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3000 KM DE BELGIQUE A GIBRALTAR EN CYCLOS RANDONNEURS 2010

Par Willy Tierens et Albert Dewolf du WSC Merelbeke

du 04 au 27 Juin 2010

Au-delà des grands brevets homologués il y a les grandes aventures cyclotouristes que conçoivent les Randonneurs au long cours. Ainsi le Zele-Heusden Gibraltar de bons vieux amis Flandriens.

01) Au départ d’Heusden, entité de Destelbergen en banlieue est de Gand comme Willy Tierens ou de Zele, près de Lokeren 15 km plus à l’est, comme Albert Dewolf, ces deux cyclos randonneurs du club WSC Merelbeke ont fait un beau voyage.

A savoir rallier Gibraltar, au sud de l’Espagne, en 3000 km du 04 au 27 juin 2010.

Soit une moyenne de 130 km en 23 étapes avec armes et bagages.



02) La destination, à travers la France et l’Espagne, étant bien établie, il restait à trouver la route pour arriver à Gibraltar.

Ce fut via l’Andorre dans les Pyrénées et Barcelone, la capitale Catalane.

03) Sur les 650 photos du reportage de leur aventure réussie, Willy et Albert nous en fournissent 42 !

Cela commence, après la Flande Orientale par la traversée de Mainvault, dans l’entité d’Ath, en Hainaut.

Il faisait beau en Belgique ce vendredi 04 Juin 2010.



04) Dès le lendemain c’était déjà la France avec un arrêt à Bavay, pour le col inattendu des Longs Buissons (135m).

Willy et Albert sont membres du club des Cent Cols avec, respectivement 1270 et 1377 cols différents dans la musette.

05) Randonneurs au point d’avoir tous deux le Paris-Brest-Paris 1991 du « centenaire », Willy et Albert croisent la route de l’Audax Daniel Cauchie, Number One Randonneur Belge et son complice français Gilles Barbieux, président du club nordiste de Faumont.

Tous deux en Diagonales de France ! Le monde des grands Randonneurs est petit ?


      France vite faite


06) Nos voyageurs, flandriens francophiles et parfaitement bilingues, ont adoré traverser la France, même si le temps ne leur fut pas toujours favorable :

ainsi à Vigeville, dans la Creuse.

07) Passage de la « frontière » entre les départements de la Haute Vienne (Limoges) et de la Creuse (Guéret).

Le costume cyclo du cyclo témoigne du temps humide qu’il faisait alors dans la « France profonde ».



08) Heureusement, le temps se fit meilleur pour la traversée de Beaulieu sur Dordogne.

09) Réunis ici pour la première fois, Albert Dewolf (à gauche) et Willy Tierens (à droite) montrent qu’ils ont profité, pour leur étape du soir, des Gîtes de France.

Ainsi celui du Mas de Balmes, près de Rocamadour et donc de Cahors.



10) Willy consigne le compte-rendu de la journée.

Ceci alors que nos héros ne participent pas à une randonnée officielle mais suivent un parcours « perso ».

Les « cachets de contrôle » c’est pour le souvenir !

11) Leurs souvenirs sont aussi photographiques.

Les voilà aux pieds des Pyrénées et, à 640m, au pied du Portet d’Aspet



12) Un col qui connut un drame dans le Tour de France 1995.

D’où le monument dressé en souvenir de Fabio Casartelli, équipier de Lance Armstrong.

13) Le Portet d’Aspet (1069) c’est déjà les Pyrénées, donc la première montagne à franchir.



14) La route de nos randonneurs s’inclinant vers l’est, vers la Méditerranée, voilà qu’ils franchissent aussi le col de Port (1249m).

Bien sûr c'est en altitude, mais le temps n’est pas fameux.

      Nouvelles Frontières

15) Une frontière linguistique (là aussi !) mais avec la différence que, comme pour le Pays Basque, la Catalogne serait transfrontalière.

Le panneau, dans le brouillard, précise « Catalunya Nord » pour désigner les Pyrénées Orientales.



16) Arrive alors le minuscule territoire d’Andorre, à la frontière franco-espagnole, régi en paréage.

17) La traversée de ce micro-état ne sera pas sans problème pour les cyclos confrontés aux conditions climatiques de ce mois de juin 2010.



18) Nos Randonneurs, qui en ont vu d’autres dans leurs périples internationaux, atteignent le Port d’Envalira : 2408m, malgré des conditions « limites ».

Pourtant, ni Albert ni Willy, personne ne râle ! Enfin, très peu!!

19) La descente vers La Seu d’Urgell bénéfice du soleil espagnol.

L’occasion d’expliquer que l’état d’Andorre est géré conjointement par l’évêque d’Urgell et le président de la République Française, donc en paréage.



