01) Le choix, cette fois, était de partir du Km 0, c'est-à-dire du carrefour proche de la Permanence installée dans le quartier Saint-Sauveur à Flers.

02) Le relief du jour sera égal à celui de la Semaine comme en témoigne cette première montée.

On y atteint les hauteurs (301m) décorées de La Chapelle Biche, aux portes de la Forêt de Halouze.

03) Sur le coup de 8h30-9h les pelotons sont compacts et la pédalée très appliquée.

04) En solo de partout ou en tandem des Randonneurs de l’Anjou, avec l’espoir d’une bonne journée.

05) Pour Christian Block, Cyclotouriste d’Antoing (B) ici de dos, c’est parti comme chaque jour pour la plus longue distance.

Soit un total de 1354 km, sans traîner aux Points d’Accueil.

06) Cela coupe les jambes en l'air à d’autres ?

Pédalage dans le vide pour chasser les crampes.

07) Bête de devoir boucher un trou de taupe, mais le panneau Taupinière arrive à point pour poser le vélo.

08) Le bocage c’est une campagne de champs ou prairies bordées de haies vives.

La définition oublie de préciser que c'est un milieu idéal pour le cyclotourisme!

09) Ici c’est aussi une région, dite du Bocage, où les vergers de pommiers et poiriers sont légion.

Ainsi garde-t-on à l’esprit le cidre, le poiré, etc. Sans oublier le fromage et autres produits fermiers.

10) On se souviendra que la région du Bocage est aussi casse-patte que pittoresque.

11) Ce qui donne parfois prétexte à un arrêt non programmé :

ici Saint Bômer les Forges.

12) Mais le plus souvent, après ce virage à droite, on file jusqu’à la séparation vers Saint-Fraimbault au loin ou vers Lonlay l’Abbaye tout proche.

13) Le choix intermédiaire avait l’avantage de passer, à condition de sortir un peu du fléchage, à Dromfront.

La cité médiévale malheureusement loupée la veille.

14) « Il vous faudra donner un petit coup de pédale pour gravir l’éperon rocheux sur le lequel se trouvent les ruines du château et de son donjon » avait annoncé le guide.

15) Un coup de pédale bien récompensé quand on aborde le décor chaleureux des rues de la cité.

16) Le cyclo repère tout de suite la bonne boulangerie.

Celle qui, à Dromfront, présente les Sablés Domfrontais.

17) Les cyclos de Grenoble avaient flairé la bonne adresse.

Mais les « sablés donnant soif, ils s’enquièrent de trouver « l’Appellation Poiré Domfront Protégée ».

Insatiables montagnards.

18) Domfront c’est aussi des ruelles d’un autre âge, ici hantées par un couple cyclos de Vihiers (49).

19) Qui donc a ré-ouvert le robinet des vannes célestes ?

Les parapluies sont de nouveau de sortie.

20) Pour les pédaleurs c’est le signal du « bâchage » général.

21) Ceci ne perturbe qu’à peine les touristes toujours à l’affût de la beauté repérée.

22) Et ce qui n’empêche pas, bien couverts, les cyclos de Saint Georges les Baillargeaux (86) de sortir en rue.

23) De toutes façons le bar Saint Julien invite à profiter de son abri.

24) On surprend l’ami Robert sortant du Donjon en ruines (le donjon, pas Robert !).

25) Alors c’est, à charge de revanche, la nouvelle tête (souvenez-vous d’Ekoï) bien arrosée.

26) Fallait peut-être pas y aller, mais nous y voilà, à l’entrée de cette église romane de Domfront … dédiée à Notre Dame de l’Eau.

A n’en pas douter, ma foi.

27) Reprenons nos esprits, nos vélos, nos pommiers, nos poiriers et ceux qui les grimpent ( ?).

28) Signe de mauvais temps, il n’y a aucun autre cyclo sorti du parcours pour découvrir ce manoir, bien signalé du XVIe siècle.

Faut dire qu’il s’appelle manoir de Saucerie.

29) Pas étonnant que la « saucée » aie redoublée d’ardeur.

L’occasion de comparer alors l’efficacité du poncho et de l’imperméable.

30) La sauce poncho a des vertus ventilatoires mais des inconvénients grandes voiles.

31) La sauce imperméable est élégante mais ses effets sont limités.

32) Si les vergers portent de bons fruits, ne pas compter sur eux pour abriter le cyclo.

33) L’abbaye de Lonlay l’Abbaye accueille donc les plus pieux des pédaleurs.

34) Les plus matérialistes préfèrent prendre d’assaut la halle abritant un ancien pressoir.

35) Les dames y préparent, cuites sur les deux faces, des crêpes normandes qui auront tôt fait d’être englouties.

36) Le discours du maire de Lonlay l’Abbaye, fier de présenter son village et les miss du Comice, valait le détour.

Plein de lyrisme et de chaleur humaine.

37) Ce qui émeut la bande de jeunes bikers réunie sur le site.

Jeunes qui ont bien aimé le discours mais qui se plantent aux pieds de Peggy, la reine du Comice de Lonlay.

38) Les bikers se disent enchantés des parcours qu’on leur propose :

« Mais c’est costaud ! »

39) Toujours à Lonlay l’Abbaye, ceux-ci sont tentés par une visite, avec dégustation au magasin, de l’usine judicieusement baptisée Biscuiterie de l’Abbaye.

40) Une aubaine pour des centaines de routiers, prêts à y consacrer une heure, se pressant au portillon.

41) Les visites sont guidées par petits groupes et bien organisées.

Tenue réglementaire obligatoire et interdiction de photographier.

Sachez que l’on produit, 24h sur 24h, des « sablés » et des « cookies » par millions.

42) Comme de bien entendu le chemin des bikers s’écarte alors de celui des routiers.

43) Sur le bord de la route l’exploitant de la Chauvinière donne à goûter un « Calva » de sa production.

Sans étiquette : « Comme tout le monde j’en ai à disposition, … mais je n’en fais pas commerce. »

44) Bonne chance aux bikers qui vont rentrer à Flers en passant des pommiers aux poiriers.

45) Et le gars de la Chauvinière souhaite bon courage aux routiers filant vers la côte de Beauchène.