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PREMIERE EURODIAGONALE D’UN CYCLO BELGE

Une longueur d’avance sur Muriel … pour Michel

du Mardi 27 au Samedi 31 Juillet 2004

Michel Cordier, père de Muriel qui vient de réussir sa 1ère Diagonale de France, est le premier cyclo belge, déjà lauréat Super-Diagonaliste, à réussir une EuroDiagonale, Brest-Inverness (Ecosse).

Une EuroDiagonale c’est le prolongement vers les « six coins » de l’Europe d’un sommet de l’Hexagone. De Dunkerque il faut filer jusqu’à Copenhague (1075 km) pour la Scandinavie. De Menton, l’amateur des gestes italiens roulera jusque Bari (1190 km). Etc…pour Hendaye-Lisbonne, Perpignan-Malaga ou Strasbourg-Vienne.

Michel Cordier avait jeté son dévolu sur Brest-Inverness (1190 km en 152h, dont 8h de Ferry). Par rapport aux Diagonales de France le délai est moins un problème que l’acclimatation au pays et aux exigences des moyens de communication. Aller, avec un vélo comme bagage, à Brest en train et revenir d’Inverness en avion est moins simple qu’il n’y paraît.

Mais c’est fait, du moins par Michel Cordier, le père de Muriel et le président des Audax Tournai, dont on rappelle, au passage, le handicap d’une « patte en bois » ! Ici les textes sont « libres » sur des photos de l’intéressé … qui excusera certaines dérives.



01) Pour un Tournaisien se rendre à Brest passe par un changement de train à Paris. Ce qui n’est pas simple le jour de l’arrivée du Tour de France 2004. Escale en gare Montparnasse.

02) Au départ de Brest, lieu bien connu d’un Diagonaliste, il faut se diriger vers Roscoff pour prendre le ferry (deux traversées par jour) de Plymouth. Le vélo est fin prêt pour l’autonomie. Même la canne fait partie du voyage..



03) Le même vélo s’offre quelques heures de repos lors de la traversée Roscoff-Plymouth. La plaque de cadre rappelle le programme.

      A gauche, toute.

04) Sitôt débarqués, l’homme et sa machine découvrent un paysage, un mode de vie et des « mœurs » différentes. Mais pas de panique : des prairies avec des chevaux, c’est plutôt rassurant.



05) Le voyageur est prévenu qu’il devra se méfier. La Grande Bretagne, en ce compris l’Angleterre (England) puis l’Ecosse (Scotland) est très « endormante ». D’après le panneau, même les moutons peuvent avoir l’envie de roupiller sur la route.

06) Effectivement les moutons, paissant sur le tarmac, vont faire partie du paysage, ainsi que les côtes au fort pourcentage. Il faudra donc mélanger les genres.



07) Le voyageur belge, qui connaît par cœur « la morne plaine » craque au carrefour. Waterloo, Wellington ? Ne manque plus que Napoléon ? Celui-là fut certainement le premier des « EuroDiagonalistes »… complet.

Sauf pour l'Angleterre, of course!

08) Notre « Napo » cyclo traverse pour la première fois un pays qui lui est cher. Bien entendu, il roule à gauche mais découvre que les campagnes sont vides (d’hommes) et les villes très animées. Un héritage du mouvement des « enclosures ».



09) Les grands propriétaires entretiennent de vastes parcs.

10) Les « petites gens » se sont retrouvés en ville pour la modernisation du pays. Ici Kendal.



11) Et là Schwresburg, avec des maisons à vendre à des « British » qui investissent pourtant volontiers sur le Continent.

12) Le randonneur cyclo, déjà au 3e jour de son périple, quitte rapidement la ville pour se retrouver en pleine nature. Dans un paysage, très vert car souvent humide, de fougères. Mais il fait (et fera toujours) beau.



13) Tellement beau, que le « pub », à Schap, est irrésistible. L’histoire ne dit rien sur la tenancière…

14) Nouveau centre ville, avec piétonnier très animé, à Penrith (km 650). Cette fois on est très au nord de l’Angleterre, au delà de la mi-parcours.


