01) Au camping C2 le départ matinal des Roubaisiens (photo Gérard Colin) est la règle qui permet de rouler loin avec le P4.

02) En ville le petit déjeuner sur la terrasse signifie qu’il fera bon partir plus tard pour boucler le P1.

03) Au départ de Dombasle en Argonne, sur la voie de la Liberté entre sainte-Ménehould et Verdun, le P3 suffira au bonheur.

Avec de vastes étendues champêtres envahies par les vélos de la SF.

04) On l’a dit, la moisson prometteuse traîne un peu, mais ce n’est pas faute de main d’œuvre.

05) Les cyclos se préoccupent surtout de remonter la pente sur un parcours qui, pour l’instant, n’est pas extravaguant.

06) Certains profitent d’ailleurs de la bonne opportunité d’une auberge annoncée à Avincourt.

07) Arrêt d’émotion à la Butte de Vauquois, lieu encore intact de la guerre 14-18.

On y découvre le principe d’une guerre qui s’enterre pour infiltrer, et faire sauter à coups de mines explosives, le réseau ennemi.

08) La Butte de Vauquois est une gigantesque termitière car convoitée par les forces en présence en raison de sa position d’observatoire exceptionnel sur la route et chemin de fer des Islettes à Verdun.

09) A coups de 519 mines, dont une avec 60t d’explosifs (le 14 mai 1916), le village de Vauquois (160 habitants), fut détruit par les forces ennemies qui, sous terre, se rapprochaient jusqu’à 10 20m.

10) Le monument dressé sur l’espace ravagé rappelle le sacrifice des milliers de victimes.

11) Une table d’orientation redonne la disposition du village perché sur la colline.

12) En bas à gauche, un modeste panneau indique que là se trouvait l’église du village.

En haut à droite, vue sur les alentours montrant la position stratégique de la butte.

13) Affluence au musée qui ne se contente d’exposer les pièces récoltées sur le site au fur et à mesure que l’on fouille en suivant les galeries souterraines encore accessibles.

14) Reprise de la route en direction de Varennes en Argenne où se produisit un fait historique moins catastrophique quoique très lourd de conséquences … au moins pour Louis XVI.

15) Ne pas faire de méchant rapprochement à propos de « monarque » même si c’est en vue de Varennes que l’on rencontre le président Dominique Lamouller.

Il a encore toute sa tête!

16) De son plein gré, il s’arrête au point d’accueil de Varennes en Argonne.

Le temps de s’y faire rejoindre par son frère Christian.

17) Tous deux de s’esbaudir sur le harnachement du photographe professionnel qui suit la route des cyclos à moto.

Ceci à côté de l’amateur qui remplit sa mission en pédalant avec l’appareil photo compact (un Canon G10 cependant) dans la poche de maillot.

18) L’Hôtel du Grand Monarque rappelle qu’à Varennes furent arrêtés Louis XVI et sa famille, le 21 juin 1791, dans leur fuite de Paris en vue de rejoindre des forces contre-révolutionnaires à Metz.

19) Reconnu à Sainte Ménehould, l’équipage royal aurait été arrêté à cet endroit, devant la Tour de l’Horloge, dite Tour Louis XVI.

Avec comme conséquence que, ramené à Paris, le roi n’aura plus la confiance populaire, sera renversé le 10 août 1792 et finira sur l’échafaud le 21 Janvier 1793.

20) Ce qui n’émeut pas tant que cela les cyclos britanniques de Solihull, dans les Midlands.

21) La campagne reprenant ses droits, le paysage se partage en zone de cultures avec des villages qui souhaitent la bienvenue de la même manière empaillée : « L’Argonne nous étonne ».

Effectivement.

22) De Varennes à Beaulieu, via les Islettes aux confins de la Lorraine et de la Champagne-Ardennes, c’est la forêt d’Argonne sans discontinuer.

Et sur un chemin très gondolé.

23) Avant Brizeaux (170m) le parcours propose un aller-retour, versant-sud, riche en sensations.

24) La montée sur Beaulieu en Argonne (278m) s’annonçait modeste avec un 5% de moyenne sur 2 km.

C’était sans compter sur ces 14% (15% sur la Michelin annonce) durant 300m.

25) Ils n’en mourront pas tous mais tous furent frappés.

Sans doute la plus dure rampe de la semaine.

26) A l'évidence, dans l’autre sens les sensations seront différentes.

27) Le charme du village de Beaulieu méritait le détour même si les organisateurs l’avaient rendu facultatif.

Ici la grange abritant un très vieux (13e) et monumental pressoir en chêne.

28) Cyclos de Bazouges dans la rue principale du village bordée de maisons à colombages.

29) Et un point d’accueil très champêtre au cœur du village.

30) Cyclos du Véloce Club de Montauban (Tarn et Garonne) s’y accordant le repos sous un pommier.

31) Un stand est tenu pour distribuer de la documentation et faire connaître des produits locaux.

Dont des faïences qu’on pourrait trouver à Rarécourt.

32) Chemin inverse pour sortir du village au cachet si marqué.

33) Délicate attention à l’égard de tous mais particulièrement du Douaisien Victor Sion, de dos, qui se prépare à une Diagonale de France, Menton-Dunkerque, via les grands cols alpins.

34) Et puis l’invitation à la plongée qui va conduire, via Aubréville, directement à Verdun en empruntant une partie de la Voie de la Liberté.

35) Laquelle Voie de la Liberté rappelle qu’après avoir tant souffert en 1916, Verdun mérite bien son titre de capitale de la Paix.