37) On en était aux fleurs qui font la beauté thaïlandaise. Ainsi ce bouquet qu’il n’est même pas nécessaire de cueillir.

Et tant d’autres qui font autant de belles photos … souvenirs.

38) Si le souci du voyageur est de trouver à boire et à manger, il lui importe encore plus de trouver à loger. L’organisateur a prévenu son monde :

« L’hébergement dans les villages de minorités sera rudimentaire dans des maisons de bambous. Le plus souvent, en ville, on loge dans des hôtels. »

Ici c’est dans un village Hakha, près de Ban Pa Deng.

39) Le rudimentaire n’empêche pas la bonne nuit des pédaleurs mais les avis matinaux sont divers :
- « J’ai encore rêvé d’elle … » dit, comme chaque jour, l’un.
- « Je ne sais plus combien j’en ai vidé hier soir … » s’étonne le second.
- « Faut pas que j’oublie mon offrande à Bouddha » pense le troisième.

40) Pendant ce temps-là Georges, qui sort d’une autre case ( ?), en est déjà aux ablutions.

41) Ceci alors que la présence des voyageurs a attiré la foule des négociantes en cadeaux-souvenirs touristiques !

42) Inutile de rappeler que les conditions météo, en ce mois de décembre, sont très favorables du fait de la saison sèche du climat tropical.

Alors c’est parti en maillots manches courtes, voire très courtes.

43) Mais l’esprit touriste l’emporte : Il y a quelque chose à voir dans les champs.

44) Moins pour donner le coup de main que pour voir de près, les cyclos prennent position avant de mitrailler.

45) C’est la récolte des arachides. L’occasion de rappeler que les cacahuètes sont des graines dont la gousse a la particularité de s’enfouir en terre après la fécondation.

46) D’autres plantations donnent matière à étude sur les richesses et la variété des cultures tropicales.

47) La principale étant, alors que les rizières sont seulement en préparation, la culture du riz.

La récolte permet de distinguer de nombreuses espèces de riz.

48) Les petites routes tranquilles de campagne peuvent ménager de belles rencontres.

Ainsi ce troupeau de buffles qui rentre tout seul à l’étable.

49) Chacun gardant bien sa gauche, le croisement se fait sans problème.

Mais le cyclo se méfie !

50) Difficile à reconnaître ces petites bêtes ?

Il s’agit de vers à soie qui, s’étant nourris de feuilles de muriers vont se transformer en bombyx, des papillons qui vont s’enfermer dans leur cocon.

51) Et celui qui dévide un grand nombre de cocons trouve matière à se faire tailler un costume de soie.

Cela va de soi. Et ainsi soit-il !

52) Le plaisir de pédaler sur terre est complété par celui de visiter le marché flottant sur les bords du golfe de Thaïlande dans la région de Bangkok.

Les numériques mitraillent.

53) La couleur locale donne une idée de l’immensité du choix de fruits et légumes.

54) Et la soupe proposée en marmite à gaz n’est pas la moins populaire.

55) La balade en bateau de fin de parcours permet de revenir sur d’autres bons moments du séjour.

Notamment cette insolite navigation de 3h, debout sur des radeaux de bambous, sur la rivière Méa Taman, le 9e jour.

56) Ce jour là c’était Marcelin’Eau à la barre.

En attendant qu’on retrouve Marcelino Bistrot.

57) Et cette passerelle qui ne tolérait le passage que d’un seul pédaleur à la fois.

A qui le tour ?

58) Le 21e jour, le périple se prolonge avec un déplacement motorisé pour accéder au site fameux du Pont de la Rivière Kwaï.

59) Rendu illustre par le roman de Pierre Boulle (1952) puis par David Lean avec son adaptation au cinéma (1957), le site est très visité.

L’actuel pont sur la rivière Kwaï Yai a été construit de manière très différente et dans de meilleurs conditions.

60) Il permet, lui, le passage des trains sur la voie ferrée qui l’emprunte.

Ce qui intéresse Marc, un ancien cheminot.

61) Les hôtels en ville ont l’avantage, entre autres, de permettre des liaisons informatiques avec le pays lointain.

D’autant plus que, très WiFi, Marcelino est équipé en conséquence.

62) C’est à Chiang Mai que se rencontrent les Cordier, Michel et Alain, l’un ancien président des Audax Tournai et l’autre ancien président du club de Boulogne sur Mer.

63) Le programme annonçait pour le 20e jour : « La dernière étape cycliste Vtt dans le Nord Thaïlande (75 km) débouche sur Sukothaï.

On visite alors, au soleil couchant, les temples et les vestiges de la première capitale Thaï. »

64) L’occasion de voir, parmi les nombreux sanctuaires disséminés dans la ville et dans le pays, les statues de Bouddha.

Est Bouddha toute personne ayant par sa sagesse réalisé l’éveil, donc atteint le nirvana.

65) Or la sagesse ne s’acquiert pas si facilement.

Il faut s’incliner pour la mériter.

66) Peut-être que les serpents monstrueux permettent de gagner du temps pour ce fameux éveil.

67) Mais la dotation et le respect dû aux bonzes simplifient certainement les choses.

Eux sont déjà sereins.

68) Arrive le moment où l’on pense avoir vu tout ce qu’il y avait à voir.

Par exemple les forêts, les sources chaudes et les chutes du Mae Klang.

Il faut rentrer.

69) Non pas, cependant, sans procéder à la réparation du vélo qui a bien souffert des tortures du cascadeur.

Service assuré par un vélociste se souvenant d’avoir couru en Europe !

70) Les Thaï sont très attachés à leur royauté.

Et ils sont très reconnaissants à ce roi statufié qui leur a simplifié l’alphabet.

On l’a dit la langue thaï nous paraît très compliquée, à parler et à écrire.

71) La nostalgie de quitter le pays n’en est que plus grande.

On en connaît qui ne pensent qu’à … y retourner.

Tant pis pour la langue.