01) La publicité avait été faite avec le concours de la presse locale.

Une randonnée familiale, encadrée par les Audax Tournai, avait pour but de relier les deux villes transfrontalières impliquées dans le prochain Tour de France.

La date avait l’inconvénient de tomber le jour de Pâques et l’avantage de permettre de voir le passage du Paris-Roubaix.

02) Il n’y eut pas la foule escomptée mais l’organisation, prise en charge par le comité tournaisien du « Tour 2012 » était à la hauteur de l’événement.

03) Les participants bénéficiaient d’une inscription gratuite matérialisée par un bracelet.

Bracelet donnant droit un verre d’accueil et à l’accès à un chapiteau placé au bord du pavé de l’Abattoir à Orchies.

04) Il était également possible de postuler pour faire graver son nom sur le vélo.

05) Le marquage était fait sur place, à la Plaine des Manœuvres, dite de l’Europe à Tournai.

06) Répondant à la demande des responsables de la ville pour le Tour de France, le club des Audax Tournai encadrait la randonnée familiale.

Soit la conduire via les petites routes et permettre à tous d’arriver à bon port, 25 km plus loin.

07a) Ce fut donc l’occasion de mobiliser des pédaleurs et des pédaleuses pas habitués à fréquenter les organisations cyclotouristes des clubs.

07b) Une mobilisation qui exigeait la bonne pression.

D’où le regonflage intempestif avant de se lancer dans l’aventure.

08) L’organisation tournaisienne avait prévu un service de bus assistance.

Le « femmes-club » put ainsi couvrir tranquillement la distance et prolonger sur place à Orchies avec repas sous chapiteau en attendant le passage des coureurs.

09) La presse locale couvrait l’événement.

D’où l’interview par No Télé, dans son émission « Biscotos », de Christophe Lison, le responsable de l’organisation du jour et de l’arrivée du Tour de France (2 juillet) pour le compte de la ville de Tournai.

10) Interview également du président des Audax Tournai, Michel Duhaut, alias Moustache.

11) Le même président répond ensuite à la sollicitation journalistique de Denis Vanderbrugge du quotidien l’Avenir.

Journaliste en tenue cyclo car il va escorter le groupe.

12) Peut-être pour « meubler », voilà qu’on s’interviewe entre hommes de l’art !

13) Il est l’heure de partir de Tournai en direction d’Orchies.

Donc rassemblement général sur une grande largeur.

14) Le président, toutes moustaches dehors, prend la direction des opérations : qui l’aime le suive !

15) La joyeuse troupe a quelque chose d’hétéroclite : de tous âges et de tous vélos.

16) Avec le responsable de l’organisation bien calé dans les roues.

Cyclo pour l’occasion et pour le plaisir.

17) Pour le fun et pour le sport, on roule en bonne compagnie.

18) Direction Orchies où l’on ne manquera pas de retrouver de bons amis.

19) Désormais en pleine campagne, du côté de Willemeau, le peloton défile tout en prenant ses aises.

20) Et en respectant les distances de sécurité, l’allure étant des plus modestes.

21) Ce qui laisse toute latitude pour les conversations cyclistes.

22) A l’arrière on veille au grain.

Pas question de laisser quelqu’un en chemin.

23) Le passage de la frontière, à La Glanerie, va permettre de doubler la troupe avec le renfort de participants se contentant d’une moindre distance.

24) Un renfort qui rend le peloton fort d’une centaine d’unités, avec beaucoup de très jeunes cyclistes en famille.

25) Pour rappel, la sortie du jour a pour but de se préparer au passage du Tour de France qui arrivera à Tournai le lundi 2 juillet et repartira d’Orchies, vers Boulogne, le lendemain.

26) A l’arrivée des pédaleurs le « femmes-club » a déjà pris ses quartiers sous le chapiteau mis à disposition par la ville d’orchies.

27) Avec la possibilité de voir passer les coureurs sur écran géant.

Coureurs qui, à ce moment, sont au ravitaillement de Beuvry la Forêt, comme on le voit sur une photo de Chantal Ostojski.

28) Et puis, à la vitesse de l’éclair, les mêmes coureurs passent devant le chapiteau installé sur le bord des pavés de l’Abattoir.

Avec des applaudissements tournaisiens.

29) Pas un bon jour pour Sylvain Chavanel qui crêve sous le regard du géant orchésien, Porchy.

Une crevaison qui ruine ses espoirs de briller à Roubaix.

Un vrai tour de cochon, pour ne pas dire de « pourchot » !

30) On ne vous décrit pas l’ambiance sous le chapiteau.

C’était chaud et dans l’exaltation générale.

31) Avec un "Tommeke", Tom Boonen, éblouissant et même époustouflant.

Seul sur les 60 derniers, il file vers sa 4e victoire à Roubaix.

32) Comme en atteste cette photo de mon P.C., Tom Boonen est bien entré, à toute allure, dans un vélodrome de Roubaix noir de monde.

Le sacre de Monsieur Paris-Roubaix n° 2. Mais c'est une autre histoire.