues montées ou d’un arrêt au village.

L’occasion ainsi de saluer Serge et René lors de leur manœuvre de dépassement.

78) L’arrêt au sommet pour le regroupement donne aussi l’occasion de voir passer d’autres cyclistes.

Sous le soleil pré-printanier de la Costa Brava les pédaleurs, venus de toutes parts, s’en donnent à cœur joie.

79) Un peu forts pour le groupe touriste, Gérard et Gilbert s’accordent le temps du regroupement au sommet.

80) Vient alors, après le faux plat montant, une fausse montée pour profiter d’un vrai paysage.

Merci pour la complicité...

81) L’endroit n’est pas anodin avec ce panneau sommital annonçant Santa Pellaia.

Ne s’agirait-il pas d’un col à reprendre dans le tableau de chasse d’un Cent Cols ?

Le site climbybike.com annonce, à 350m, "un col de 6 km pour 200m d’élévation (3,3% de moyenne)".

82) Nouveau regroupement avant un changement de direction pour un détour concerté jusqu’au village de Monells.

83) A la sortie de Sant Sadurni de l’Heura mieux vaut se ranger pour laisser passer un groupe de triathlètes en phase de sprint final.

84) Via une rue étroite que Didou avait cru devoir élargir à coup d’ailes du véhicule d’assistance lors d’un précédent stage, le groupe conduit par Alain fait son entrée sur la place de Monells.

Donc au cœur d’un superbe village médiéval catalan.

85) Village d’autant plus beau que la saison touristique n’est pas vraiment commencée.

Mais n'en concluez pas qu’il n’y avait pas un chat sur la place de Monells.

86) Et sachez que faute d’Ibères (les femmes de là-bas) au bar, mon vélo a du se contenter de l’Aqua potable … de la fontaine publique.