35) La jeunesse, qui a retrouvé du souffle, se lance à son tour dans le relief tourmentant le Bois de la Houssière.

36) Les pentes sont sévères et multiples sur un tracé tortueux, hors route, jouant à qui monte redescend.

37) Les descentes sont parfois vertigineuses, sur un sol toujours incertain.

38) Puis, quand on est au fond du trou, reste l’espérance d’encore remonter la pente.

39) Dans cet espace aménagé comme poumon vert proche de la capitale, les pouvoirs publics auraient-ils pris les bikers en pitié ?

Le chemin de terre a été bétonné.

40) On se croirait sur un billard si la pente n’était toujours aussi prononcée.

D’où les zig-zags !

41) N’empêche que la randonnée est plaisante, dans un décor de vrai tout terrain.

42) Mais rien n’est acquis ni définitif.

D’ailleurs le béton montre vite ses limites.

Retour sur terre.

43) Arrive le moment où les vélos expriment, debout, leur volonté de repos en plein bois?

L’arbre, un hêtre, lui est déjà couché !

44) Le moment de repos est d’autant mieux choisi que des ravitailleurs ont dressé chapiteau dans le bois.

45) Les bikers s’accordent eux aussi un moment de récupération.

46) Regroupement général de vététistes autour des Brainois Francis et Chantal qu’on retrouve souvent dans les rendez-vous routiers.

47) L’arrêt n’est pas vain puisque chacun trouvera à boire et à manger.

48) Fait rare dans cette randonnée boisée, la suite de l’aventure passe par une route asphaltée.

En revanche le relief ne renonce pas à ses tourments.

49) Qu’arrive-t-il pour que la direction des bikers diverge soudainement ?

Moment de séparation !

50) Au prix d’un supplément d’ascension, la plupart des bikers optent pour les plus longues distances.

Quitte à choisir plus loin entre le 35 et le 50 km.

51) Le 25 km aura l’avantage d’abréger les souffrances tout en conservant le plaisir intime d’une immersion dans les fourrées.

52) La première clairière fait arriver aux « bouleaux » car l’espèce végétale qui s’y est imposée.

Avec l’avantage de fournir du petit bois de chauffage.

53) Indice d’un retour à la civilisation, l’organisateur a disposé des panneaux prévenant les autres usagers d’un « Vtt autorisé » et invitant les Bikers à la « courtoisie ».

54) Pourtant l’abord du sentier du Virginal impose une nouvelle poussée d’adrénaline.

55) On en arrive à se cacher dans les fourrées pour échapper au pire.

56) Mais n’allez pas accuser le biker, c’est la tempête qui a déraciné le hêtre !

57) L’entretien forestier impose aussi des abattages pour profiter d’un bois noble et garantir la sécurité sur la piste santé.

58) Les cyclos circulent alors entre les troncs comme une boule au milieu d’un jeu de quilles.

59) Retour parmi les habitations en l’entame des sentiers ramenant à Braine le Comte.

60) Ultime sentier que celui de la voie du Tram.

Aussi roulant que les autres mais avec la surprise d’un passage boueux qui va salir les vélos et postillonner les vêtements.

61) Retour dans la cour de récréation de l’école Notre-Dame gardée par le clocher de l’église voisine.

62) Détour rapide jusqu’à la station de lavage pour effacer les affres de l’avant dernier kilomètre.

63) Heureuse rencontre de Jean Pierre et Serge, les Brainois de service, qui se sont chargés du balisage des parcours.

On a déjà démontré que ce balisage fut aussi réussi qu’efficace.

64) Attenant à la salle de sport de l’école le bar va contribuer au réconfort de chacun.

65) De même la cuisine où l’on s’affaire pour sustenter les pédaleurs qui le désirent.

66) Mission accomplie pour les « Déraillés » qui n’ont pas déjantés.

Et surtout pas déchantés.

Vive la Rose Binchoise!

67 Salutations entre routiers avec la présence du président (à droite) et du randonneur (au milieu) le plus actif du club de la Haute Senne (Hennuyères).

68) Bonne récupération pour tout un chacun dans le hall d’accueil.

69) C’était une belle organisation Vtt du Braquet Brainois.

Sur un parcours remarquable et, qui plus est, juste avant la pluie du dimanche après midi.

70) On l'a échappé belle à Braine le Comte (et ailleurs) avec le temps correct d'hier matin, dimanche.

Voici une prise à travers la fenêtre du bureau ce lundi matin ...

Une neige qui, avec la chute de pylones à haute tension, privera le Tournaisis d'électricité de 10 à +/- 20h. Autant dire ... une éternité!

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