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LA LAURENT DESBIENS A LYS LEZ LANNOY

Fête à Lys lez Lannoy, avec un champion.

Le dimanche 29 Août 2004

La Laurent Desbiens est une « randonnée ordinaire » qui pourrait devenir une « cyclosportive ». Plus de 700 cyclos ont participé à la Fête du quartier Lyssois du Fresnoy. Avec un parrain sympa et disponible.

Laurent Desbiens est un jeune retraité de la course, reconverti au service des Sports de la Ville de Lille. Il accorde volontiers son parrainage à ses potes de Lys pour une randonnée qui prend son départ d’un quartier tout proche de Roubaix et qui arrive au vélodrome de Roubaix.

Champion nordiste, né en 1969 à Mons en Baroeul, Laurent Desbiens a porté le maillot jaune du Tour de France 1998. Vainqueur d’une étape du Tour en 1997 à Perpignan il a aussi, entre autres, remporté les 4 Jours de Dunkerque en 1993.



00) Fait original, les inscriptions se font dans les installations du Garage Dugardin qui manifeste d’une manière supplémentaire son soutien au cyclisme et participe aussi à la fête du quartier.

01) Plus de 700 cyclos vont s’inscrire à cette randonnée de retour de vacances en optant pour 50, 90 ou 120 km en direction de la Belgique voisine.



02) Muni du formulaire d’inscription, moyennant deux euros, chacun se doit de procéder à un travail d’écriture.

03) Et l’ambiance est vraiment très studieuse. Une classe exemplaire ? Pas tout à fait si vous remarquez bien la jeune Mouvaloise, au centre de l’image.

"Personne ne m'aime", qu'elle pense!



04) A quelques jours de la rentrée des classes (eh oui !), elle nous fait (déjà !) le coup de la panne de cerveau. Si elle continue … elle va rendre « copie blanche » !

05) Les vieux cyclos en sont à se motiver avant de prendre le départ. On prend son temps, il n’est que 7h30.


      Un peu de relief, grâce au plat pays.


06) On arrive sur les pentes du Mont Saint-Aubert, la première difficultés du jour d’un parcours, fléché LD en jaune très clair. Régis Meeuw et Philippe Thibault s’accrochent à la rampe.

07) Puis c’est le passage au col de la Croix Jubaru (99m), inauguré en 1985.



08) Tous les parcours passent au sommet. Les cyclos qui viennent, à l’exception de l’Elan de Ploegsteert avec Didier Menet, de la métropole Lilloise, connaissent bien le Tournaisis.

09) Sortant de Velaines, le trio de sportifs nous réserve son plus beau sourire. Les voilà donc sur Internet.



10) Le passage des cyclos est une belle distraction pour ces bovidés de tous âges. Cela les change des trains qui, de toute manière, ne passent pas par ici.

11) A Celles c’est le premier ravito, pour les deux grandes distances. Les gros bras vont souvent le « griller », ne serait-ce que pour continuer à suivre les roues. Ils évitent la cohue.



12) De toute manière, on ne traîne pas. Et ceux-ci repartent illico.

13) Le poste de ravitaillement retrouve ainsi un peu de calme.



14) C’était sans compter sur l’arrivée du groupe des CCC Wasquehal, parti à 8h pour le 120, qui arrive au loin.

15) Et c’est la ruée CCC sur tout ce qui ravitaille : menthe à l’eau, quartier d’orange et divers biscuits.



16) Pourtant bien rassasié, le CCC Michel Morelle risque des commentaires peu flatteurs sur le nombre des médailles olympiques de Belgique. Par malheur, il oublie une : Hénin (tennis), Merckx (cyclisme) et Heylen (Judo). La Belgique va demander au président Rogge (un Belge) qu’on remette des médailles … aux six premiers. La seule manière d’augmenter nos chances.

17) Cette fois on part pour de bon. Comme dit l’autre : « C’est pas la peine de rouler comme des balles si c’est pour arrêter si longuement ! »


      La minute culturelle avant le grand trou … montant.


18) A Cordes, les cyclos défilent devant cette remarquable petite église romane, datant du XIIe siècle.

19) Même lieu mais, dans l’autre sens, avec un défilé de cyclos Flandriens, bien groupé avec le maillot du club.



20) En remontant l’allée qui fait face au château d’Anvaing, le Roubaisien Philippe rappelle qu’il porte un casque depuis son grave accident (contre une voiture) sur la route de Compostelle.

21) Voilà, avec le Trou Robjin, un fameux raidillon digne des côtes basques. Le pourcentage (15%) est bien réel mais le panneau confond le sens de la montée avec celui de la descente. Une anomalie déjà signalée.



22) Dans les minutes qui suivent c’est le groupe des cyclos de Leers qui surmonte l’obstacle.

23) Un groupe animé par le président Robert Decock dont la souple pédalée décourage complètement le cyclo de gauche.



24) Mais qu’est-ce qu’il fait celui-là avec ses grands bras ?

      Sur la route du retour.

25) Sur le 90 km nous avons droit à un deuxième ravitaillement. Il est situé sur le flanc nord du Mont Saint-Aubert au lieu dit la Goudinière, face au restaurant la Grignotière. Il restera 20 km à parcourir.



26) Les cyclos de Lys sont à l’ouvrage. Ils apportent leur concours à l’organisation du jour.

27) L’arrivée se fait au stade Vélodrome de Roubaix. C’est toujours une belle émotion que de s’offrir un ou deux, voire plus, tours de piste. Qui plus est, à Roubaix dans les installations du Vélo Club dont le secrétaire, Daniel Verbrakel, fait partie de la randonnée.



28) Si les uns s’en tiennent à la côte d’Azur, d’autres n’hésitent à essayer de remonter la piste. Groupe emmené par le "maillot" Molteni... souvenir d'un certain Eddy arrivant à Roubaix.

29) Sur l’aire d’arrivée Laurent Desbiens, qui a roulé le 90 km, est aussi frais que disponible. Il se dit enchanté de favoriser, par son parrainage, une fête de vélo.




La Laurent Desbiens doit à son parrain un supplément d’agrément. Ainsi c’était une bonne randonnée de rentrée.


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