81) Au beau milieu de l’ascension du Haut Pichot, Jacky Decocq et Michel Cardon moulinent comme s’ils ramaient à contre courant.

Sans compter les calories dépensées !

82) A contre-courant aussi la camionnette descendante qui vante les économies d’énergie en Pas de Calais ?

83) Alors les pédaleurs impénitents s’esbaudissent en pensant que le Quick Step a trouvé un moyen radical pour mettre fin à ses efforts :

retourner le vélo au beau milieu de la route.

84) La réalité est tout autre puisque personne ne vient à son secours alors qu’il s’emploie à réparer la fuite !

85) Le défilé des cyclos courageux se poursuit.

Avec le geste d’ardeur farouche du cyclo de Mouscron.

86) Ou bien avec le sentiment de mieux lutter quand on frappe de front contre la pente extrême.

87) Puis vient enfin le moment où l’espoir fait oublier le doute.

88) Le sommet, lieu dit Landaque, est atteint au point culminant (177m) de Lille Hardelot.

Ne pas croire, malgré l’envie, le petit plaisantin qui a ajouté un 2 pour dépasser le Tourmalet (2117m) !

89) C’est l’heureuse fin du calvaire avec la côte la plus dure du Nord-Pas de Calais.

90) Occasion de souffler un peu mais aussi de se regrouper comme les 4 Mousquetaires de Wasquehal.

91) De quoi réfléchir au sens du panneau de signalisation :

la descente rapide est-elle plus dangereuse qu’une rude montée ?

92) Pas question de descendre à tombeau ouvert.

Même dépourvu de soleil le décor est superbe.

93) C’était trop beau, sauf au point de vue du décor où le colza fait office de soleil.

Il faut déjà tout remonter.

94) Mais on y croit puisque la mer n’est plus très loin et que la pente est moins raide.

95) L’allure encore alerte et la perspective d’arriver à bon port nous valent un sourire victorieux de connivence.

96) Dans la troupe SMCA la décision est prise :

« Tant pis si Delphine nous devance, pourvu qu’elle continue de porter notre maillot et entre comme première féminine au club ! »

97) Du décor dont on ne se lasse pas émerge la valeureuse troupe des cyclos de Beuvry.

98) Et à la force du mollet c’est de nouveau le sommet qui est atteint.

99) Pour Jacqueline Troy qui a connu les belles et glorieuses années des cyclosportives comme la Jubaru-Van Impe des années 90, le bon souvenir donne prétexte à un temps d’arrêt.

A00) L’occasion aussi de regrouper la troupe du club de Sallaumines qui n’aura plus qu’à plonger sur Neufchatel-Hardelot.

A01) Sommet atteint aussi par les « biloutes » de Carvin qui ont changé de couleur tout en conservant leur logo mémorable de BAZ.

BAZ, devant les instances, c’est « Bicyclette à Z’ailes ».

A02) Le décorum ne laisse aucun doute, la randonnée se termine à Hardelot pour les cyclos de Fleurus.

A03) Sans être ville en liesse, la station balnéaire a bien fait les choses pour accueillir les 2500 cyclos et leurs accompagnants.

A04) Les groupes clubs ne s’y trompent pas et s’y retrouvent pour mieux se congratuler.

Ainsi ici les Cofidis du club cyclo d’Ascq.

A05) Puis dans la file conduisant aux diplômes souvenir, les cyclos de Beuvry qui se retrouveront dans l’Echo du Vélo cher à leur président Jacques Ryckewaert.

A06) A côté d’eux, paquet souvenir « régional » en mains, le groupe du club Avenir Ouvrier Sallauminois animé par Jacqueline Troy et Olivier Blanquet.

A07) Un peu rassuré mais surtout pleinement satisfait, Philippe Crépel a réussi à faire renaître l’esprit des Lille-Hardelot d’antan.

A08) Du temps de l’Urfa-Lille la randonnée se terminait par un diplôme ?

La tradition est pérennisée avec un diplôme imprimé au nom du cyclo et indiquant son temps de parcours mesuré par la puce de géo-localisation.

A09) Les cyclos sont parfois aussi fiers de ce diplôme que de celui décroché à leur sortie d’école primaire et des autres écoles !

A10) Ainsi les deux beaux frères, Gauthier Desmullier et Jean Luc Foucart, qui ont roulé ensemble sur le Lille-Hardelot des temps modernes.

A11) Il fallait le vouloir dans la fraîcheur du jour, mais la ballade en bord de mer des Enfants de Denain fut aussi une récompense bien méritée.

A12) Un objectif indiscret a aussi repéré quelques bons moments de prolongation dans les commerces d’Hardelot.

Ainsi les cyclos et accompagnantes de Wizernes qui se retrouvent à la Crêpe Dorée.

A13) Autre cliché deux minutes plus tard. Pas identique si vous vous pliez au sujet des « cinq erreurs ».

Petit indice sur les tables au cas où vous vous en doutiez !.

A14) Comme on dit à la SMCA à l’heure de la signature du contrat :

« Après l’effort, le réconfort ».

Le reste ne nous regarde pas ...