L’invitation à une « Rencontre des Amis du Randonneur en Hainaut (Français et Belge) », les 4et 5 Septembre valait donc pour les lecteurs du « Randonneur, la revue des Cyclotouristes » lancée et toujours animée par Abel Lequien d’Auxi le Château. La revue, et son millier d’abonnés, défend la persistance d’un cyclotourisme qui allie l’aspect culturel à la pratique sportive.

La concentration valait pour deux journées. Ma participation se limite à une demie étape, le dimanche matin, sur le thème des fermes de la Pévèle, région jouxtant le Hainaut belge au sud-est de la métropole Lilloise. Le pays produisant l’essentiel des « endives » françaises, appelées « chicons ».

01) L’accueil est assuré par une dizaine de cyclos de l’Entente. Pour rappel Wattrtelos est une grosse ville coincée entre Roubaix-Tourcoing et la frontière belge (Mouscron et Estaimbourg). Peut-être la ville (45000 habitants) la moins connue de France !

02) Le local représente l’esprit du club. Le vélo est instrument de découverte avant d’être un outil de sport. On nous montre les curiosités du jour.

03) Ce local est une ancienne école avec au moins quatre pièces disponibles, mise à disposition par la ville. On est dans le quartier Beau-Lieu, tout proche de la frontière.

04) Au départ de la 2e journée, une bonne vingtaine de cyclos « extérieurs » encadrés par une dizaine de Wattrelosiens. La participation extérieure vient de la partie nord-ouest de l’hexagone ; de la région parisienne pour les plus éloignés. Sans doute une petite déception pour l’organisateur qui sait bien que le Nord souffre de sa réputation. Réputation injustifiée sous le soleil ardent et la variété des sites…

05) Le président Pierre Buseyne, secondé par Bernard Matinsse, donne ses consignes. Le parcours n’est pas fléché mais est décrit par l’itinéraire et représenté sur la carte. En fait on va grouper lentement et groupé.

06) Après la journée Hainaut belge (Tournai, le Mont St Aubert (145m) flanqué du col de la Croix Jubaru (99m) puis le Mont de l’Enclus), la randonnée se dirige vers le Hainaut français (Saint Amand les Eaux). Ce parcours est placé sous la conduite de Valère Duyck et dédié au regretté Robert Ostyn qui avait organisé la précédente Rencontre Régionale à Hardelot.

07) On quitte Wattrelos, le pays des « copés in deux » (partagé par la frontière !), en empruntant le « dernier rond point de la rocade Nord-Est de la métropole lilloise). Rocade qui, dans un mois mais on l’attend depuis 8 ans, se prolongera vers le réseau autoroutier belge.

08) En ce dimanche matin tout est tranquille en ville. On traverse la rivière-égout qui permettait une liaison fluviale de Roubaix vers l’Escaut. Le passage est tellement étroit sur cette écluse que des feux assurent un sens alternatif.

09) Leers, dans la banlieue roubaisienne, c’est « Auchan » (la chaîne de distribution a démarré à Roubaix à partir de capitaux en provenance de Phildar…). Mais pour nous les cyclotouristes, Amis du Randonneur, c’est le Moulin de leers. Voici notre premier arrêt.

10) Bientôt je ne pourrai plus compter les arrêts. Et je ne me souviendrai plus du nom des fermes qui se succèdent. Voici, à Toufflers, celle du Château de Wasmes. On s’arrête.

11) Aux côtés de Pierre Gischer (en rouge),Pierre Buseyne, président de l’Entente Cyclo de Wattrelos. Il travaille comme chef de l’informatique à la Mairie de Wattrelos et reste très impliqué dans la vie associative.

12) On reconnaît un autre Ami du Randonneur, en la personne du Boulonnais Serge Vasseur qui est un adepte du tandem : « Je suis venu ici parce que j’ai eu Robert Ostyn comme père « professionnel » et « cyclotouriste ». Ici en compagnie des tandémistes Soissonnais et de son compatriote Guy Nicostrate.

13) A Sailly les Lannoy on s’arrête devant la ferme Meurchin, qu’il faut découvrir à l’écart de la route ... et à contre-jour.

14) Une charpente de grange qui a quelque chose de phénoménal.

15) L’accès est un peu malaisé : « On dirait les pavés du Nord ! ». C’est le cas même si ceux –là ne sont pas repris par le Paris-Roubaix.

16) Parmi les Amis du Randonneur, on reconnaîtra, sur son vélo « Singer » avec roue de 650 B, Marie Lou, la Parisienne.

17) Un peu plus loin c’est la ferme Neuville. Toujours en pleine campagne. Une campagne si souvent parcourue mais qui aujourd’hui nous révèle ses trésors !

18) La ferme-château Hardy Planque, dont une partie date de 1556, va nous retenir encore plus longtemps.

19) On se hasarde d’abord sous le porche.

20) Puis on profite de l’accueil du propriétaire (à gauche) qui fait les honneurs de la cour, en carré, et explique comment il a restauré la bâtisse par ses propres moyens.

21) Là encore la ferme, un peu à l’écart de la route mais sur le territoire de Blandain (B), n’a pas l’habitude du passage des cyclos du dimanche matin.

22) On a repris la route de la Pévèle. Et l’on arrive dans la zone de production des endives qui sont encore en plein champ. Mais c’est un nouveau prétexte qui nous arrête. Pour « sortir les vivres du sac », selon l’expression consacré chez les Amis du randonneur, … il faut d’abord remplir les sacoches de vivre.

23) Le mini-marché de Baisieux fait ses affaires. Avec le maillot des Randonneurs Picards d’Amiens en premier rang.

24) Un peu plus loin on n’allait manquer un nouvel arrêt avec cette ferme monumentale de Wannehain.

25) Là encore magnifique cour en carré qui laisse deviner une ancienne opulence. La ferme « Ca eu payé ! » Mais aujourd’hui ?

26) On repart en douceur en reprenant la route.

27) Parmi les participants, Pierre Vilain des Randonneurs de Marcq en Baroeul et Claude Bastien… dont on ne sait plus où !

28) Valère Duyck, à droite,relance la randonnée. Mais toujours avec le souci de ne rien manquer de remarquable ou d’intéressant.

29) On apprend que bientôt l’Amicale des tandémistes aura une Concentration à Fort-Mahon avec au moins 70 couples au rendez-vous. Les occasions de se rencontrer chez les cyclotouristes sont très diverses.

30) Voici la tête du groupe, sous la conduite de Valère et de Pierre, que je vais abandonner pour rentrer à Tournai à partir de La Glanerie. A un jour près nous tombions sur les cérémonies commémoratives du 60e anniversaires de la Libération. La Glanerie revendique en effet le titre de première commune belge libérée en septembre 1944.

31 La journée fut aussi belle que longue. Donc les retrouvailles émouvantes. J'ai plaisir à saluer Pierre Gischer (en rouge), un cyclo de Virton "réfugié" à Sangatte, Guy Nicostrate (en jaune) de Boulogne, Bernard Martinsse (en blanc) de Wattrelos, Hubert Delesalle (en grand!) de Marcq en Baroeul.

32) La concentration se termine par le verre de l'amitié. Les Amis du Randonneur sont encore plus des Randonneurs. Et encore plus des amis.