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VOYAGE AUDAX EN PAYS BASQUE (1ère Partie)

Un Pays riche en couleur et haut en relief.

du Lundi 19 au Jeudi 22 Juillet 2004

En 2004 mon voyage annuel « Audax » visait le Pays Basque proche de l’Atlantique (San Sébastian (E), Hendaye (F), St Jean de Luz et Biarritz) tout en découvrant l’intérieur (Sare, Espelette (F) et Etxalar (E). Ambiance !

Rien n’est plus merveilleux (amusant, insolite, exaltant, dur-dur, etc…) qu’un voyage à bicyclette. Et le plaisir est septuplé quand on part avec une équipe de sept « couples » qui participent avec l’esprit « vacances ». Chacun s’adapte au programme et contribue à la bonne humeur générale.

L’agrément du voyage doit beaucoup à sa destination. Cette année c’était le(s) Pays Basque(s) proche(s) du littoral Atlantique, avec un camp de base (Hôtel Baratxartea**) à Sare, au pied de la Rhune. Voyage en quatre étapes rayonnantes pour dix cyclos, dont 3 cyclotes. Trois accompagnantes avaient leur propre programme « touristique » sans dépendre des cyclos. Et inversement.

Avec la bénédiction de l’inévitable « Croix Basque ».



00) Chaque participant a reçu le programme avec des parcours tracés sur la carte. A partir de là le programme est libre… pourvu que chacun soit content de sa journée. L’expérience montre que le groupe s’organise et recompose le programme au gré des circonstances.

      Lundi 19 Juillet : vers la côte Atlantique puis l’Adour.

01) Le lundi, premier jour, c’est 115 km en direction de Biarritz puis en remontant l’Adour avant de rentrer via le col de Pinodétia (176m) après Cambo les Bains. Voici l’équipe des cyclos prête au départ.



02) Précisons que le Pays Basque n’est jamais plat. Notre hôtel, quartier Ihalar, impose une première descente dans une rue au décor typique : les maisons basques (rouge, verte et parfois bleue) forment un ensemble remarquable de qualité.

03) Dans ce décor magique le bleu Audax domine mais n’est pas exclusif car notre groupe Audaxieux, qui inclut un tandem, se renforce d’ « invités ». La présentation de l’équipe se fera en cours de route.



04) Quittant la campagne on se retrouve à Biarritz une station balnéaire réputée. Sa côte est pittoresque et notre première halte est pour le Rocher de la Vierge. Rocher que Napoléon III fit creuser et relier à la falaise par un pont de bois aujourd’hui remplacé par une passerelle métallique.

05) Pour la présentation, accordons la primauté à Micheline, épouse d’Alain Hologne, qui vient de signer sa première licence à la FBC et qui porte son premier maillot aux couleurs des Audax Tournai. C’est elle qui justifie le tandem.



06) De ce fait le couple Alain et Micheline est encore plus uni : « Appuie sur les pédales » crie l’un, avant que l’autre ne réplique « Regarde bien où tu me conduis. »

07) Un peu plus loin, via le quartier dit « Chambre d’Amour », se trouve la plage de Biarritz puis son phare. Nouvelle halte car nous venons pour voir.



08) Une horloge solaire permet à Jackie Devreese de nous rappeler que nos montres (10h30) sont en avance de deux heures puisque son ombre indique 8h30.

09) Prenant un nouvel élan le tandem quitte les alentours du phare.



10) Puis le reste de la troupe en fait de même.

11) Quittant ensuite la ville de Bayonne, nous nous retrouvons sur les rives de l’Adour. Il s’agit ici d’une route très appréciée des Diagonalistes arrivant ou partant d’Hendaye. Nanardo, Bernard Clément du Cyclo Club de Kain remarque : « Dans ces conditions, une Diagonale ce n’est pas difficile ». Pour se faire pardonner Nanardo, du Cabaret Wallon tournaisien, va nous composer une chanson.


      Dans le voyage du cyclo, il n’y a pas que le vélo qui compte.


12) En vacances, le vélo est d’autant plus agréable que les occasions d’arrêter sont festives. Chaque midi nous aurons droit à un « menu du jour » servi sous une terrasse ombragée. Occasion de dire que nous avons eu du beau temps malgré deux soirées très orageuses.

13) La journée n’est pas difficile mais il nous faut franchir le col de Pinodiéta (176m) ; ce qui représente une double ascension du col de la Croix Jubaru. Par crainte du grabuge nous avons prévu la présence de l’hélicoptère de la Police.



