01) La page de couverture du Top Vélo, N° 190 de Janvier 2013, dont le Picard Pierre Bonnet est désormais rédacteur en chef, place ses différents titres autour d’une superbe position cycliste.

L’essayeur Didier Haralambon y teste le DR 19 de Dedacciai distribué, après montage personnalisé R 4, par Bernard Preuss le vélociste de Bruay la Buissière (62).

02) La prise en main par l’essayeur du Preuss R4 donne un article argumenté avec, au-delà des chiffres comme 6,75 kg … et 4900 €, un verdict final faussement paradoxal « Nerveux mais stable ! »

Voilà qui donne donc l’envie d’en savoir plus !!

03) Le vélo monté par Bernard Preuss à partir du cadre DR 19 de Dedacciai a bien répondu aux sollicitations de l’essayeur :

« Les cadres Dedacciai n’inondent pas le marché et le fabricant italien s’adresse plutôt à qui recherche un montage à la carte. Mais c’est dire sans la réactivité de Bernard Preuss qui de ses clients devance les désirs et propose des montages cohérents, aux pris contenus. »

04) Il faut voir l’argumentation dans le détail dont nous retenons cette conclusion nuancée :

« Au total, le vélo est un compromis délicat. Il se situe à la frontière entre compétition (assez léger, très dynamique) et cyclosport (grande stabilité, souplesse relative). Donc le DR 19 monté par les soins de Bernard Preuss, dans sa version R 4, conviendra à presque tous les pratiquants."

05) Selon l’essayeur les compétiteurs pourraient le trouver trop « empatté » et donc trop « stable ».

Mais là encore intervient le coup de patte du monteur : « En vertu des roues DT Swiss, il garde une pêche d’enfer ».

06) Il s’agit d’un modèle haut de gamme doté du dérailleur électrique Shimano Ultegra Di2.

L’article de Didier Haralambon, essayeur confirmé de la revue, s’étalait sur quatre pages illustrées reproduites ici, la revue Top Vélo de Janvier 2013 n’étant plus à l’étal des libraires.

07) Bernard Preuss, avec moustache conquérante en 2003, n’est pas un « bleu ». S’il est aujourd’hui « monteur à la carte », sa réputation repose sur ses talents de fabricant de cadres passé avec bonheur de l’acier au carbone via l’alu et même le titane.

De plus, il a à son actif le fait d’avoir été présent à tous (hormis le premier) les Salons du Vélo de La Bassée. Dont celui de 2003 alors que débutait ce site.

08) La considération des revues spécialisées n’est pas nouvelle.

En témoigne cette couverture de la revue Le Cycle (n°203) qui, en septembre 1993 ( !), annonce le test d’un « Preuss Colombus Metal » martyrisé par Jean Michel Richefort qui officie aujourd’hui comme Directeur Technique à la FFCT.

09) Au (regretté !) Salon da la Bassée on avait chaque année le plaisir de retrouver, dans son coin, le vélociste de Bruay la Buissière avec sa réputation de « dernier artisan nordiste de haute couture cycliste ».

Et lui de nous interpeler avec sa dernière nouveauté, comme ici en 2005 ...

10) Ainsi présente-t-il, en 2008 un cadre XP Carbone de sa fabrication.

11) Alors, en 2009, on sollicite l’honneur de poser aux côtés de l’artisan qui présente à La Bassée … son « Preuss Rebel SL », … élu « Top Vélo du mois » dans le Top Vélo de Février 2009.

12) En 2010 le montage d’un Preuss haut de gamme adopte la nouvelle technologie (électrique) du Shimano Ultegra Di2 qui fait alors sensation.

13) N’hésitant à tenir plusieurs cordes pour son arc, Bernard Preuss présente aussi un vélo titane qui retient notre attention.

Si c’était le matériau ultime, après le rush du carbone ?

14) L’antre de Bernard Preuss se trouve facilement, 58 rue Anatole France, au cœur de Bruay la Buissière, au sud de Béthune.

15) Bernard y officie comme vélociste local car qui peut l’extraordinaire peut également l’ordinaire !

Mais chacun sait qu’on peut lui commander du « sur mesures » pour des machines aux larges horizons.

16) Alors, comme on dit chez Bernard Preuss et chez tous les pédaleurs de talent:

Bonne année et bonne route 2013".