      Après l’Angleterre, l’Ecosse.


15) Arrive l’Ecosse. D’où le panneau « Scotland ». A noter que les distances sont en « miles », soit 1609 m pour un mile.

16) Notre cyclo a tout loisir, le délai pour lui est celui de son avion dimanche 1 août, de s’intéresser à l’histoire de l’Ecosse. Il espère découvrir les restes du Mur d’Hadrien (la limite septentrionale de la conquête romaine).



17) Au lieu de cela c’est un paysage très vallonné et très « moutonnant » qu’il affronte. Or compter les moutons est très endormant.

18) Tiens, justement, il nous montre son logement : « Deux hôtels et deux B&B. (Lit et Déjeuner). Dont celui de Ashirk (km 762) avec un « hôtelier » qui sert le « breakfast » dès 5h du matin.



19) Mais les mœurs british étonnent beaucoup Michel. Il ne savait que dans le prix d’un B&B il y avait aussi une « garniture », laquelle parlait parfaitement français mais avec un fort accent canadien.

20) Revenons à ses moutons. Pour couper court, Michel explique que, faute d’autres murailles, les pierres qui limitent l’enclos ont été prélevées du Mur d’Hadrien. Nous voilà tranquilles.



21) Fier comme Artaban (ou le prince Philippe, mais sans Mathilde), le Tournaisien vient de faire sa joyeuse entrée à Edimbourg (km 835), la capitale du territoire écossais qu’on appelle les Highlands (hautes terres).

22) Au delà c’est déjà le Grand Nord, avec le franchissement d’un Forth (traduire par fjord) avec un pont routier, dont une voie est réservée aux « pedestrians and cycles ».


      Aussi beau que différent de chez nous.


23) La civilisation écossaise est telle que la route épouse exactement le profil de son pont : une fameuse secousse pour le vélo.

24) Même la brume est « écossaise ». Mais pas de douche, car c’est l’année Cordier.



25) La route aussi est très « scottish » : droite avec des pentes redoutables.

26) Et le mouton écossais ne fournit plus de laine « pure vierge »… depuis qu’il s’est acoquiné avec le touriste Diagonaliste. Une dizaine de cyclos de cyclos français sont déjà passés par là.



27) Pour l’EuroDiagonaliste ce panneau est signe de délivrance : pour la première fois il reçoit l’indication de son but ultime : « Inverness, 44 miles ». C’est dans la poche.

28) Moment bucolique, Michel songe à photographier des chardons : le symbole des Ecossais. Ce qui n’est pas plus mal, mais aussi piquant, que le Lion des Flandres ou le Coq Wallon.



29) C’était inévitable : Michel ne montre pas « Nessy », le monstre du Lochness, mais il photographie le « lac ». A vous de deviner…

30) Voici donc le panneau (km 1137) qui termine l’EuroDiagonale, le samedi 31 juillet 2004, à 14h07. Ne reste plus qu’à gagner l’aéroport.


      La cerise sous le kilt de l’EuroDiagonaliste.


31) Chance inouïe, notre cyclo a tout le temps d’assister à un mariage « écossais ». Là-bas, comme chez nous, c’est beau l’amour.

32) Mais, ce qui ne gâte rien, il s’agit d’un mariage de haute tradition. Comme Michel, voua avez remarqué que tous les hommes portent le kilt écossais.



33) Audace extrême, Michel photographie… sous le kilt, l’Ecossais qui l’interpellait : « Vous savez qu’à nous deux cela en fait … cinq ? ». Et Michel de répliquer, photo à l’appui, : « En effet, puisque vous n’en avez… qu’une ! » Avarice écossaise ?

34) Et si c’était tout simplement cela, la légende du monstre du Lochness, celui qu’on croit avoir vu ?



35) La carte postale de Michel résume au mieux son périple : il a réussi quelque chose de monstrueux. Et c’est à peine… s’il va s’en apercevoir.



Les commentaires, sont parfois fantaisistes (sauf pour le monstre Nessy !), mais Michel Cordier, président des Audax Tournai, et père de Muriel, est bel et bien le premier EuroDiagonaliste belge.


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