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PREMIERE ET BELLE PICARDE A BURY PAR LES MORDUS DU VELO 2012

Des Mordus nés sous une bonne étoile

le Dimanche 09 Septembre 2012

Héritier du club de Bury, le nouveau club de Wiers-Bury et Callenelle, forts de 117 sociétaires actifs, a proposé une Picarde de fin de saison donnant un sursaut d’espoir au Challenge des Picardes.

01) Au nouveau club des Mordus du Vélo de Wiers-Bury et Callenelle, il y a 117 cyclos et bikers enthousiastes et, en la personne d’Aloïs Lievens, un vélociste à Wiers qui dynamise la pédalée.



02) Le président de ce club qui a démarré sur les chapeaux de roue n’est autre que Philippe Lievens qui, comme ses fils Aloïs et Rodrigue, est un vrai « mordu du vélo » qu’il a pratiqué comme coureur et où il officie encore comme masseur et soigneur.

03) Formalité d’inscriptions dans les conditions habituelles moyennant, comme partout en Wallonie Picarde, 1.5€.

Une somme qui changerait si l’on relançait les Picardes avec un niveau de qualité supérieure.



04) Mordus et Cent Amis dans l’attente d’un départ pour 20/ 40/ 70 ou 100 en direction du Tournaisis.

05) Retrouvailles et rencontre au sommet entre le Président du Challenge des Picardes, Vincent Dubuisson et Pierre Picq, Président du Club Vélo Relax.


      Contre jour


06) Il est huit heures quand les cyclos d’Estaimbourg quittent Bury en groupe.

En attendant d'offrir leurs services à la Provinciale du 23/09 à Beloeil.

07) Au contournement de l’église de Bury les cyclos se retrouvent avec le soleil matinal en pleine face.



08) Ce qui laisse augurer d’une belle journée va bientôt provoquer un fameux embrouillamini.

09) Ce trio d’Antoing est pourtant parti, de bon matin, joyeux et plein d’entrain.



10) De même les cyclos de Gaurain bien décidés à faire confiance au fléchage blanc des Mordus wiersiens.

      Rififi au carrefour

11) Au km 2 survient l’annonce d’une première séparation : 70 et 100 tout droit, 20 et 40 à droite.

Mais, pense-t-on, cela ne colle pas puisque la chaussée de Péruwelz n’offre que gauche et droite comme alternative.



12) Les cyclos de Gaurain, dans la même expectative, entreprennent de sortir l’itinéraire mis en poche.

13) Alors que le trio antoinien, qui voulait éviter le 20 ou 40 km à droite, choisit la gauche, … les Gaurinois optent pour la droite au vu des villages annoncés sur le papier.



14) Tardivement, mais ils ne seront pas les seuls à réfléchir après coup, le joyeux trio a fait demi-tour.

15) L’incertitude est telle que, pas si fou, le Crazy s’imaginant parti pour 20 et 40 avec son virage à droite revient lui aussi sur pas.



16) Alors on prend à témoin l’inscription bel et bien indiquée sur la route.

      La voie mystérieuse

17) Il faut mettre au crédit des Mordus du Vélo organisateurs, prévenus de l’embrouillamini, d’avoir réagi avec efficacité.

A 8h30 ils vont doubler et même tripler leur indication de séparation.



18) Le soleil étant toujours contraire, il suffisait alors d’être très appliqué pour suivre le bon fléchage.

19) Il fallait, 50m avant le stop de la chaussée de Péruwelz, bien remarquer, effectivement à droite, cette petite route, en sens interdit … sauf cyclistes ( !), proposée à ceux du 20 ou 40 km.



20) Les autres doivent continuer sur 50 m, jusqu’au stop, avant de prendre à droite (aussi!) pour le 70 ou 100 km

21) Sous la conduite de « Mamy Annick », les cyclos Feuilles Mortes de Vieux-Leuze optent donc pour les plus grandes distances.



22) La petite route, bien cachée sur la droite, fait office de belle échappatoire pour les amateurs de courte distance.

Ouf on l’a échappé belle ! Cette distance évite le Trou Robijn et le Mont Saint-Aubert!

