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55e MONTS DES FLANDRES URFA-LILLE

La Randonnée des Gens du Nord… qui daignent participer. ?

le Dimanche 12 Septembre 2004

Le plus ancien et le plus symbolique « brevet » de « Flandre et Artois » (Nord et Pas de Calais) a mobilisé 950 cyclos fiers de leurs pays. Les absents, je prends position, ont eu tort.

Ce brevet démarre 1/4h trop tôt ! A 6h45 il fait encore noir. Mais les participants sont déjà là car les 135 km du programme donnent à penser qu’on peut rentrer pour midi. D’ailleurs la suppression des contrôles de Kemmel et de Cassel peut faire gagner du temps.

L’adaptation à notre époque « moderne » n’a pas l’air de plaire aux dirigeants de la Ligue, ni aux clubs de tradition, ni aux clubs « nombreux » … qui brillaient par leur absence. C’est leur droit, mais alors qu’ils expliquent leur cyclotourisme. Les 950 cyclos représentaient 153 clubs, les plus nombreux (Lambersart, Loos et Beuvry) comptant 25 cyclos. Et 232 individuels étaient de la partie… quitte à payer le prix fort. Alors quid ?



02) Les cyclos de Lomme, aussi proches que ceux de Lambersart sont venus en nombre et de bonne heure. Le départ des Monts des Flandres se fait désormais de la Piscine Olympique Max Dormoy. A la sortie (et donc à l’entrée pour le retour) de Lille.

03) L’Urfa-Lille (matricule 101 de la FFCT), club de tradition, ne se laisse pas impressionner par le cyclotourisme « facile » d’aujourd’hui. L’organisation des inscriptions est rigoureuse même si le parcours est allégé : « Seulement 1200m d’élévation, au lieu des 1400, voire 1600m d’antan ».



04) Le pointage des départs est aussi strict, même si on aimerait compter, sur la route, les participants effectifs. L’Urfa-Lille n’ayant pas l’intention de faire faillite, l’inscription aux Monts des Flandres coûte 2 € pour les affiliés à une Fédération.

05) La première étape est plate jusqu’au Mont Kemmel. En l’absence de ravitaillement, on a continué jusqu’au Mont des Cats. Au pied de la butte se trouve le Col de Berthen, le premier col connu dans le Nord … et inventé par l’Urfa-Lille, à l'époque du regretté Edouard Pluta.


      Premier et principal ravito.


06) L’arrêt au Mont des Cats (141m) est donc très bienvenu. Un brevet de tradition a le chic de favoriser la convivialité en démontrant que « rouler vite » n’est qu’une partie des joies cyclotouristes.

07) Ici, on se régale. Le ravito est particulièrement copieux ! Mais on ne sait pas qu’il en ira autrement par la suite : biscuits et boisson à « l’autre » Monts des Cats et « Carolus »… offerte par une copine à Monteberg. Et ne pas oublier la Pelforth et le mini-sandwich de l’arrivée.



08) Les cyclos ont l’air d’être au courant. Il y a affluence devant les stands. Peut-être d’ailleurs que certains font leurs provisions.

09) Loin de ces problèmes d’intendance, certains, comme les Randonneurs de Villeneuve, profitent du paysage. Le Mont permet de dominer la plaine des Flandres, côté français et côté belge.



10) Après le Godewaersvelde de l’inoubliable Raoul ( « Quand la mer monte… », par exemple) arrive le Steenvoorde des Vasseur. Et des moulins, dont le Noordmolen (moulin du Nord).

      Au sommet de la platitude.

11) Le point ultime de la randonnée c’est le Mont Cassel (159m) qui rapproche, à 27 km cependant, de Dunkerque. On attaque le Mont, côté « Voie Romaine ».



12) La pente est longue et assez rude. Surtout avec le vent contraire. Celui-ci, qui est en train de « forcir », va être favorable pour le retour. Le temps est superbe … malgré une « météo » défavorable.

