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LES AUDAX A TOUTE VAPEUR

Vous n’y verrez que du Bleu

le Samedi 07 Août 2004

Profitant d’un Samedi d’été et de congé, les Audax Tournai, sous la conduite de Marc Varvennes, alias Marcus Dupoil ont arpenté la campagne tournaisienne et se sont arrêtés à la Brasserie à Vapeur de Pïpaix.

01) On est à 27 dans le groupe qui part, à 8h, pour une bonne centaine de bornes, à la fraîcheur matinale d’une journée très ensoleillé. Tout le monde a mis le maillot de circonstance, c’est à dire le maillot bleu des Audax Tournai.



02) Moustache, le photographe de ce reportage, accompagne le groupe dans son 4x4. C’est sa manière de faire du vélo, en attendant la réparation de son genou. Il me tire un portrait un gros plan alors que je tente une échappée.

03) Le groupe ne tarde pas à me rejoindre. Nous sommes en pleine campagne de Saint-Maur sur des chemins dits de « remembrement » qui ont l’avantage de la tranquillité.



04) Même groupe, puisque nous roulerons en peloton « Audax », sur les rives du lac du Grand Large à Péronne. Ici les hommes et femmes (elles sont six) de tête.

05) Et ceux du milieu. Il n’y a bien sûr pas d’ordre établi, mais on constate que si certains se retrouvent toujours à l’avant, d’autres ont la tentation de rouler à l’arrière.



06) Moustache joue avec des effets spéciaux : il a l’ambition, avec le reflet, de doubler les effectifs.

07) Un autre chemin de remembrement permet de tutoyer les vestiges du Moulin de Maubray.



08) Gros plan sur les hommes de l’arrière. De gauche à droite Guy Delvaeye qui joue les Saint Bernard, José Van Hulle qui fait jouer ses rotules en titane, Léo Decock qui, depuis quinze jours, « jouit » de sa retraite et Patrick Blangenois qui joue la défaillance avant d’attaquer.

09) On contourne le tilleul tricentenaire de Wasnes Audemetz-Briffoeil, l’arbre le plus connu du Tournaisis.



10) En pleine campagne, les hommes de l’arrière, comme Gérard Colombo escorté du tandem Hologne et de Michel Thiry, ne savent déjà plus où nous sommes.

11) Les panneaux sont trompeurs. La « Carolus » c’est une bière d’exception affirment les uns. Mais pour ceux qui reviennent du pays Basque : « Maïs de l’Adour » : c’est une marque de semences. Avec de beaux résultats dans nos régions, semble-t-il.


      La Brasserie à Vapeur de Pipaix.


12) Dans le village de Pipaix nous mettons pied à terre pour une visite de l’une des trois brasseries du village (dont la Bush, …) : la Brasserie à vapeur.

13) Marcus a rendez-vous avec le patron qui va commenter la visite. Il lui explique : « Mon groupe préfère une visite de 5 minutes suivie d’une dégustation d’une heure, plutôt que la visite d’une heure et une dégustation de 5 minutes, comme nous avions convenu. » Voilà pourquoi le patron se gratte la tête.



14) Alors, pas de temps à perdre, le groupe s’engouffre dans les locaux de cette très ancienne brasserie qui fonctionne, au moins en partie, toujours avec une machine à vapeur du 19e siécle.

15) Au dessus du brassin vous distinguez des rouages entraînées au moyen de courroies, pour le remplissage du brassin, par la machine à vapeur. Ce n’est pas la bière qui est… à vapeur.



16) Les explications sont d’autant plus rapides que le brassin est actuellement vide. Mais tout le monde écoute religieusement, y compris un couple de visiteurs (en civil) qui se demande pourquoi l’explication est déjà terminée.

17) La bière principale de cette petite brasserie très artisanale s’appelle « la Cochonne ». Son slogan : « La bière qui étonne ». Déjà que l’appellation n’est pas dégueu… On verra bientôt pour le goût.


      Dégustation sans fond.


18) Et l’on dégustera, même si c’est Muriel qui déclenche les hostilités : « Vous en aurez, … s’il en reste », décrète-t-elle.

19) José est assez vieux pour ne pas se laisser prendre : « Quand j’aurai vidé le récipient, vous en demanderez un autre… ». Son retour sera explosif, pas seulement à cause de la chaleur.



20) Chaque table attend son tour. Tout le monde sera bien servi. Pour l’instant on déguste.

21) Marcus se fait du mouron : « Qu’est ce que je vais bien donner à manger « à mes gins » ? » se demande-t-il. Car, en effet, le resto pressenti s’est récusé. Aïe, aïe, aïe…



22) Mais l’audace des Audax finit par payer. Le patron de la brasserie, qui vend aussi du fromage, a décidé de nous tirer d’embarras. Un superbe dîner au fromage (dont la plupart fabriqué à la bière !) est improvisé. Merci patron.

23) Ce qui donne des idées aux Audaxettes : « Nos hommes se contentent de fromage sur les tartines ? plus la peine de cuisiner ! » Elles n’ont plus besoin de papoter « cuisine » … « chiffons » suffira ! Et vélo, bien entendu, puisqu’elles sont Audaxettes.


      Quand il faut reprendre les vélos...


24) C’est l’heure du re-départ. Les plus courageux donnent l’exemple.

25) Ce qui n’est pas du goût de Léo : « je suis là, bien… J’y reste ! Moi, je veux re-boire la Cochonne.»



26) Et Momond, prétendant n’avoir pas encore été servi, qui oblige son copain Colombo à rester sur place : « Chez moi, après le dîner … on soupe ! »

27) Il faut donc beaucoup de diplomatie pour rapatrier tout le monde. Et ce n’est pas sans mal. Voyez comme ceux-là… zig-zaguent.



28) Mais ceux là ont de l’énergie à revendre : « A l’attaque », qu’ils disent en attaquant de faux plats. Ce n’est pas du gâteau !

29) Puis les choses se calment car on rentre.



30) La dernière montée est vraiment proche de Tournai : voyez le Mont Saint-Aubert qui nous sert de décor.

31) La journée fut vraiment belle et ensoleillée : « Comme toi, Michou… » … qu’ELLES disaient TOUTES !




Et voilà comment , dans un club, on passe une bonne journée de vélo pleine de convivialité. C’était une belle journée de vacances, entre Audax de bonne compagnie. Merci Marcus.


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