      Vues et entrevue

23) Le parcours du jour, curieusement ou indûment baptisé « Randonnée des Géants », joue tout un temps avec le canal de Nimy-Blaton-Péronnes.



24) Avec un passage aussi devant le restaurant Auberge du Marais que l’on retrouve comme sponsor maillot du club organisateur.

25) A propos de restauration, nous voilà déjà, avec des cyclos de Taintignies, au ravitaillement tenu par Rodrigue Lievens (fils de Philippe et frère d’Aloïs) sur la place de Brasménil.



26) Le ravitaillement est déjà bien copieux alors que les distances sont modestes.

Il y avait encore plus et mieux à Velaines pour les grandes distances.

27) Parfaitement restaurés, les baroudeurs du club de Tongre-Notre-Dame s’apprêtent à reprendre la route.



28) De leur maillot étincelant il faut aussi voir le dos.

Pour une Moinette à l’arrivée, il suffit de les suivre.

29) Mais on serait déjà bien content de pouvoir suivre le train de la Roue Basécloise.


      Pleine campagne


30) Petit détour dans une ferme de Briffeuil, avec Joseph Tomme, le secrétaire des Audax Tournai, qui connaît l’entité de Péruwelz comme sa poche.

Il faut voir, placé sur le tumulus, un vestige d’un V2 tombé à proximité en 1944.

31) Plus loin, mais tout cyclo l’a déjà repéré, la route fait passer au pied du Gros Tilleul de Braffe.



32) Tricentenaire toujours imposant, le Gros Tilleul n’en finit pas de résister aux aléas du temps.

33) En cette fin de saison le décor du cyclo ne manque pas de pittoresque avec du maïs à pleine hauteur.



34) Sur ce chemin de remembrement, l’enchaînement des virages donne une allure très sportive au président du Challenge des Picardes.

35) Une belle pédalée en tandem latéral pour les cyclos de Pipaix sur le même chemin étroit.



36) Cliché de pleine récolte de pommes de terre alors que les cyclos de passage sont justement des « patatiers ».

37) L’équipement en machines est à son apogée. En plus du « Puma » qui récolte quatre rangs en même temps, une benne va déverser la récolte dans le semi-remorque qui livrera les patates à l’usine.


      Bon Pasteur


38) La randonnée se termine à Bury en compagnie du groupe « Family » qui fut escorté par des Mordus du Vélo.

39) C’est fête à l’Institut Bon Pasteur qui héberge 120 pensionnaires, tous français, adultes handicapés.

Quelques pensionnaires pratiquant le vélo, l’organisation des Mordus donne du volume à la fête.


      Avenir Picard


40) En compagnie des voisins et amis du club de Péruwelz, le président Philippe Lievens fait état de 400 participants :

« C’était notre première organisation picarde et tout le monde rentre satisfait ».

41) Parmi les satisfaits, l’équipe mouscronnoise de Pharinel Meersman et ses deux Alain.



42) Et, autour du couple présidentiel Dumont, les cyclos de Neufmaison assidus des randonnées Picardes.

      ``

43) Au bout de la même table, des Antoiniens tout heureux d'avoir participé à une bonne Picarde de fin de saison.

Quinze jours avant la Randonnée des Ascenseurs de leur club.



44) A la table de Pipaix Roland Brunin évoque la prochaine Picarde, la Pipaisienne, du dimanche 16 Septembre.

Avec le président Dubuisson, qui rend son tablier en fin de saison, on évoque la dernière Picarde 2012, la Provinciale du 23/09 à Beloeil.

Mais, seulement cinq ayant répondu présents, avec le concours de quels clubs ?

45) A la table des Audax Tournai on se dit prêts à relever le défi de la Provinciale, en collaboration avec les autres clubs volontaires.

Faut-il aussi compter sur eux pour relancer l’idée des Picardes ?

Dans l’indifférence générale vont-ils devoir démontrer leur force de frappe ?



46) Qu’un baroudeur comme Marcelino prenne plaisir à participer aux randonnées Picardes est tout un symbole.

La fête du cyclotourisme ordinaire vaut aussi bien que les plus grandes aventures.

Il en va d’ailleurs de la survie de nombre de clubs de Wallonie Picarde.



Si t’es d’ichi, roule par ichi. Et, en Picard de cœur, occupe-t-en !


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