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LE PREMIER MONT VENTOUX DE JOSE LELANGUE A 76 ANS 2010

Directement du Mont Saint-Aubert (145m) au Géant de Provence (1912m)

du 05 au 11 Septembre 2010,
mis en ligne le 10 Septemb

N’ayant jamais tant roulé à vélo que depuis la retraite, José Lelangue (76 ans) a grandi ses ambitions. Avec la complicité de Moustache, le président des Audax Tournai, il a vaincu le Mont Chauve.

01) Jour de bonheur, sinon de gloire, pour l’Audax Tournai José Lelangue qui, en compagnie de son camarade président de club Michel Duhaut, alias Moustache, est arrivé d’un coup de pédale (ou presque) au sommet du Mont Ventoux.

Non pas sans entrainements kilométriques mais ceux-ci, toujours en Tournaisis, n’avaient jamais dépassé les 145m du Mont Saint-Aubert.

Car, bon ancien président Picard d'ichi roule surtout par ichi!



02) L’ascension, prévue pour la mi-septembre, s’inscrivait dans le cadre d’une semaine de « congés » dont raffolent les retraités qui ont le choix de la date.

Pour Moustache et Gilette, ainsi que Marie Jeanne et José, le camp de base n’était autre que l’Hôtel Sous L’Olivier à Buis les Baronnies.

03) Les jours précédant le grand jour furent consacrés à des pédalées matinales qui permirent de découvrir les alentours du Géant de Provence.



04) En profitant du décor particulier des villages provençaux si beaux.

      ``

05) Et du bon air de la Drôme Provençale, comme ici à Mollans sur Ouvèze.


      Tout autour


06) Pas question d’attaquer de front le Mont Chauve.

José et Moustache décident d’en explorer d’abord les contre forts.

07) D’où une série de paysages insolites qui dépaysent, c’est certain mais tant mieux, des abords de leur vénéré Mont Saint Aubert et son climat tournaisien.



08) Le bord de route, sans être encore extravagant, sort des habitudes des pédaleurs de plaine.

09) Et pourquoi contourner l’obstacle quand, comme dans les Gorges de la Nesque, il suffit de traverser la roche ?



10) Puis franchir des rivières comme l’Ouvèze qui, parfois, se transforment en torrent.

11) Avec comme première, petite, récompense d’arriver au sommet des premiers cols.

Ainsi celui de la Croix Rouge (513m) sur la D185, même si le danger de capituler n’est pas imminent.


      Reprendre souffle


12) José s’habitue à grimper sur plusieurs kilomètres de routes qui, virage par virage, prennent de l’altitude.

13) Ce qui n’empêche pas, alors que la récolte de la lavande est déjà faite, de s’intéresser aux vignobles locaux parsemés de bories (cabanes en pierres) typiques.



14) Et comment résister à l’attraction des paysages en contre bas ?

Tout en bas, justement, c’est Buis les Baronnies.

15) Le routier montant croise le vtt descendant.

Ce pourrait être l’inverse car la démarche est aussi cyclotouriste.



16) Surtout quand on franchit l’un des plus fameux cols régionaux : col d’Ey perché à 718m.

A force de grimper les cyclos se sont élevés.

      La touche cyclo

17) Une autre journée de reconnaissance permet de côtoyer l’arbre culte de la région qu’est l’olivier.



18) Avec une première intermittence au col de Veaux qui culmine modestement à 386m.

On … n’est pas des bœufs !

19) Sans meugler, reprenons la route en direction d’un village dont tout cyclo de tradition a entendu parler.



20) Sur la fontaine de Brantes, lieu favori des Pâques en Provence pour ceux qui honorent Vélocio, une plaque est apposée en hommage à l’apôtre du cyclotourisme.

21) Le porche, donnant vue sur le canton de Malaucènes, est aussi illustre que cette minuscule commune de … 83 habitants.



22) La route permettant de sortir du village valait vraiment le détour.

23) D’où la récompense sous la forme d’un col supplémentaire, celui de Fontaube (655m).

Mais voyez surtout l’omniprésent sommet de l’arrière plan : le Ventoux dans sa façade nord.


      Touriste et cyclo


24) Le grand jour est proche.

Alors on se change les esprits avec des balades en famille.

Ici à Séguret, du côté des Dentelles de Montmirail et de quelques bons vignobles.

25) Et là à Vaison la Romaine (en Vaucluse) où la crue de l’Ouvèze (1992), comme en témoigne la marque noire au dessus des têtes, fit des ravages catastrophiques.



26) C’est parti, un beau matin avec de bonnes conditions d’arrière saison, pour l’ascension finale.

Pour José, qui ne croit plus trop au Grand Soir, c’est le Grand Jour !

Moustache, lui, est déjà passé par là.

27) Mais faut pédaler avec ardeur, conviction et abnégation :

une élévation de 1200m (10 fois le Mont Saint-Aubert !) en 26 km, au départ de Sault.



28) Le célèbre carrefour du Chalet Reynard fait rejoindre la montée venant de Bédoin.

Prétexte à souffler avant le rush final.

      Le sommet de tout

29) A partir de là le final est mémorable : 6 km à 8% dans un décor désertique.

D’où le Mont Chauve qui se dresse devant soi alors qu’on reste assis.

En signe d’humilité.



30) Le monument dédié à Tom Simpson.

Mieux vaut s’arrêter devant que, trop tard, après !

31) Les « accompagnantes », ne doutant pas de la réussite de leurs héros, sont déjà (en auto) tout en haut.

La flèche verte ,ajoutée sur la photo, montre les héros qui vont vaincre le Géant de Provence.



32) Il ne fallait pas en douter.

Avec de la préparation, de la motivation, et du bon équipement des vélos, c’est faisable.

33) Le dernier virage !

José est vainqueur du Ventoux, dans l’année de ses 76 ans.

En arrière plan, un autre cyclo anonyme mais fier lui aussi d’avoir pédalé jusque là.



34) C’est José dans toute sa fierté, bien à lui, au sommet du Ventoux.

35) On oubliait de vous parler du paysage ?

Il est là, à perte de vue, avec un horizon marquant bien, malgré les pointes neigeuses du Mont Blanc, … la rotondité de la terre.

Photos Moustache et compagnie.




Le plus fort avec José c’est que, maintenant, il se renseigne sur d’autres sommets, encore plus élevés !


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