20) Les Pyrénées étant franchies, nos randonneurs ont le plaisir de rencontrer des cyclos français, de Limoges, eux aussi en vadrouille du côté espagnol.

      Viva Espanà !

21) A Barcelone il faut voir, outre le port, la Rambla, la Sagrada Familia et l’architecture Gaudi.

Mais on peut aussi être fans du F.C Barcelone et s’arrêter à l’entrée du Nou Camp, le stade catalan.



22) Comme ici en direction de Taragonne, la route des voyageurs suit alors la cote méditerranéenne.

Des voyageurs qui ne sont pas des novices puisque qu’Albert déjà traversé l’Amérique, « coast to coast » et rallié, au départ de Zele, Athènes et Saint Jacques de Compostelle.

Willy est souvent parti d’Heusden pour rallier des destinations lointaines comme Rome, Stuttgart et Saint Jacques, par exemple.

23) Au centre de Valencia (Valence), ils évoquent la chance qu’ils ont de militer au club cyclo du WSC Merelbeke, sans doute le plus « wielertoerist » du pays.

Ceci aux côtés du président Antoine Deborchgrave mais aussi du regretté Germain Geenens et de son remplaçant, comme Délégué du Club des Cent Cols, Rudy Pede.



24) Le périple n’est pas de tout repos avec la recherche de cols supplémentaires, tel celui de Los Pocicos (1058) en province d’Albacete.

25) Et puis, toujours avec les vélos bien chargés, celui de las Crucetas à 1300m, en pays Vasco, qui les fit s’élever de 450m en 10 km.

Tranquille, donc !


      Belle Andalouse


26) A force de « descendre » vers le sud, les deux aventuriers finissent par tomber, à corps perdus ( ?), dans les bras de la belle Andalucia.

27) L’Andalousie offre de magnifiques paysages très variés dont celui de la Sierra de Cazorla, au sein du Parc Naturel du même nom, dans la province de Jaen.



28) Puis c’est l’illustrissime Sierra Nevada espagnole. Avec l’irrésistible envie d’atteindre, au départ de Grenade, le Pico Veleta (3396m).

Soit, en 55 km de montée, la route la plus haute d’Europe.

En France la route la plus haute reste la Cime de la Bonette avec 2882m.

29) Premier palier à la station de ski de la Sierra Nevada, à 2075m.

Déjà pas mal, mais c’est après que les choses se corsent.



30) Les paysages sont fantastiques. Alors cela motive pour continuer à prendre de la hauteur : 2250m.

31) La pointe du Pico Veleta semble se tasser dans son décor minéralier.

Mais attention aux premiers névés.



32) Le passage devient étroit entre les congères.

A la fin juin, la route sera telle totalement dégagée ?

      ``

33) Arrive ce que nos vaillants cyclos redoutaient : une énorme coulée de neige obstrue le chemin.

Cela à 3125m d’altitude, donc à 4 km du sommet.

Ils finirent donc, en manches courtes, dans un mur de neige.



34) Donc pas d’autre choix que de redescendre sur Grenade.

35) Comme disait l’humoriste Pierre Dac :

« Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre » !


      L’Alhambra


36) L'Alhambra de Grenade, on le sait, est un des monuments majeurs de l'architecture islamique et l'acropole médiévale la plus majestueuse du monde méditerranéen.

37) Nos voyageurs flandriens n’ignorent pas que l’empereur Charles Quint (1500/1558) né chez eux à Gand a, lui aussi, beaucoup voyagé pour contrôler ses territoires.

Et, comme tout futur bon belge, il avait rêvé d’un château en Espagne.

D’où son cossu palais, style Renaissance, sur le site de l’Alhambra.



38) Pourtant la route de nos deux baroudeurs ne s’arrête pas là.

Direction Alhama de Granada … « the perfect holiday destination », dit la brochure touristique espagnole.

39) Toujours plus au sud, sortie de la Province de Malaga.

Donc après les plages et résidences de Torremolinos et Marbella.

Sans oublier Nerja et son « Balcon de l’Europe ».


      `Bientôt


40) Encore une route en corniche, avant d’arriver au sud de la péninsule ibérique.

A propos, Albert et Willy ne nous disent pas comment ils ont trouvé … les Ibères (*)

(*) = les femmes de là-bas !.

41) En revanche les voilà qui aperçoivent, 3000 km après Zele et Heusden, le Rocher de Gibraltar.



42) Ceci au terme d’un fameux voyage cycliste autonome en 23 étapes.

Proficiat !



Merci à Willy Tierens qui, se souvenant d’avoir terminé le Brevet des Provinces Belges en 1989 (avec + André Decorte), a ensuite fait de grands voyages

et pris … beaucoup de belles photos.


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