46) Adepte des longues distances, le président de l’Amicale des Diagonalistes de France ne se sent pas très fringuant par rapport à son objectif de 60h sur des routes qui ne pardonnent pas.

Il arrivera en 66h, ce qui est tout de même une performance.

47) On ne compte plus les montées tellement il y en a.

En bordure du Massif Armoricain qui fait de la Bretagne une montagne, les collines du Perche culminant au Mont des Avaloirs (416m) font qu’on peine aussi en Normandie.

48) Ce qui rend la randonnée passionnante car jamais monotone.

49) Nicole et Jean Claude Chabirand, des Randonneurs de l’Anjou, sont-ils à la poursuite de nouveaux exploits de cyclos sportifs ?

50) Ils ont déjà beaucoup donné.

Alors ils continuent sur un tempo plus tranquille.

Avec un nouveau PBP en tandem dans la musette.

51) Il fait beau ce mercredi 24 août à Mortagne au Perche comme il a fait beau sur tout le PBP, à l’exception d’un terrible orage le lundi soir.

Sans compter que le vent fut favorable à l'aller ... puis au retour!

Alors c’est repos sur l’herbe.

52) Quand on roule en couple une barrière suffit pour séparer celui qui voudrait repartir et celle qui prolonge le sommeil.

53) Ambiance sommeil aussi dans le groupe des cyclos de Saint Barthélémy d’Anjou.

Les vaillants pédaleurs dorment sous la bonne protection de leurs accompagnateurs … qui se gardent le mobile home!

54) Le leitmotiv du randonneur c’est de décider de repartir.

Mais, quand on est de La Turballe (44), on peut prendre le temps d’une pose immortalisant ce nouveau départ.

55) Ambiance « Tour-Operator » dans le camp des Danois qui ont des cars d’escorte.

56) Danois supporters de toute la Scandinavie puisque c’est un Suédois que l’on acclame.

57) Sympathique bénévole qui invite à visiter le dortoir aménagé, avec 360 couchettes, dans le hall de sport.

Il n’est que 16h, les couchettes sont libres.

58) A l’exception d’une seule !

Mais, comme dit mon PC, à quoi il pense ce valeureux randonneur ?

En tous cas le chapiteau est dressé …

59) Le président de la Ligue Champagne-Ardennes, Gérald Paillart est un multi-récidiviste des longues distances.

Il est venu sur PBP pour se refaire une santé après un « coup de mou générique (!)» durant la Semaine de Flers.

60) Ne pas négliger le pointage et le cachet d’homologation Mortagne au Perche sur le carnet de route.

61) Avec le mérite d’illustrer sur le maillot la cause de la lutte contre la mucoviscidose.

62) La pose devant le portrait de Charles Terront, à la une du Petit Journal, vainqueur en 1891 du 1e PBP.

Dans le temps de 71h30 ... qu'en 3 anciennes éditions (72, 74 et 76 heures de 1987 à 1991) je n'ai pas réussi à battre!!

63) Et ne pas négliger de refaire le plein d’énergie.

64) Voire même de s’accorder un temps de récupération.

Pourtant la position n’est pas au top.

65) « Qui m’aime me suive » indique le président de l’Amicale des Diagonalistes de France.

66) Alors on suit, ou du moins l’on tente, comme cette Randonneuse californienne de San Francisco.

67) Car, pas de mystère, les montées se succèdent.

Et ne cessent de monter … jusqu’en haut.

68) Alors il faut de la « Grinta ! ».

Les Italiens en ont autant qu’il faut de la « rage de vaincre ».

69) Au sommet on voit alors les choses de haut.

D’où le cheminement tranquille des deux Hennuyers (B) que sont Emmanuel Van Goethem (Bomerée) et Philippe Hautot (Lessines).

70) On va s’attarder au contrôle de Villaines la Juhel où l’accueil est particulièrement chaleureux.

Cette petite ville de 2500 habitants s’invite à la fête du passage du PBP qu'elle organise avec brio.

71) Les bagages de groupes organisés, comme celui d’Américains ici, sont disposés sur le bord de la route.

72) On est à 235 km de Paris, au soir du mercredi, à moins de 24h du délai d’arrivée.

Le contrôle de Villaines la Juhel fermera à 01h le jeudi.

73) Un speaker met de l’ambiance et sollicite les applaudissements du public local en présentant des cyclos remarqués et les machines spéciales.

74) L’étape est mise à profit pour remédier aux problèmes techniques.

Précaution d’une chambre à air de réserve pour le randonneur des Rosiers sur Loire (49).

75) Ici un pédalier à réajuster pour éviter un problème majeur.

76) Ou tout simplement un coup de pompe pour retrouver la bonne pression.

77) Puis direction Paris, sous baudrier fluo et avec lumière, alors que la nuit tombe.

78) Les locaux du collège privé Saint Nicolas font office de cuisine et de réfectoire.

79) A table on trouve des gens de connaissance.

Ainsi Ivo Miesen, des Pays Bas, inscrit à La Société Adrian Hands et qui ne doit pas rentrer à Paris en moins de 88h55 !

80) Deux des 9 sociétaires de l’UCLN Dunkerque, plus forte délégation nordiste.

81) Puis des Audax d’Australie qui se font le plaisir de manger et de rouler aux antipodes.

C’est l’hiver là bas !

82) Alors, tel Zorro, surgit l’Audax Tournai Thierry Demuynck, bien parti (malgré une cheville douloureuse) pour réussir, en compagnie de son pote (même pas fatigué!) Jean Philippe Mattez, un 1er PBP.

83) La table se complète avec des randonneurs de connaissance que sont André Vaneeckhout (Paris-Pékin), Claude Sneessens (Ottignies) et Antonio Moreno (maillot Randonneurs Belges).

84) Puis la table s’élargit avec le groupe de Randonneurs de San Francisco.

Rob Hawks se présente comme le président du groupe californien et donne l’adresse de leur site

http://sfrandonneurs.org .