13) Au sommet de Cassel, moment d’hésitation. Le ravito habituel, et escompté, n’existe plus. A l’Urfa-Lille on applique le système de la RTT ! Les cyclos se ravitailleront au Mont des Cats. Et « l’on n’aura pas mangé la grenouille ! » (sic)



14) Sortie de la ville par la Porte d’Aire… qu’on ne voudrait pas connaître dans l’autre sens.

15) Désormais, vus le soleil superbe et le vent favorable, nous aurons tout loisir d’apprécier les paysages. Les amis Jean et « Marie Antoinette » ne déparent pas dans ce paysage, même s’ils ont perdu de vue le collègue Philippe.



16) Même image qui voulait donner une idée du site du Mont Caassel.

17) Arrive donc le ravito du Mont Cassel retour. Heureusement il reste des pommes et des biscuits.



18) Il reste aussi à trouver sa route de retour. Or les flèches ne sont pas terribles. D’où la photo du photographe dans le miroir. La flèche est en dessous.

19) En certains endroits, ces petites flèches sont en abondance. Mais il suffit d’un manquement…


      La « culture » des Nordistes.


20) La chose est devenue assez rare :voilà une houblonnière. Les plantes sont grimpantes. Pour la fabrication de la bière, c’est la fleur du houblon (de moins en moins « nordiste ») qui est utilisée.

21) Dans son maillot d’Orchies (capitale de la chicorée, comme chacun sait), Bernard Girondon, ne s’attarde plus à ces subtilités.



22) Le Mont des Cats, en arrière plan, témoigne bien de ces collines qui, dans le Nord, font office de montagnes.

23) Et d’espaces touristiques. Dans cette région, proche des fortes densités de population, tous les chemins sont prétexte à balades. Croisement de cavaliers et des cyclos de Gosnay.



24) Voilà que se dresse, côté terrible, le Mont Noir (151m) frontalier, cher à Marguerite Yourcenar. Pour l’instant c’est Jacques Steenkiste, président Ufolep-Nord… qui remonte la pente.

      Carolus du Monteberg.

25) Puis arrive le contrôle qui immortalise tous bons Monts des Flandres … bien arrosés. La terrasse est envahie. Au Monteberg (proche du Kemmel) on sert de la Carolus. Une bière aussi rare… que forte. A un prix 2,80€ défiant toute concurrence française. Remarquez la bande de cyclos qui en profite !



26) Le contrôle est assuré par une dévouée équipe, animée par madame Carlier (à droite) qui a le chic pour accueillir les cyclos. Au prix de quelques Carolus… dont on la remercie.

27) Il est environ 13h. Les plus rapides sont déjà rentrés à Lille. Les cyclos sont là bien tranquilles.



28) Pourtant certains piaffent d’impatience. Ils vont repartir : cela descend, sur 35 km, jusqu’à Lille.

29) L’opportunité est donné d’évoquer le vignoble qui jouxte l’estaminet du Monteberg. Voilà un cru qui fit sensation, mais…



30) C’est la bière qu’ils préfèrent. Salutations de cyclos lillois, individuels, qui militent dans un club d’athlétisme.

31) Souvenez-vous des cyclos, déjà attablés lors de l’arrivée au Monteberg. Ils sont toujours là, mais nettement plus flous. Allez savoir pourquoi.



32) Tiens, à propos, c’est bientôt la fête du Houblon, à Boescheppe. Les Monts des Flandres, c’était seulement un entraînement.

      Lendemain de fête...

33) Le lendemain des Monts des Flandres, le Président Urfiste Bernard Dendievel m'adresse deux photos pour ma documentation. Dont celle-ci où l'on me voit aux côtés d'André Boussemart, un "vieux de la vieille" dont le palmarès ferait pâlir plus d'un jeunôt. Sans parler de celui de Josselinette.



34) Puis voici la photo des 4 cyclos d'Orsay, seuls représentants non "nordistes" à la Randonnée des Gens du Nord. Ils ont profité de la journée pour découvrir notre région frontalière. Et ils sont revenus à Lille enchantés.



Même dans un brevet de tradition, on passe un bon moment avec les « cyclos ordinaires ». Le tout est de savoir si l’on veut redonner une âme aux rendez-vous d’antan.


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