14) Mais c’était parfaitement inutile : Marraine Mathilde et Paul Decraeye finissent par arriver. Bien avant la fin du délai, mais l’alerte a été chaude.

15) Le groupe reconstitué prend alors connaissance du programme de demain soir : nous assisterons à une soirée « danses basques »



16) Pour l’instant c’est retour à l’Hôtel Baratchea qui nous héberge.

17) Mais pour Jackie Devreese la soirée doit se prolonger. Il descend en ville, sur la place de Sare.



18) Imité en cela par notre Nanardo qui, au Pays Basque, se prend pour Mariano.

19) Et, comme plus rien ne l’arrête, le tandem descend aussi jusqu’au village.



20) Mais voilà l’explication du phénomène : tout le monde se retrouve à la pharmacie. Du moins c’est ce qu’on dit. Vous répliquez que c’est sur la terrasse ? Je ne sais plus, moi.

21) Chose certaine, on trouve toujours un « fronton », pour le jeu de balle, sur la place de chaque bourgade basque. Les enfants s’en donnent à cœur joie en attendant la démonstration du soir organisée pour les touristes.

Fin de la première étape: 114 km et 1350 m d'élévation.


      Mardi 20 Juillet : la journée des cols basques, en France et en Espagne.


22) Le déjeuner d’un hôtel « tranquille » n’est servi qu’à 8h30. Notre groupe trépigne donc d’impatience dès 8h. Mathilde étant des nôtres, l’hôtelier protégera la tranquillité du lieu en servant le déjeuner dès 8h15 ! … Puis dès 8h10 !!

23) Départ matinal, donc car on se lève comme les moutons qui partent dans les pâturages très escarpés.



24) Notre route ne fait que se croiser. Les ovins nous laissent le tarmac, très rude sur ce versant français du col Lizarrieta (441m), et s’en vont à travers la montagne.

25) Ce col, frontalier, de 7 km, est le premier d’une série de cinq de part et d’autre de la frontière. C’est l’étape la plus dure. A droite, notre Doyen qui est aussi notre Meilleur Grimpeur, le Senior Christian Fiévet.



26) La récompense d’une montée c’est toujours la descente suivante. Celle-ci nous conduit à Etxalar et son quartier typiquement basque, mais espagnol.

27) La rivière Bidassoa étant franchie, nous partons à l’assaut du Collado Arichulegui (480m) qui, malgré la qualité du revêtement, exige de grands efforts sur 8 km. Au sommet M’Alice et Daniel Nerrière-Tignon, les deux Vendéens de notre équipe, s’accordent un moment de répit.



28) Au col suivant, qui n’était pas prévu au programme car non mentionné sur la carte, le regroupement se fait avant un repas-terrasse à Ergoyen. Repas de type « ouvrier » qui nous coûtera 7,10€ par personne, vin et cidre compris.

      L’Alto Jaïzkibel (445m) figurait au programme.

29) Notre équipe se scinde avant de rejoindre Hendaye. Cinq volontaires filent vers la Corniche basque espagnole qui annonce la montée du Jaïzkibel. A noter qu’au moment où, en Belgique, on balise des circuits « Ravel » parfaitement plats, les Basques proposent ce qu’ils ont de mieux comme montagne.



30) La montée (455m d’élévation en 8 km) est une des difficultés de la Classique de San Sébastien. Voyez l’équipe victorieuse sachant que la photo, où je figure, est prise par le Senior Christian Fiévet.

31) Arrêt, dans la descente, au niveau de Notre Dame de Guadalupe, pour un belvédère face à l’estuaire de la rivière Bidassoa qui fait frontière entre nos deux pays.



32) Tout en bas nous avons droit à un moment de félicité. Avec, en prime, une bière bien fraîche et le spectacle d’avions atterrissant sur nos têtes, à l’aéroport de San Sébastien tout proche.

33) Pour sortir de là et regagner nos pénates, nous aurons droit, avant le col de Saint Ignace (169m), a un épouvantable « coup de cul » : le col de Courlécou (105m) qui joue avec l’autoroute. Un col typiquement basque, avec ses rampes rudes et en escalier. C’est notre dernière photo du jour…

Au total 105 petits kilomètres mais une élévation de 2430m!



34) Sans oublier que la soirée s’est prolongée avec le spectacle de danses… (Photo Myriam Decraeye).



Fin de cette première partie d’un voyage bien commencé. La suite de nos aventures dans le reportage-voyage qui suit.


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