01) Ce n’était pas la fête populaire des vttistes mais un rassemblement de Bikers sportifs.

Plus de la moitié optèrent pour les distances dites « marathon » de 75, 105 ou 130 km.

Or si la distance est une chose, le relief en est une autre : 800m d’élévation sur le 40 km et 2700m ( !) sur le 130 km.

02) L’organisation, assurée par Thierry Monnier et François sur leurs terres d’entrainement, est placée sous la responsabilité des Audax Tournai qui l’ont inscrite aux calendriers et qui en assurent l’intendance.

Ainsi aux inscriptions et aux ravitaillements.

03) Le fléchage « aérien » s’est révélé très efficace, entièrement avec des panneaux amovibles.

Le stock des Audax reste important car ils n’ont perdu que 48 flèches ( !) sur le récent Etangs et Collines.

04) Le départ se prend dans la cour de l’école sise à la rue de Crête en bordure de Flobecq.

Là où la Grinta ! organise son 2e ravitaillement.

05) Avant de partir chacun dispose sa plaque sur le guidon.

Sur la plaque est indiquée le distance voulue par le Biker.

Ils furent 83 à partir pour le 130 km.

06) Venue pour se faire connaître puisque chaque participant dispose de sa machine, l’entreprise de location de vtt de Wavre collabore avec l’Atelier du Cycle de La Hulpe.

07) En bons sportifs les Crazy Wheels sont les plus nombreux, avec les BCH Poivre et Sel, à représenter les clubs du Tournaisis.

08) On est très vite sorti de Flobecq même si quartier des Crêtes se transforme en zone résidentielle.

09) Puis aussi vite sur les chemins de campagne, plus ou moins étroits, qui font le charme d’un bon parcours vtt.

10) C’est bien parti pour une cure d’oxygène en pleine verdure.

11) Sauf que dans les hauteurs qui vont se succéder l’air se fait rare !

12) Du côté de Potterée c’est le premier sous bois du jour.

On aurait pu appeler le TransCollines … la TransForestière.

13) Tout l’art du Biker est alors de sortir indemne du bois, car les forêts camouflent le relief des collines.

14) La campagne reprend vite ses droits avec les champs de blé qui n’attendent que l'été pour jaunir.

15) Ce qui était une montée se transforme très vite en descente.

Parfois scabreuse avec l’étroitesse du passage en « single track ».

16) Ce qui ne manque de ravir les bovidés ruminant en leur for intérieur :
« Ils sont fous les bikers ! »

17) Les organisateurs ont décidé que tout ce qui est descendu se remonte au plus vite.

Sauf que, pour la vitesse, ce n’était pas mon cas et pas toujours celui des autres !

18) Nicolas et Pierre Damien, en maillot vert Cycles Gauquier de Rumes pédalent en pleine verdure.

19) D’un coup, un vaste dégagement rappelle qu’un Trans Collines fait passer d’une colline à l’autre.

Félicitations et compliments au biker du premier plan qui a dépanné un autre biker (qu'il ne connaissait pas) en dégrippant ses plaquettes de freins!

Ses amis du Mountainbike club De Herders (les Bergers), en Oost Vlaanderen, auront bien reconnu le Berger (Herder) Heinz Rigole.

20) Puis c’est la bordure d’un champ avec des rangs buttés pour abriter les pommes de terre.

21) Sur le chemin ce sont les bikers qui s’alignent.

Beaux les bikers du premier rang avec leur maillot portant noeud papillon!

22) A l’en croire, tout va très bien car il roule facile sur la hauteur.

23) Pour un peu on ne les reconnaissait pas.

Ils portent le nouveau maillot, toujours à dominante jaune, du club Lys (les Lannoy) Cyclo.

24) Même de dos, on ne dira plus les Lys Optique mais les Gitnor Lys.

25) Les chemins se succèdent et se montrent parfois plus roulants.

26) Survient la première séparation qui sera la seule pour ceux du 40 km.

27) Ceux-là, comme la Popette des X2Pop, filent au moins pour le 55km.

28) Astuce dans le tracé, c’est au point de la séparation que reviennent ceux des plus longues distances.

29) Ce qui suppose de bien respecter le fléchage et de ne pas confondre avec les flèches jaunes de la semaine passée.

30) Un maximum de chemins n’exclut pas de se retrouver provisoirement sur le tarmac pour des liaisons routières.

31) Le premier ravitaillement n’est plus très loin mais il faudra se hisser sur les hauteurs de la Houppe.

32) Et surtout ne pas se perdre au milieu des herbes folles.

33) Puis voilà, en sous bois, la montée vers le hameau de la Houppe bien connu des cyclistes routiers.

34) Si l’on sait que les collines de la région sont faites de sable, on en voit une belle preuve sur les côtés avec une « roche » très friable.

35) Mais la première préoccupation des bikers à cet endroit c’est d’arriver au bout de cette longue montée.

36) Pour Sébastien qui n'avait plus vraiment roulé depuis des années, sauf sous la pluie d'Ath la semaine passé,c'est du genre tout va bien. Sur le 55 km.

37) Avec un peu de cinéma la montée pourrait se faire sans les mains ... et sans les roues!

38) Arrive alors le ravitaillement du Bois de la Houppe, le premier pour les courtes distances et le dernier pour les "marathoniens".