36) En vedette ce cyclo, sur un vélo vintage, portant le maillot du « Ronde ».

Alors vive lui et tous ceux qui se font plaisir dans une organisation gigantesque sur une route de légende.

37) Le Koppenberg fait partie de l’entité communale d’Oudenaarde (Audenarde) qui répète son amour du Ronde.

Au point de souhaiter organiser un jour l’arrivée du Tour de Flandre.

38) A Melden, le virage à angle droit fait qu’on attaque brutalement l’épouvantail du jour.

39) La montée est courte (600m) mais élève de 65m sur une route pavée très étroite à l’endroit du plus fort pourcentage (22%).

Donc s’attendre au pire.

40) Avec un bon développement ( ?) et un peu de concentration ( ??), tout le monde devrait réussir l’escalade.

41) D’ailleurs l’épouvantail est loin d’épouvanter tout le monde.

42) Sauf que les choses se corsent très vite.

Pour les maillots du Limousin c’est « Pedibus cum jambis » comme pour la majorité noyée dans la foule.

43) Dans le goulot au fort pourcentage c’est le bouchon pédestre quasi général.

Mais sans panique car on n'est pas en course.

44) Remarquable, ce jeune gamin (une douzaine d’années) en maillot d’équipe nationale belge qui, debout sur les pédales, fend la foule piétonne sans rien dire.

45) Et il réussit son coup.

Non sans susciter un bruit sourd d’admiration : un futur champion ?

46) Pour d’autres la ligne droite est impossible à tenir.

Le vélo fiche le camp de travers !

47) Ce qui se termine par une chute sur le bord du talus … car il n’y a pas de fossés dans le Koppenberg.

48) Pas vraiment une chute : faute de vitesse on se laisse tomber.

Parfois sans possibilité de déchausser.

49) Les plus habiles, quitte à pratiquer du surplace ( !), arrivent à se frayer un chemin.

50) Hommage à ce cyclo, un peu désorienté ( ?), portant un maillot insolite britannique :

« e 2 l » pour Edimburgh to London, une organisation cyclo au profit de la Recherche contre la maladie d’Alzheimer.

51) Le spectacle est garanti : « Elle » en aura vu de toutes sortes :

des Sardes et des Belges, des forts et des faibles, des jeunes et des vieux, des gras et des maigres, … etc.

52) Sauf que pour elle … tous les cyclistes sont beaux et courageux.

53) Après quoi, chacun retrouve sa fierté avec l’occasion, sur pente moins raide et chemin plus large, de remonter sur la machine.

54) Puis le moment de s’élever, dans les airs, jusqu’au sommet.

Celle-ci porte le maillot « Seritour, Viaggi e Turismo Leffe (BG) ».

Mais cette « Leffe » là c’est à Bergame en Lombardie (I).

55) Derrière elle, comme en poursuite pour autant que cela soit possible, un « velociraptor » ( !) du nom du club cyclo de Brébières, tout proche de Douai (F).

56) Puis le passage déjà signalé de l’escadron d’Estinnes au Mont (B).

Avec Filippo Stagnitto, alias Bonzaï, qui a vaincu le Koppenberg sans coup férir.

57) Arrivent, (pas) loin derrière lui, ses équipiers surnommés Malibu ainsi que Renato et … Gueule d’Ange.

Tout souriants pour la photo, car bien contents … d’être remontés à temps sur les vélos.

58) Un peu plus haut, plus rien de fâcheux ne peut arriver.

C’est le top.

59) L’aventure va se poursuivre, toujours en rangs bien serrés, car le Koppenberg ne désemplit pas.

60) Il est environ 11h30 quand arrive au sommet du Koppenberg le premier des cyclos de Beauchamp.

61) Puis d’autres encore, en représentants de la commune du Val d’Oise, donc de la région parisienne, qu’on ne confondra pas avec Beauchamps dans la Somme.

62) Enorme chantier, dont c’est la spécialité, Willy Naessens qui installe un chapiteau géant et fait flotter ses drapeaux au sommet du Koppenberg.

63) Pour les cyclos de Beauchamp regroupés l’aventure continue :

encore 65 km et 9 « bergs » avant Ninove.

64) Juste un coup d’œil sur la décoration avant de traverser la voie rapide Audenarde-Renaix.

65) Le moral est au beau fixe surtout quand on roule, comme beaucoup, sur Vtt (même si ce n’est pas un avantage sur route) sous les couleurs du club aux couleurs belges « Le Pavé ».

66) La côte du Steenbeekdries est devancée par un secteur pavé en descente ( ! ) très éprouvant.

67) Les cahots font valser les bidons par centaines !

Avis aux collectionneurs.

68) La montée (n° 10 pour ceux du 250 km) n’est pas des plus dures si l’on se fie au panneau de l’organisation : 700m à 5,3% avec un max de 6,7%.

Mais le vent, direction sud-est, pose problème malgré le temps quasi estival du jour.

69) Ne pas croire tout ce qui est écrit !

Ainsi ce panneau permanent signalant les « bergs » du Ronde : le maximum de 14% est excessif.

70) Avec du courage, une bonne condition physique et une grosse motivation on roulera jusqu’au bout du périple.

Bon continuation !