01) Jouant le « Public-relations » de son club, Georges Valdec travaille à la pérennité d’un brevet qui a la particularité avantageuse de partir du pied de la Tour Eiffel.

Ceci suite au coup de pouce du nordiste Guy Drut qui avait obtenu l’accord, jamais démenti, auprès du Maire de Paris de l’époque, à savoir Jacques Chirac.

02) La prise en charge du Vélo Santé Cambrai commence la veille du Paris-Cambrai avec la remise des cartes de route.

Connu universellement et même à Cambrai, Marcelino est accueilli avec les honneurs … tout comme les 599 autres cyclos qui se sont inscrits au 29e Paris-Cambrai.

03) Comme son alter ego, Lionel Barbotin, il se retrouve en bonne compagnie.

A commencer par les cyclos de la Roue Marquettone dont la délégation est dirigée par Jean Marie Tondeur, maire de Marquette en Ostrevant et président du club cyclo.

04) En fait, les régionaux vont profiter de l’organisation pour se rendre à Paris.

D’où l’embarquement des vélos, dès le samedi après midi.

05) Les machines sont donc embarquées dans le camion de transport.

Non sans prévoir les cartons de protection pour éviter les bobos.

06) Le transport des pédaleurs se fait en car, tôt le dimanche matin pour arriver à Paris juste à l’heure du départ.

Parmi les passagers, Jean Dujardin du club de Willems (à droite), qui se lance dans la belle aventure d’un 215 km mythique.

07) Les vélos débarqués, les cyclos habillés, le départ sera donné à quelques 400 cyclos qui vont partir groupés du pied de la Tour Eiffel.

08) Il fait encore sombre, mais Marcelino ne loupe pas la photo du groupe de Marquette en Ostrevant, sous les arches de la Tour Eiffel.

09) De même pour le groupe « Ali Baba » du club de Grand-Reng venu de Belgique.

Premier club plus nombreux avec 17 inscrits

10) Egalement venus de Belgique, les Euro-Cyclos de Baudour (2e club avec 14 inscrits) qui aiment ce genre parcours pour leur pratique cyclosportive.

11) Vient donc ce moment aussi insolite que fabuleux : traverser Paris, sous bonne escorte motorisée, sans devoir s’arrêter aux feux de circulation.

Il est 7h30 mais Paris ne s’éveille pas à 5h le dimanche.

Sauf que certains n’ont pas sommeil.

12) A commencer par les cyclos qui franchissent le pont Alexandre III.

Noter que Marcelino prend ses photos tout en roulant car pas question de sortir du groupe, sous peine d'être privé de l’escorte.

13) La visite est donc comme guidée : arrivée sur la place de la Concorde.

14) Puis passage des cyclos, dont celui d’Assevant (Maubeuge), devant l’Obélisque que contournent aussi les coureurs du Tour de France dans les circuits de l’étape finale.

15) Dans le 8e Arrondissement, Marcelino s’émeut devant le style architectural néo-classique de l’église de la Madeleine.

Voir le dos des cyclos et, surtout, le portique octostyle de la dite église qui avait été voulue par Napoléon Ier comme un temple à la gloire de sa Grande Armée.

16) L’Académie de Musique, dans le Paris 9e, c’est l’Opéra National installé dans le superbe bâtiment qu’est le Palais Garnier.

De style "éclectique", représentatif du XIXe de Napoleon III.

17) Des goûts de Marcelino il ne faut pas préjuger :

voilà qu’il s’émerveille, tout en pédalant, devant les bâtiments des Galeries Lafayette.

Là où il se passe toujours quelque chose. Attendez voir!

18) A commencer par le décalage horaire des touristes japonaises qui, vont raconter au Japon :

« A Paris c’est beau de voir des cyclos qui partent de bon matin … vers Cambrai ! »

Des bêtises évidemment !

19) Plus sérieuse est la profession de celles qui racolent jusqu’au petit matin.

