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VOYAGE AUDASQUE EN PAYS BAX (2e Partie)

Encore deux étapes de relief et de couleur chez les Basques.

du Lundi 19 au Jeudi 22 Juillet 2004

Entamé par deux étapes difficiles en terres basques notre voyage va se terminer en beauté par deux étapes plus courtes et faciles. D’un côté le Labourd et de l’autre la Corniche française.

Entrons tout de suite dans le vif du sujet avec notre équipe de dix cyclos-cyclotes et de trois accompagnantes basée à l’Hôtel Baratxartea à Sare.

Pour rappel, les cyclos roulent librement mais en équipe sur un itinéraire proposé sur la carte. Les accompagnantes ont leur programme touristique (la Rhune, la maison d’E. Rostand, Espelette, le port de Saint Jean de Luz…) ; Ce qui n’exclut pas les retrouvailles…


      Mercredi 21 Juillet : le Labourd, région basque autour de la Rhune (900m).


35) Action directe. On se retrouve dans le col de Pinodiéta (176m) avec un Daniel dont la cheville tient le coup. Du moins c’est ce qu’il dit !

36) Et le tandem est toujours vivant ! La veille il avait fallu réparer la poignée de dérailleur à Saint Jean de Luz.



37) Arrêt à Espelette, célèbre bourgade des piments. Maisons typiques.

38) L’une des attractions cyclos du jour c’est le Pas de Roland, après Itxassou. Jackie cherche la trace du chevalier qui, sur son cheval (et son épée Durandal), dirigeait l’arrière-garde de Charlemagne.



39) Pour l’heure, la troupe s’arrête sur le rocher. Et c’est M’Alice qui donne la bonne direction.

40) Sur ses indications, les cyclos descendent vers le « Pas ».



41) Audax pose à l’endroit où, selon la légende, le sabot du cheval de Roland a creusé la roche.

42) Plus loin, suivant la rivière Nive, l’envie nous prend d’accompagner les jeunes qui découvrent les joies du kayak en rivière de montagne.


      Un pont moins loin, mais une côte de plus.


43) Mais la route du cyclo impose de franchir le pont …puis une sévère montée pour atteindre Louhossoa. Message à mon équipe : « Une route moins difficile, via le pont Noblia à Bidarray, était possible mais au prix d’une rallonge de 11 km ! »

44) La première auberge fut la bonne. Arrêt dans de nouvelles installations qui proposent VTT et Canoé-Kayaks aux aventuriers (1 km avant Louhossoa sur la D918). Bon accueil.



45) Après Louhossoa, sur la D252, arrêt impromptu chez un artiste sculpteur de pierre dont le discours nous épate : « J’apprécie des gens comme vous qui me regardent faire. D’habitude ceux qui arrêtent me demandent où se trouve le marchand de fromage ! »

46) La qualité de l’accueil est tel qu’on visite le magasin qui en dit long sur l’inspiration de l’artiste : Johny ( !), mais surtout Padre Pio, le Chemin de Compostelle ou encore « Carpe Diem ». L’artiste précise : « les Croix basques, c’est pour subsister ».



47) Nous pensions atteindre Hasparren, mais notre détecteur « bonnes adresses du midi », nous fait arrêter à Macaye, (Makea en basque), facile à reconnaître avec son fronton et sa jeunesse.

48) Macaye, pour nous, sera surtout synonyme de belle terrasse ombragée et de déjeuner copieux à la mode familiale des anciens. « Vous reprendrez bien un peu de garbure. Et le rosé, c'est comme vous voulez.… »



49) Ces émotions feront que Jackie, qui a oublié de demander le prénom de la serveuse… qui pourrait être sa grand mère ( !), oublie sa sacoche de guidon. On la devine pourtant sur les marches, derrière Daniel. Bien entendu, il la retrouvera, avec son argent et ses papiers…

50) Ces émotions ne font pas perdre de vue les charmes du pays visité : Paul ne passe pas incognito devant l’Irouléguy, le meilleur cru du Pays Basque. Encore une soirée très arrosée. Et pas seulement à cause de l’orage.


