01) La FFBC, que le club des Vététeux des Monts a rejoint récemment, a planté son portique dans le décor dans la ferme du hameau Boisac.

Après l'effort, c’est l’heure de la détente avec une boisson offerte à l’arrivée.

02) L’occasion toute trouvée d’aller voir les animaux de la ferme et particulièrement les veaux à l’étable.

03) Lendemain de jour de pluie, le terrain sera gras.

D’où le lavage des vélos sur la dalle d’ensilage.

04) Les distances proposées vont de 13 à 75 km filant vers les collines tournaisiennes.

Les hauteurs de Béclers pour tous. Un ou plusieurs versants du Mont St Aubert pour ceux du 45, 60 et 75km.

05) Le parcours bien fléché, rendu difficile par une terre collante, s’ingénie à trouver des passages impossibles.

Voire inexistant sauf avec l’accord exceptionnel des propriétaires privés.

06) Ainsi cet improbable single track … entre deux rangs de maïs.

L’occasion de faire l’inventaire des produits des fermes du Tournaisis.

07) Ensuite c’est en bordure du champ de betteraves que les bikers sont invités à patiner.

08) La terre s’accroche aux crampons du pneu.

D’où le mot poétique de l’expérimenté Marcus : « Ce matin la terre est amoureuse » !

09) A la sortie des champs, première prise de hauteur.

10) Ce n’est pas la fin des haricots.

Les Princesses poussent en plein champ.

11) Comme dit l’autre : « Le principal c’est d’avoir du blé ».

12) Mais vous connaissez l’histoire : « Le blé ? Ca eu payé ! »

13) Cela ne paie plus, mais les fermiers en sèment encore.

14) Faut bien "donner" à manger aux gens et aux animaux. Donc aux cyclos des routes et des champs.

15) A la ferme de Braffe, confirmation du succès actuel des pommes de terre.

16) Comme dit le patatier :

« Si l’été n’est pas pourri, si le mildiou nous épargne, si les doryphores ne mangent pas tout et si un gel trop précoce ne vient pas ruiner la récolte, … on se fera peut-être un peu de « blé » !

17) Le chemin qui ne menait nulle part conduit dans une pâture.

Pas une raison d’avoir envie de paître.

18) Vous allez voir qu’entre herbage et ramage les bikers vont changer de visage.

19) Si vous rêvez d’un vélo Museeuw, voyez le lin arraché qui s’offre une indispensable séance de rouissage.

Il faut que le lin rouisse sur le sol pour que sa fibre soit propre à renforcer le carbone flandrien.

20) Parce qu’un cadre carbone cela se torture.

Surtout quand celui qui pédale est un spécialiste.

21) Vient le moment de s’intéresser aux bikers de labeur.

Les Crazy sont venus en nombre.

22) Pas vraiment en déroute, le Captain des Antoigniens.

23) On vous le disait, les Crazy sont venus en force.

24) Les efforts ne seront pas vains sachant que le prochain objectif c’est Thimougies.

25) Là-haut sur la colline il y avait un moulin et une église.

Le moulin s’est envolé voilà une dizaine d’années.

26) Chemin plat défoncé et violente pluie de la veille oblige à redoubler de prudence.

27) N’empêche que la chute peut survenir.

Le biker (cuissard Jowan), désirant garder l’anonymat, s’enfouit la tête.

28) Derrière il y en a qui ont tout vu.

Et qui se retiennent (à peine) de rire aux éclats.

29) Quitte à faire attention de ne pas donner du grain (de blé) à moudre aux paparazzis.

30) Ce sont les joies de la campagne.

31) Alors, en maillots Facon, on profite du beau temps revenu … très provisoirement.

32) Ne pas oublier que les chemins seront encore longs et parfois plus ardus.

33) L’objectif Thimougies se rapproche.

Juste encore un coup de cul.