01) Le séjour commence à Toulon puis, à partir d’Ajaccio, se fait en itinérant pour cyclistes et éventuels accompagnants.

Prévoir 980€ pour 12 jours avec 2 traversées « couchettes » et 9 logements en hôtels ** ou *** étoiles, pension complète, voitures d’assistance-bagages ainsi que deux excursions bateau.

02) Dans le groupe de quarante de participants, une équipe de six Roubaisiens : Philippe Cuvelier, Michel Paganessi, Jean Quensiere, Bernard Lanssens, Daniel Coutelier.

Plus Pierre Yves Roussel qui prend la photo.

03) La camionnette du Vélo Club parquée à Toulon, chacun s’approche du port avec vélos et bagages.

Sept accompagnantes, dont une Roubaisienne, voyageront en voitures de location affrétées par l’organisation.

04) Groupement général, pour des cyclos venus de toute la France, en gare maritime de Toulon, avant l’embarquement.

C’est le soir du premier jour.

05) Le ferry étant grand ouvert, tout le monde s’engouffre dans les cales avant de prendre la direction des ponts puis des couchettes.

06) Le bateau de la Corsica Ferries transporte tous nos cyclos.

Tout étant bien fermé, on ne sait rien de cette traversée nocturne.

Sauf que certains dorment en rêvant qu’il pédalent … pas dans la semoule !

07) Après le débarquement à Ajaccio, donc au matin de la première étape, chacun reçoit sa plaque de cadre.

Elle est distribuée par Bernard Direiz, responsable du séjour et moniteur Tourisme FFCT.

08) Le Tour de Corse se fait en voyage itinérant de 10 étapes cyclistes balisées de 85 à 120 km élevant de 1000 à 2300m selon les jours.

Une aventure Corse … « corsée » préparée et encadrée par des Corses.

09) L’équipe complète aux couleurs du Vélo Club Roubaix cyclo.

De gauche à droite : Bernard Lanssens, Daniel Coutelier, Philippe Cuvelier, Pierre Yves Roussel, Jean Quensière, Michel Paganessi.

10) Tout un programme, au départ d’Ajaccio !

Il faudra en faire le tour, en 1100 km pour 10 étapes.

11) Les Roubaisiens se mêlent au groupe de 40 cyclos FFCT venus des 4 coins de la France métropolitaine.

12) Après 5 kms du départ Michel Paganessi crève.

C’est la première fuite !

Pas de panique, il est attendu par toute l'équipe du Vélo Club.

13) Le redémarrage de Michel, très fort en grimpées, est tellement rapide … qu’il largue son monde.

D’ailleurs Michel, ancien coureur amateur, sera sacré meilleur grimpeur de l’équipe.

Comme d’hab !

14) Derrière, Daniel Coutelier, qui n’est pas mauvais en grimpettes mais roule « cool », limite les dégâts.

Où sont les autres ?

15) Impossible de donner le nom de tous les villages pittoresques traversés. Mais, en témoignage des beautés de la Corse, cette vue après le col de Luminataja a quelque chose d’idyllique.

16) Avec la grande caractéristique d’un Tour de l’Ile de Beauté : la mer n’est jamais loin de la montagne.

Et inversement (!), comme ici sur la route de Propriano.

17) Au milieu du décor, 25 ans après le Tour de France de l'US Métro, Pierre-Yves Roussel s'attaque au Tour de Corse.

Avec autant de fougue même si, à 66 ans, le coup de pédales est plus lourd.

18) Au matin de la seconde étape, et tous les autres jours ensuite, regroupement pour le départ et rappel des consignes.

19) Les allures sont libres et donc aussi les possibilités de s’arrêter.

Ainsi Philippe en arrêt devant les rochers de Roccapina dont les formes évoquent un lion couché quand l’éclairage est favorable.

20) Le Lion de Roccapina attire les regards même si on ne le voit pas tous les jours sortir ses griffes.

21) Dans l'étape Propriano-Porto Vecchio, pause au 85e km pour une balade en bateau au pied de la falaise de Bonifacio.

Vue sur la citadelle qui défendait la ville la plus au sud de l’île.

22) Un bon moment de fraîcheur pour des cyclos qui se sentent particulièrement touristes.

23) L’escalier reliant la plage à la ville de Bonifacio intrigue plus qu’il ne fait vraiment envie.

24) La route des cyclos reprend ses droits.

Ici pleine nature et pleine montagne au travers de la forêt de pins de l’Ospédale, via le col d’Illarata (991m), avec vue sur les Aiguilles de Bavella au-delà de Zonza.

25) Dans le col de la Vaccia, sous une chaleur écrasante, laissés en liberté comme souvent en Corse, les cochons noirs typiques font une sieste réparatrice ( ?), sans un regard pour les cyclos qui les envieraient presque.

26) Ce n’est pas le moment de prendre parti sur les revendications du FLNC affichées sur les murs de Corte.

Au risque de prendre des bâtons dans les roues, convenons que la terre est bien leur !

27) Leurs vaches errantes sont certainement aussi les leurs, même si nul n’en connaît le nombre exact.

28) Moment de double émotion.

D’abord celle d’avoir « conquis » le col de Bavella (1218m), l’un des plus hauts cols du Tour de Corse.

Mais aussi une photo de Philippe qui, malheureusement, fera une grave chute dans la descente.

D’où l’abandon forcé avant une longue convalescence …

29) La randonnée se poursuit malgré tout.

Avec des moments vraiment sublimes : village de pleine nature au loin.

30) Puis, de plus près, le même village de Cozzano à atteindre en pédalant.

Un bonheur cyclo cent fois répété.

31) Les regroupements ravitaillement, faisant partie du contrat (« buffet froid le midi »), sont toujours appréciés.

Moment de retrouvailles et de récupération.

32) Ravitaillement à Pietra di Verde, sur la place de l'église.

Ceci avant les 40 derniers kms de l'étape incluant 2 petits cols pour la digestion.

33) On ne discute pas du menu du terroir au buffet, mais certains restent circonspects devant la platée de nouilles.

34) En revanche Daniel, Bernard et Pierre Yves font bonne chère avec le poulet-nouilles.

De quoi finir l’étape avec ardeur.

35) L’ambiance générale sur les routes se prolonge en bonnes soirées festives.
Ainsi la folle ambiance de la soirée musicale corse au soir de l’étape à Piedicroce.

Animation guitares de Kalliste.

36) Encore de la montagne, en lacets au col de de Palmarella dans un univers aride et chaud, avant d’aborder, au nord, la partie la plus étroite de l’île.

37) C’est le Cap Corse, avec ses tours Génoises (vestiges de l’époque italienne) disséminées en bord de Méditerranée.

Le voyage tire à sa fin avec l’étape de Saint-Florent … à Saint-Florent.

38) Avant dernière halte du midi, au lac de Codole, dans l’étape d’Algajola.

Comme on le voit, l’équipe roubaisienne est malheureusement déforcée avec Philippe qui, à ce moment, attend son rapatriement.

39) Symbole d’un Tour de Corse haut en couleurs et imprégné de soleil, du levant au couchant.

40) En conclusion, Pierre Yves livre un ultime sentiment :

« J’avais réussi à me procurer un maillot Tour de Corse avant les autres. S’il a fait tant d’effets sur les cyclos et les cyclotes … c’est qu’il est bien porté ! Non ?? »

41) Pêle-Mêle d’un premier montage destiné aux participants, encore plus évocateur, comprenant 80 photos choisies ...