      Jeudi 22 Juillet : un final ave la Corniche basque entre Hendaye et Saint Jean de Luz.


51) Petit déjeuner, de plus en plus matinal, mais toujours aussi frugal… d’un point de vue cyclo.

52) Nouvelle descente vers Sare, dans un décor dont on ne se lasse pas.



53) Le parcours nous laisse au pied du col Ibardin (317m) dont nous évitons le sommet à 3,5 km près.

54) La signalisation nous laisse pantois. En Pyrénées atlantiques, tant pour l’Aubisque (1709m) que pour l’Ibardin (317m), on ne lésine pas sur les informations « cyclosportives ». Un exemple à imiter pour la promotion du Col de la Croix Jubaru (99m) et du Mont Saint-Aubert (145m) ?


      Le « sommet » sud ouest de l’Hexagone.


55) Nous arrivons à Hendaye, ville frontière avec l’Espagne, terminus des Diagonalistes qui viennent de Dunkerque, Strasbourg ou Menton. Ce qu’explique Christian à Paul, autrement dit le maître à son élève.

56) Tels des Diagonalistes, les Audax de l’aventure tiennent à se regrouper devant le panneau objet de tant de convoitises.



57) Et c’est M’Alice qui tient à être photographié aux côtés de son « petit » frère qui est arrivé déjà trois fois à Hendaye. Et qui en est reparti une fois vers Menton.

58) Pour nous, comme pour une majorité de Diagonalistes, un passage à l’Hôtel Santiago, rue du même nom à proximité du Commissariat de Police, s’impose.



59) L’hôtelier, Philippe, nous photographie pour alimenter son site « Hôtel Santiago » rubrique cyclos, puis se charge d’une bise aux cyclotes (dont Marraine) de notre équipe. Ambiance, puis dépannage, amis du vélo. Merci Philippe.

60) Le parcours prévoit d’emprunter, via la plage d’Hendaye, la route de la Corniche que, en bon diagonaliste pressé, j’avais toujours évitée.



61) Quoique très encombrée en période de vacances, cette route est superbe. Ce n’est pas Jackie qui va nous contredire.

62) Un Jackie qui nous fournit ce cliché numérique très significatif : la corniche n’est pas plane.



63) Puis nous descendons à Saint de Luz, vers les maisons de Louis XIV et de l’Infante Marie Thérèse. Mais le temps presse car, nous aussi, nous avons rendez-vous.

      C’est (presque) comme dans le port d’Amsterdam…

64) Photo de Myriam à l’appui, nos accompagnantes, autrement dit nos femmes, ont annoncé leur intention de se rendre au port pour y retrouver les mari(n)s. Hélas, pour elles…, il n’y a que des bateaux.



65) Alors on les retrouve, fort marries, nos épouses accompagnantes, dos à la mer. De gauche à droite : Jeannine, Myriam, Micheline et Arlette.

66) Les retrouvailles sont prétexte à joyeuses agapes, sous une terrasse d’Ascain. Côté pile.



67) Puis côté face, même si tout le monde ne figure pas sur la photo.

68) Parmi les « oubliés » du cliché, il y a Jackie dont les pensées s’envolent vers Nicole, la germanique qui, à Sare, lui a servi la crème glacée réclamée trop brutalement. Aux dernières nouvelles « le » Basque serait très susceptible.



69) Le voyage se termine. Les gens nous restent encore peu connus, mais nous avons apprécié le pays. Et, en premier lieu, la beauté des maisons du Pays Basque.

70) Meilleur souvenir d’Euskadi. Avec une dernière croix, plus qu’un ornement, le symbole du Pays.




L’Euskadi, le Pays Basque, tant français qu’espagnol, nous a impressionnés. C’était un beau voyage cyclo. Mais, pour connaître les gens, nous n’étions pas dans l’allure.


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