01) Une approche en voiture fait partir de Briouze en suivant les flèches du PS1. Les antiques panneaux normands de signalisation sont là sur la route des hommes.

02) Quand on parle des hommes de la Semaine Fédérales, les femmes ne sont jamais loin.

Elles représentent 40% des 13000 participants, sachant que le programme SF propose, outre la route et le vtt, de la marche, des « cyclo-découvertes » et des excursions en car.

03) Selon les contrées, les bords de route et la traversée des bourgades se plaisent à accueillir les cyclos.

En leur montrant des (vieux) vélos décorés et la bonne indication de route.

04) Ce qui suscite souvent l’envie d’une photo souvenir.

Ainsi ce carrefour en direction de Putanges a-t-il été immortalisé par un cyclo de Sancerre.

05) Le bord de route c’est aussi parfois un sympathique café offert.

« Servez-vous » qu’elle avait écrit !

« Merci madame » répliquaient les cyclos.

06) Belle descente en vallée de l’Orne pour aborder la ville de Putanges Pont-Ecrepin.

07) Ce n’est pas un lieu d’accueil de l’organisation mais la table est mise, avec le concours du bureau de tourisme, pour les cachets du BCN/BPF.

Autrement dit Brevet des Provinces Françaises.

08) Pour les uns le jeu est de récolter un cachet par département (BCN) pour les autres c’est d’en quérir six par département (BPF).

09) Ce qui fut descendu doit être remonté, le relief du jour fluctuant entre 120 et 360m.

10) On se trouve dans une région d’élevage de chevaux.

La curiosité en vue est celle du haras Ménil Jean.

11) Double animation au carrefour, les uns vérifiant leur route sur la carte car il y a séparation.

12) D’autres, comme Dominique Loosen de Steenvoorde (59), caressant la race chevaline.

13) Ces juments, carrière de course terminée, s’offrent le bon temps d’être désormais poulinière.

Du bon temps ? Sauf que la saillie par insémination n’est sans doute pas terrible !

14) A Batilly, écrit Batilli sur le vieux panneau, nouveau carrefour de séparation.

Ceux qui n’iront pas jusqu’à Argentan se retrouveront plus vite à Rânes.

15) Cela demandant réflexion le groupe de Liévin, avec le docte Serge Calonne, l’ami Eugène et l’élue Codep62 Ghyslaine Morel, s’accorde un ravito supplémentaire.

Avec les vivres tirées du sac, bien sûr.

16) Après quoi on contourne la petite église de Saint-Ouen sur Maire, commune de 108 habitants.

17) C’est la campagne avec des plateaux où l’on retrouve des cultures.

18) La moisson, retardée en cet été pourri, n’est pas toujours terminée comme ici en arrière plan.

19) La région est aussi forestière. D’où une nouvelle scierie à Le Bisson, tout près de Rânes.

20) Le point d’accueil de Rânes fut le plus réussi de la semaine ne serait-ce que par son décor.

Entrée sympathique comme les 3 grenouilles qui ornent le blason de cette bourgade de 1050 habitants.

21) Avec un château, qu’on s’empresse de photographier, abritant la mairie et l’office de tourisme.

22) L’espace d’accueil se trouve à l’arrière du château que l’on contourne donc.

23) Par chance ce sont les beautés locales, en robe normande, qui font l’accueil.

Et nous font « meuh » sous bonne garde.

24) Nombreuses photos souvenir dont celle-ci en partance pour le « Foyer Rural » de Cazouls les Béziers, si l’on en croit le maillot.

25) Le maillot de l’Amicale des Diagonalistes est ici porté par Pierrette et Guy Guilloteau, de Chatelleraut, alors que derrière eux on s’active comme dans le temps.

26) Rânes fait la surprise aux cyclos d’un battage du blé tel qu’on le pratiquait dans l’aire de la ferme dans les années 1950.

27) Le spectacle épate même si certains se souviennent : « J’ai bien connu ce moment de la vie rurale ».

28) La botte de paille inspirerait-elle la fermière ?

Elle ne doit pas attendre que les hommes aient soif pour leur porter à boire.

29) Cette scène de battage à l’ancienne amuse Jean Luc Delerue qui, chaque 08 mai, organise avec son club d’Anstaing (59) … la Randonnée des Belles Censes.

30) Ces émotions n’empêchent pas de se restaurer.

C’est déjeuner sur l’herbe.

31) La chevauchée reprend son cours, avec une succession de calvaires haut perchés jalonnant le chemin.

32) La bénédiction n’est pas celle escomptée, même si devoir réparer une crevaison n’est pas bien grave.

33) Plus grave serait la fringale. Mais le cyclo de l’Orne, portant maillot du club des Cent Cols, a de la ressource.

Parti très tôt le matin il termine la grande boucle de 168 km.

34) Virage à angle prudent pour éviter de se retrouver les bras en croix devant l’église de Le Gué de Rouvre, hameau de Faverolles.

35) Dernier point d’accueil à Briouze où la chorale locale fait beaucoup pour l’animation sur le podium.

36) La musique adoucissant les mœurs on prend plaisir à se rencontrer.

Entre Choletais (49).

37) Mais pas, du moins pas encore, entre cyclo-cardiaques dont le maillot est porté ici par la présidente du club, Josiane Besse.

38) Madeleine et Joseph, d’Ambrières (53), témoignent :

« C’est notre première Semaine Fédérale. Mais certainement pas la dernière ! »

39) Ceux de Grenoble se régalent de leur débarquement en Normandie.

40) Et de nouveau ceux de La Tessoualle (49), toujours pas assez fous pour partir sans boire un coup !

41) Tout le monde demandait des nouvelles du cyclo-aventurier Marcelino ?

On l’a retrouvé, avec Gigi de Reims et le Picard de la Somme à Briouze, au soir du 3e jour.

42) D’où une tablée très fédération belge de cyclotourisme avec Chantal, Francis et Florence, présidée par Charles Degreus, trésorier de la dite Fédération.