Le Week-End de l’Amicale des Diagonalistes réunit les membres du Comité et tous les « bénévoles » qui en profitent pour se retrouver ou se connaître. Sachant pertinemment que traverser la France entre quatre journées de 300 bornes n’est pas à la portée de tout le monde, les Diagonalistes sont en effet de grands communicateurs… entre eux.

Ce reportage est aussi incomplet que partisan ! Les photos émanent de Michel et Muriel Cordier qui, avec Marcel Lefebvre, représentaient les Audax Tournai très actifs dans ces randonnées de longue haleine. Les maillots Audax Tournai seront en vedette, faute de pouvoir décrire toutes les émotions du week-end.

01) La Concentration est organisée par Annick et Jacques Lacroix, de Bourges, qui diagonalisent en famille. Jacques sera un guide aussi précieux qu’intarissable. Il a le verbe aussi fougueux que la plume alerte et la pédalée douce.

02) Vesdun est « l’un » des centres géographiques de la France. L’avantage c’est qu’on y trouve un gîte « du Centre de la France » pouvant héberger la communauté des Diagonalistes. Au programme trois étapes cyclo-touristes, l’Assemblée Générale de l’Amicale et maints divertissements.

03) Parmi la centaine de participants, les Tournaisiens retrouvent des Diagonalistes aussi connus et actifs que (de droite à gauche) Francis Swiderek de Douai, Alain Schauber de Lorraine et Jean Philippe Battu de Grenoble. Que les nombreux autres, « oubliés » ici, nous pardonnent à l’avance.

04) On ne peut laisser dans l’ombre les 2 du « 62 » (Pas de Calais), que sont Philippe Carpentier de Béthune et Freddy Maerten, de Cuincy. Ce dernier va donner de la voix et se faire élire… secrétaire.

05) Les Diagonalistes sont volontiers adeptes des Brevets de Randonneurs Mondiaux et donc de Paris-Brest-Paris. On reconnaît, dans le maillot officiel de l’édition 2003, Francine et Alain Schauber.

06) Il s'agit, non pas du château de Culan, lieu d’un BPF qui nous valut un arrêt (sans voir le château) dans Brest-Menton, mais du château de Sarzay. Les cyclos ont dû négocier ferme avec une dame pour faire la photo du château. De la dame il n'en fut pas question.

07) Puis arrêt sous la halle qu’aurait pu fréquenter George Sand, la dame de Nohant, auteur de « la Mare au Diable » et de tant d’ouvrages dont on a peine à se souvenir.

07bis) Et encore un arrêt sur la pittoresque place de Saint-Sévère qui s’enorgueillit d’avoir connu le tournage de « Jour de Fête » de Jacques Tati, en 1947.

J'ai vu le film pour la première fois en 1955 ou 1956, au collège!

08) Le site panoramique sur Hérisson va combler les Amicalistes. On reconnaît, entre autres, à gauche Francis Pouzet et Gilbert Jaccon, EuroDiagonalistes accomplis, qui n’ont rien à voir avec l’Aveugle et le Paralytique de leurs écrits.

09) Il est pris de dos, mais c’est pour montrer que le « Remorqueur de Dunkerque », c’est lui Jean Claude Loire, ci-devant trésorier de l’Amicale.

10) Vue splendide sur Hérisson, sur les rives de l’Aumance, dans l’Allier…

11) Une fois n’est pas coutume, notre site va oublier la vérité historique au profit de l’interprétation. Sur le thème de « Y a du lézard chez les Diagonalistes », avec des photos de Michel Cordier.

C’est l’histoire de Marcel Lefebvre qui, grand cyclo-campeur, avait le blues : « J’en ai marre de faire la lessive à la main… »

12) Marcel, retrouvant Muriel au centre de la France, fête l’arrivée de sa payse : « Chère Muriel, parles moi de la Cathédrale de Tournai, qui me manque tant. »

13) Ces émotions valant bien un repos, Marcellino (pour les intimes) … « dort » avec Muriel. Tant pis pour les autres qui ne s’en soucient guère.

14) Marcellino, quand il dort …, il fantasme très fort : Tel Jules César, il songe : Des Diagonalistes de France, Muriel est la plus brave… »

15) Muriel, qui lit dans les pensées de son Audaxieux compagnon, n’en pense pas moins.

16) Et c’est à ce moment qu’elle ressent, photo à l’appui, quelque chose … qui se lézarde subrepticement.

17) « Oh ! Marcellino ! Quel petit lézard… »

18) Réveillée en sursaut, Muriel comprend que ce n’était qu’un méchant rêve. Elle reprend place dans le groupe des Diagonalistes, mais avec tristesse : « Y a pas de lézard ! »

19) Le reportage sur le week-end reprend donc son cours. A table, une belle brochette de Diagonalistes très connus.

20) Et à droite, quasiment par terre, mais avec les vivres tirées du sac, le couple présidentiel de Bernard Lescudé.

21) Le président veut remettre de l’ordre dans l’Amicale : « Si c’est comme cela, je démissionne. Mais je ne vous interdis pas de me réélire… triomphalement. » Ce qui sera bientôt fait.

22) Entendant parler d’élections, Jean Philippe Battu est le premier à se rendre à la réunion. Il va décrocher le poste, qu’Alain Schauber lui cède, de webmaster du site de l’Amicale.

23) Très dévoués à la cause de l’Amicale Annick et Alain Charrière, d’Albertville, se placent au premier rang pour soutenir les comitards.

24) Ceux-ci, très hauts perchés, sont réunis en conclave. Ils se répartissent les postes : B. Lescudé président, F. Maerten secrétaire (une fameuse surprise !), JC. Loire trésorier, JP Battu webmaster, F. Swiderek et A. Schauber rédacteurs de la revue, et les autres commissaires.

25) Toute bonne Assemblée Générale se terminant par la remise des récompenses, Michel Cordier va être mis à l’honneur. D’autres aussi, mais Muriel a raté certaines photos. Remise du diplôme de premier Eurodiagonaliste (Brest-Inverness en 2004) belge.

26) Avec une dédicace de Dominique Lamouller, président de la FFCT, qui a rehaussé le Week-End Amicaliste de sa présence. Le président est lui-même Diagonaliste.

27) Et puis un trophée qui récompense son titre de 30e, mais premier belge encore… une fois, lauréat du Super Palmarès pour avoir terminé les 9 Diagonales en aller et retour. Ces mêmes trophées lui seront à nouveau remis à Tournai le 27 Novembre.

28) La soirée devient festive. Un Diagonaliste breton (En fait il s'agirait de Michel Polnaref déguisé en ...!) anime la soirée de façon remarquable.

29) Dans la salle, il y a Marcel qui, ayant retrouvé sa légitime, ne cache pas son bonheur.

30) Au point qu’il se lance dans un numéro improvisé, sur l’air, bien connu en Wallonie, de « Eine Petite Gayolle… ». Dans l’enthousiasme, il transforme les paroles en : « Je lui fais pouet-pouet ! ». Alors qu’il était question, dans la chanson, d’une petite cage promise pour mettre son canari…

31) Apparemment, sur l’estrade, tout le monde comprend le wallon. En tous cas tout le monde se marre !