Mais sans contredire le dirigeant chinois Den Xiao Ping disant « Peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu’il attrape des souris ! »,

Marcelino réplique : « Pour moi, la nuit, toutes les chattes sont grises.

20) La preuve : vraiment grise à la sortie de la nuit … voilà qu’elle montre ses bouts de seins pour encourager les cyclos !

Bien entendu, ceux qui avaient déjà le nez dans le guidon … n’ont rien vu du paysage.

21) Tout ragaillardi, le peloton sort de la capitale.

Et cela alors que, à cause des photos … et des beautés parisiennes, Marcelino se retrouve presque lanterne rouge

22) N’empêche qu’il arrive, en bon touriste, lui aussi devant le château d’Ermenonville.

23) Là se déroulent les formalités du premier contrôle ravitaillement. Possibilité existe de prendre le départ d’Ermenonville pour un 170 km jusqu'à Cambrai.

24) Les plus costauds, ou les plus pressés, ont filé sans demander leur reste.

La route, facile mais joliment vallonnée avec 1800m d’élévation, file vers le contrôle-ravitaillement de Thiescourt.

Toujours en Picardie mais à la limite entre l’Oise (60) et la Somme (80), entre 40 et 170m d'altitude.

25) Gage d’une organisation soignée, le fléchage des Cambrésiens est impeccable.

Tant avec des panneaux mobiles jaunes sur les poteaux…

26) … qu’avec un « PC » rouge peint sur la route.

Double fléchage, comme il faut entre P.C..

27) Toujours sur des routes tranquilles et agréables, le décor passe des champs ouverts cultivés aux sous bois forestiers.

Et inversement.

28) Comme en témoigne la terrasse qui reçoit les cyclos au contrôle ravitaillement de Thiescourt, 100 km avant Cambrai, le temps fut superbe.

29) Un vrai repas de famille pour les cyclos du club le Champ Perdu de La Bouverie (B).

30) La traversée de Brie devrait dispenser Marcelino d’en faire tout un fromage. Il s’agit ici de Brie, Communauté de Commune de Haute Somme, à l’est la Somme (80).

Et cela au moment où (voir la fin du reportage), se produisait un triste événement à l’ouest du même département.

31) Carte de route dûment remplie, Marcelino arrive à Cambrai dans les délais, à une moyenne de 22 km/h, arrêts compris.

32) Las, trop tard pour la remise des prix.

Mais reste la réception en mairie de Cambrai orchestrée par le président (à gauche) du Vélo Santé Cambrai, Jean Pierre Peugnet.

33) S’y trouve célébré l’inusable cyclo du club parisien de Mitri-Mory (3e club plus nombreux avec 13 inscrits) qu’est Robert Marchand.

Il a roulé les 100 derniers kilomètres.

Bien entendu à Cambrai, comme à l’Ardéchoise, on souhaite le revoir l’an prochain car … il n’a que 99 ans !

34) Et, à preuve l’admiration des miss de Cambrai, il est toujours très gaillard.

35) Réception en mairie de Cambrai où l’on se félicite du succès du 29e Paris-Cambrai.

En attendant la 30e édition en 2011, toujours le premier dimanche de Septembre.

36) Tandis que le Paris-Cambrai traversait l’est du département de la Somme, William Coulevra président du Codep 80 et Vice-Président de la Ligue Picardie de la FFCT était emporté par un malaise cardiaque au cours d'une randonnée, près de la côte, du club de Friville Escarbotin.

Dynamique et généreux, William av ait été fier de présenter son « poulain » dans le Paris-Brest-Paris 2007, sous les couleurs de la Ligue de Picardie.

37) Tristesse encore plus grande quand on apprend (par René F.) que, jovial comme de coutume à la table des Soissonnais lors de la clôture de la SF de Verdun, William venait d’épouser Nathalie.

Une cyclote officiant comme secrétaire du Codep80 FFCT.

Nos condoléances émues.